En guise dintroduction voici une longue citation de René Maurice Gattefossé, auteur peu connu, extraite de La Vérité sur lAtlantide 1 (1923) que nous venons de recevoir de notre membre correspondant <fdes1@> ce 10 oct. 02 :
« À côté de la tradition relative à lAtlantide*, il existe dans la littérature grecque des survivances nombreuses de lexistence dautres continents mal connus, notamment celle de lîle des Hyperboréens où lon avait localisé à la fois les Champs Élysées et lEnfer (le Pays des Dieux* inférieurs/ souterrains)n.
« Les Champs Élyséens jouissaient dun climat exquis et les hommes, les justes, y vivaient dune vie céleste ; cétait lÉden, le Paradis* terrestre.
« LEnfer, au contraire, était selon les uns, le Pays des Ombres, selon dautres, le Pays de lOmbre, cest à dire celui où le soleil ne parvenait pas. Mais, sil est possible daller aux enfers, et les auteurs grecs citent mains voyageurs qui sy rendirent, en revanche personne ne pouvait, pendant la vie, re-trouver les Champs Élysées
« Cest Rudbeck qui fit un ensemble de toutes ces traditions et qui, par surcroît, assimila lAtlantide au continent hyperboréen (
)
« Bailly qui reprit en grande partie la Thèse de Rudbeck sattacha à démontrer, comme le fit ensuite Dupuis dans son Origine de tous les Cultes, que la religion solaire ne put prendre naissance dans les climats du Sud. Comment les peuples des régions méditerranéennes auraient-ils pu attacher tant dimportance à la mort et à la résurrection du Soleil, mort inexistante sous leur latitude, résurrection à peine indiquée, en été, par une ascension de quelques degrés vers le zénith.
« La conclusion simposait: seuls des hommes du Nord, des hommes vivants sous le cercle polaires, ne voyant par conséquent le soleil que pendant six mois de lannée, le supposant mort pendant les six autres mois, purent inventer les poèmes et les rites* isiaques, et les cérémonies bachiques (
)
« Échafaudant tout son système sur cette constatation et montrant que la religion solaire fut apportée en Grèce par les Atlantes, Bailly recherche naturellement lAtlantide* dans le Nord. »
Et, plus loin, Gattefossé apporte cette observation personnelle qui rejoint une de nos propres remarques (alors que nous nous étonnions que personne à notre connaissance ne laie faite jusque alors) :
« Nous pensons avoir démontré que si la mort du soleil laissa une telle épouvante dans la mémoire des hommes cest quelle dut être une surprise et une telle catastrophe pour ceux qui en furent victimes, Pan est mort clamait la voix dans lobscurité et en effet la mort de toute vie végétale et animale par le froid et la nuit sans fin laissa des souvenirs impérissables
et peut-être lexpression terreur panique. »
Précisons ici que cette longue citation de Gattefossé pourrait aisément se poursuivre car cet auteur régional avait déjà fait, un demi siècle avant nous, une partie de notre propre cheminement !
« Nombreux sont les auteurs de lAntiquité qui évoquent lHyperborée ou Thulé, son centre, qui y placent lorigine de notre monde. Parmi les plus connus : Homère, Aristéas de Proconnèse, Eschyle, Pindare, Hérodote, Hécatée dAbdère, Callimaque, Apollonius de Rhodes, Eratosthènes, Pausanias, Diodore de Sicile, Virgile, Strabon, Ovide, Sénèque, Pline lancien, Plutarque, Ptolémée, Pomponius Mela, Jamblique, Avienus, etc. »
Vu sur lexcellent site <marseille.pytheas.free.fr> le 6 déc. 03 : « A un jour de voyage de Thulé, vers la Mer Congelée que certains appellent Mer Cronienne. » Pline.
MàJ 18/9/03 proposée par < fdes1@ > : « En dehors de la citation dApollonius de Rhodes, nous trouvons dautres affirmations aussi précises, que les Pélages étaient un peuple hyperboréen. À Dodone, sanctuaire hyperboréen, Zeus était adoré sous le nom de Zeus avax pélasgikios. Cest ainsi quil est invoqué par Achille (Illiade, XVI-232). Le scholiaste de Pindare (Ol. III-28 Fragm. hist. gv II, 387) dit que Hyperboréus était fils de Pélasgos. Donc, pour indiquer la race primordiale, Pélasges serait un terme plus correct même que Hyperboréen. Il est vrai que le Poète Asius dit que Pelasgos est né de la Terre Noire (gaia pélaina) mais, outre lévident symbolisme hermétique de ce mot, le terme désigne surtout lindistinction primordiale. Pour nous, donc, Pélasgos est le niom de la tradition hyperboréenne, de lHomme Universel, de lAdam Qadmon des traditions islamique et hébraïque. » Geticus, La Dacie Hyperboréenne, Pardès 2003..
Mise à jour du 27 mai 07 : « Les légendes relatives aux quatre royaumes
indiquent que lHyperborée comprenait plusieurs terres, plusieurs îles. En outre, il devait y avoir un centre, situé au pôle ou très près de celui-ci, siège du pouvoir suprême. (
) Le centre du continent polaire, la terre du milieu, était certainement ce que les Grecs désignèrent sous le nom de Thulé, les Toltèques sous celui de Tula, et que les Celtes retranscrirent en Tara, capitale du royaume du milieu. » Christophe Levalois, A la recherche de lHyperborée, 1984.
Étymologie*
Hyperborée vient du grec Hyperéa qui est en haut et borée vent du Nord, doù : pays du vent du nord, ou bien sous le vent du Nord : ce qui est la formule consacrée.
En effet, Borée le dévorant, était le dieu du vent du Nord, fils dAstraéios et dÉos (lAurore*) une océanide fille dOcéanos et de Géa.
Màj 17 août 06 : "Partir pour Thulé ce n'est pas seulement voguer vers l'île mystérieuse que les Anciens avaient sacrée terre de l'origine et de la sagesse, c'est aussi découvrir, au-delà du monde connu, le secret même de la vie.
Voguer vers le Nord, c'est retrouver le signe primitif du soleil et la foi de nos plus lointains ancêtres, les Hyperboréens. »» J. Mabire 06 : Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens, 1979
Nous verrons aussi dans larticle romancé nous parlant dUlysse* et Nausicaa, que lorsque celui-ci partit vers lAtlantide* boréenne, il remonta en cabotage sur son navire Argo (selon la technique habituelle aux Grecs) par les côtes dEspagne, puis traversa le golfe de Gascogne (Basconie) vers la Vendée et ses îles, la Bretagne, ses tempêtes et ses milliers de funestes écueils, pour sengager finalement dans une zone inconnue car interdite et, finalement, dut sur ordre contourner lIrlande jusquà la côte occidentale de la sombre Écosse !
Ce nétait pas une mince affaire pour un navire peu stable devant le roulis engendré par les vents conjugués aux marées et, de plus, pour un navire équipé dune voile carrée insuffisamment manoeuvrière pour remonter au vent lof pour lof2. Le plus sûr aurait été de piquer sur les Baléares puis de foncer droit sur les Îles Féroë (Béroé3), le tout en navigation hauturière. Là, un pilote assermenté par les Atlantes* boréens aurait mené un navigateur agrée aux Îles du Trèfle, ou Îles Vertes dHéligoland Le Pays Sacré* qui sont sous les Féroë cest à dire, littéralement : Hyper-Béroë
Borée !
« Daprès Willy et Marcel Brou deux chercheurs belges de formation scientifique (Le Secret des Druides) ce peuple dHyperboréens guidé par des rois prêtres se serait mis en route 3.500 ans avant notre ère, époque déterminée par des positions stellaires. Pour étayer leur thèse, nos chercheurs belges sappuient sur létude des directions indiquées par des alignement mégalithiques et les orientations de voies préhistoriques. Le centre de lîle de Sjaelland et la colline du Himmelberg (Mont du Ciel), en Jütland, semblent des points significatifs dune géographie sacrée à laquelle appartiennent, en particulier, le cromlech dAvebury (G-B), les alignements de Carnac (F), Héligoland (D), les ville de Trèves (D) et de Bavai (F) ainsi que de nombreux sites associés à la mythologie de Gargantua. » Raimonde Reznikov, Les Celtes et le Druidisme, Dangles, 1994.
« LÉrèbe, (lobscure région du Léthé)4, dans la mer des morts, hyperborée depuis longtemps tombée dans loubli, perdue dans ses inquiétantes brumes (Nibl)n dune éclatante blancheur qui, pour les navigateurs brille au loin. Ce sont ces brumes, depuis si longtemps évanouies, qui recouvrent notre propre passé européen. Elles aussi qui ont entouré de leurs voiles la naissance de la race nordique [
] les hommes du Niflheim, les Nibelungen du pays des Ases : il sera permis de présumer quainsi ils ont dû devenir anémiques, pâles, dépigmentés, blonds. » Otto H. Muck.
Pour les Grecs : Les Hyperboréens étaient tous les habitants du Nord de lEurope. Les Pélasges se disaient descendants de Pélasgos, né de la Terre Noire, père dHyperboréus.
Pour Hécathée d'Abdère, cité par Diodore de Sicile, lHyperborée était une île, Elixioïa (l'Île des Saules, Hélicé)n face à la Celtique, et qui possède un temple * d'Apollon* en forme de sphère (i.e. ayant une coupole, quon voit de loin, telle un phar(os) frison
)n :
« Pour nous, puisque nous avons estimé que lAsie du Nord 5 méritait un exposé, nous jugeons quil nest pas inopportun de parler de la mythologie* qui concerne les Hyperboréens. Parmi les auteurs de vieux récits mythologiques, Hécatée et quelque autres disent en effet que dans les régions qui font face à la Celtique, il y a une île qui nest pas moins importante que la Sicile. Elle est située au Nord et habitée par ceux qui sont nommés Hyperboréens parce quils sont au delà du souffle de Borée ; cette île a un sol fertile qui permet toutes sortes de productions, et un climat remarquable qui produit deux récoltes par an. Daprès les mythologues, cest là que Léto vint au monde et lon raconte cette légende à leur sujet : Létô, mère dArtémis et dApollon, leur père étant Zeus*, naquit sur cette île, et cest pour cela quApollon est honoré chez eux plus que tous les autres Dieux*. Ils Ladorent à leur manière et chaque jour ils chantent Ses louanges. Il y a sur cette île une Enceinte sacrée* magnifique et un Temple* consacré à Apollon*. Ce temple, orné doffrandes, est de forme sphérique (cest à dire couvert dune coupole : la Tholos6 tuilée de Thulé)n. Une ville se trouve aussi consacrée à ce dieu et la plupart de ses habitantes sont citharistes et jouent continuellement de la cithare dans le temple en adressant des hymnes7 au dieu pour glorifier ses exploits (cf. notre art. Sirènes*)n, aussi Apollon* est-il honoré chez eux plus que les autres dieux. Ils sont, pour ainsi dire, des prêtres dApollon parce que ce dieu est quotidiennement célébré sans trève par des chants et honoré de façon remarquable.
« Les Hyperboréens ont une langue particulière et des sentiments très favorables aux Grecs, surtout aux Athéniens et aux Déliens ; il ont conservé ces bons sentiments en héritage depuis lantiquité
»
« On raconte que des Grecs visitèrent cette contrée dHyperborée, et quils y laissèrent de somptueux présents avec des inscriptions votives tracées en caractères grecs. De la même manière, Abaris8, un hyperboréen, visita la Grèce en des temps très reculés, renouant ainsi les liens* damitié de son peuple avec ceux de Délos.
« On dit aussi que la Lune semble toute proche de leur île et quon y distingue un relief9, comme sur la Terre, et que le Dieu visite cette île tous les dix-neuf ans, période dans laquelle saccomplit le retour des étoiles à la même place dans le ciel ; cette période étant appelée par les Grecs Année Métonienne (cf. Astronomie*)n. À la date de ce retour, il joue de la Lyre et danse tout le temps, depuis léquinoxe de printemps jusquau lever des Pléiades, pour exprimer la Joie de Ses Succès. Et les Rois de la cité, Gardiens de lEnceinte sacrée, sont nommés Boréades étant les descendants de Borée (les fils de Bur)n et se succédant héréditairement au sein des mêmes familles.
« Le gouvernement de cette ville et la garde du temple sont confiés à des rois appelés Boréades, les descendants et les successeurs de Borée. » Diodore de Sicile, Bibliothèque historique II, XLVII., 1er siècle AEC.
Et Pline écrit, encore au 1er siècle de lEC : « Le pays des Hyperboréens se situe à la même hauteur que la Bretagne. Le jour le plus long y dure 17 heures10 (Hist. Nat. VI-39). Les Glaesaria (les îles de l'ambre*/ gläser)n que nous appelons Electrides (électron = ambre)n sont composées de 23 îles à proximité d'une presqu'île (Jütland)n. » Hist. Nat. IV16.
« Les Hyperboréens, Ceux qui habitent au delà du vent du Nord, étaient un peuple mythique*. Les Grecs pensaient quils coulaient une existence bienheureuse (dans les îles du même nom : makaron)n dans le Nord-Ouest lointain et inaccessible. Adorateurs dApollon* qui, selon la Tradition, passait chez eux les trois mois dhiver (car sa mère Léto/ la lune était née dans leur pays)JV. Des offrandes que lont croyait envoyées par ce peuple, arrivèrent au sanctuaire dApollon à Délos, à lépoque classique, en étant passées de cité en cité. Ceux (des Grecs) que les dieux* aimaient particulièrement pouvaient vivre après leur mort parmi les Hyperboréens (cf. Elfes*, Mânes* et Sirènes*)n. » Dict. Oxford. [Pour les (
)JV, cf. Dict. de Jean Vertemont].
« Les Grecs les considéraient comme un peuple primordial, associé à leur monde spirituel, puisquune tradition rapporte que deux vierges hyperboréennes Opis (Artémis, penser aussi à Eu(r)Ope)n et Argé, ou Hyperoché et Laodicé, étaient venues à Délos avec Léto, Apollon et Artémis, et moururent dans lîle. Par la suite, comme les deux jeunes filles nétaient pas revenues, les Hyperboréens auraient continué à faire parvenir leurs offrandes à Délos par des intermédiaires. Un certains nombre de légendes et de témoignages sur les Hyperboréens sont corroborés par les textes védiques (le Mont Mérou), avestiques (le Vara de Yima), celtiques (les quatre îles du Nord du Monde), et par lensemble des références de la tradition indo-européenne. » Dict. Vertemont.
La mythologie grecque nous rappelle dautre part que Héraklès, Britomartis, Castor et Pollux (les Elmer,in notre. art. Jumeaux*), ainsi que Lycaon, étaient les commensaux des Dieux" cest à dire les habitués de l'Olympe d'Hyperborée et, selon Pindare aussi (520-445 AEC) : « Héraklès a vu le jour en Hyperborée » !
Nous avons vu dans le tableau de l'article Atlantide* que les Hyperboréens sont identiques aux Phéaciens (Friesen), ce qu'Apollonios (au IIIème siècle EC) nous précise lui aussi : « Mélite, la belle, à offert Hyllos (un fils)n à Héraklès dans le pays des Phéaciens (Friesen/ Frisons)n ! »
D'après Hésiode, un Béotien du VIIème siècle AEC, les Hespérides étaient les quatre filles d'Atlas qui possédaient un arbre aux pommes d'or offrant la jeunesse éternelle aux dieux* Immortels. Elles habitaient à l'extrémité de la terre. Théogonie 517. (cf. la Déesse Idunn chez les Nordiques).
Au IIe siècle AEC, Apollodore nous rappelle que les pommes d'or ne se trouvaient pas en Lybie11 "comme certains l'ont affirmé", mais "chez Atlas, dans le pays des Hyperboréens" (Chroniques, II-5). Car :
« Atlas est debout, dans le pays des Hyperboréens ! » Apollodore.
Dans ces citations, nous trouvons l'Éridanos et les pommes d'or en Hyperborée ou dans les Hespérides, d'où nous concluons à l'identité des ces deux régions : elles sont "sous le vent du Nord ou sous la Borée" et "au couchant", ce qui nest pas contradictoire mais précise le lieu : au Nord-Ouest pour les Grecs ! Et c'est là que se conservèrent ces mythes jusque vers le XIIème siècle et que Snorri Sturlusson les remit en forme dans l'Edda littéraire : ainsi la déesse germanique « Idunn(a) détenait dans son panier des pommes d'or procurant la jeunesse éternelle (à la société des dieux : par la sagesse de leur comportement !)n. Tant que les Dieux en mangeaient, ils restaient jeunes » et leur civilisation se maintenait
Mais la Grande Submersion de cette Atlantide* boréenne survint et tous devinrent alors "Gris" (ce que les Doriens appelèrent les Grées, les Vieilles
grises), couverts de "limon" (pan)12 et ce sont ces grises Grées qui donnèrent leur nom à leurs descendants, les Grecs.
Avec la Mythologie, précisons un point : « à Délos, à Delphes, les garçons et les filles offraient leurs cheveux sur la tombe des Jeunes Filles sous l'olivier
» James G. Frazer, Le rameau dor, Laffont, 1981.
Et leur nom nous est connu ! C'est Hécaerge, "tire au loin" et Opis, "regard" ou "visage" ou la terre/ patrie (Europe : beau visage ou large regard ou la belle terre) dans lesquelles on peut voir les gémeaux Apollon ou Britomartis et Artémis :
Nous pouvons lire par ailleurs : « Ces Jeunes Filles étaient mortes dans l'île après avoir apporté du pays des Hyperboréens, bien loin dans le Septentrion, l'offrande de la récolte, enveloppée dans de la paille de froment13. Dans l'opinion populaire elles étaient les représentantes mythiques de ces bandes d'adorateurs qui, chaque année, apportaient à Délos les gerbes dorées avec des danses* et des chants. » Frazer (cf. les Théores transport).
La mythologie nous dit aussi que Létone14 se change en louve et arrive dHyperborée, contrée des loups (Fenrir ?)n, pays du froid de la lune ou soleil des loups fuyant la colère dHéra15 (du marais) ! (tout comme Anubis en Égypte)
Ce loup° associé au dauphin nous ramène à Apollon* le Lycien, ou dieu-lumière (de Lukios, lukos lumière et loup, et aussi Lug) et, dans la Mythologie, « Apollon se métamorphose en loup pour séduire la nymphe Cyrène reine souveraine, experte en harnais, fille dHypsée du pays élevé (cf. rocher dHéligoland/ Olympe) le roi des Lapithes (ceux des éclats de silex ou Ceux des mégalithes?) lui même fils de Penée (de la Tête ou du Chef < celtique Pen) qui est le fleuve-dieu, et de la naïade Créüse être souverain, fille dOcéanos et de Gaïa la terre »
Il y ici un embrouillamini mythologique (littéraire) ; en fait Apollon tue le serpent Python le serpent de Midgard pour les Nordiques cependant que Dryopée (le Pays des Chênes ou de la Connaissance) donne naissance à un serpent-fleuve : était-ce la Grande Submersion/ Déluge* de Deucalion/ Hydre de Lerne/ Gigantomachie/ Ragnarök ou le reflux du raz-de-marée revenant du fin fond de la Baltique ?
« Typhon fut, dit une légende, élevé par le serpent Python, que combat et tue Apollon* par la suite : Typhon et Python sont un seul principe. Une inversion du T et du P différencie les deux nom. De même, souvent, Apollon apparaît comme le double de Zeus (
) Avant le triomphe des Olympiens (cf. art. Dieux*), Typhon réussit à enfermer Zeus au sein dune Caverne. Il coupe les muscles et tendons du Maître de lOlympe et les dissimule à lintérieur dune outre en peau dours (arktos)n, allusion au pôle. Le dragon* femelle Delphyné, éponyme de Delphes, le garde. Sur le symbolisme* de la Caverne, cf. Guénon, chap. 29 à 34, in Symboles fondamentaux de la science sacrée.
« Défaite momentanée de la lumière. Obscurcissement du principe créateur dans le monde. Puis, le fils de Kronos reprit la lutte et parvint finalement à anéantir le démon (grec Daimon, cf. art. Dieux* et Daimons)n. Le sang des blessures de ce dernier, coulant sur le mont Haemus, situé au nord de la Grèce, résidence de Borée analogie explicite avec lHyperborée fertilisa la terre primordiale.
« Cet épisode est à mettre aussi en relation avec les vertus attribuées au sang du Dragon* dans lequel le héros doit se baigner. Ainsi, dans la tradition germano-scandinave, Sigurd et Fafnir. De même, Héraklès avec le Lion de Némée et, de façon un peu différente quand aux effets, avec la tunique de Nessos. » C. Levallois, La Terre de Lumière, Le Nord et lOrigine, Pardès, 1985.A
On dit aussi que « le dieu solaire se changera en tortue (lîle basse Atlantide*/ Héligoland)n, pour séduire Dryopé loiseau-pic, la nymphe du chêne, avant que de devenir serpent. » Daprès Les Métamorphoses dOvide.
Clément dAlexandrie avait déjà assimilé lÉlysée à lHyperborée !
Héraklès, qu'on traduit souvent par "gloire d'Héra" (mais cela pourrait aussi signifier "Héra, du Nord" ou Marais du Nord), était un Oracle (<Héraklès) un divin devin pour notre ami Euphronios Delphyné).
Dautre part, on se rappelle que Héraklès déroba la Biche Sacrée* dans le Temple* de l'Apollon* de Delphes. Cest depuis ce rapt quil porte sa peau, la Nébride, sur lépaule car, auparavant, cétait une peau de loup, signe de son initiation dans lOrdre initiatique du Loup16.
On se rappellera qu'Héraklès17, le héros des Doriens, avait conduit Néréus jusqu'à l'Eridanos/ Eider et lui avait dévoilé le secret du chemin qui mène aux Hespérides°", ce "pays du couchant" qui s'écrivait anciennement "Vesperides", les îles de l'Ouest/ West, là où officiaient les Vestales d'Hestia/ Héra
du Marais (et ainsi, tout en brodant, nous aurons bouclé la boucle)!
« Mêmes accents de Pindare (Xème Pythique) à propos des Hyperboréens : La Muse jamais ne quitte leur pays ; partout choeurs de jeunes filles (cf. art. Sirènes*)n, lyres sonnantes, chants de flûtes, cheveux noués de lauriers dor, festins, gaieté. Pour cette race sainte, ni maladies, ni vieillesse. Ignorant le travail et les combats, ils vivent protégés contre Némésis18 justicière
» Levallois Christophe, La Terre de Lumière, Le Nord et lOrigine, Pardès, 1985.
« Apollon, tout comme Horus,
ne personnifient pas le Soleil physique,
mais la Lumière spirituelle
»
Christophe Levallois.
Les Étrusques : Ils vénéraient aussi une nymphe nommée Végoia, ou Bégoé, qui communiqua sa science à un humain nommé Arruns (Arion pour les Grecs, prénom Arhuns en Suède ; Arhon chez les Ebro ?) : ce fut le nom d'un roi ou dun grand prêtre de Clusium-Chiusi (I) de la ligue des douze. Oserons-nous trouver une parenté entre Bégoé et Féroé ? Eh, bien oui : nous nhésiterons pas un instant !
Les Romains : Dans les dénominations latines de nos cartes anciennes, ces îles étaient nommées les Frésiae Insulae (Îles de Frise) ! Et lon peut aussi lire que Latinos, le roi, était fils dHercule et dune Hyperboréenne nommée Pallantô (palla-antô, pal+Antée Å Pallas Athéné).
« Les Hyperboréens ne mouraient pas vraiment, mais se transformaient en génies protecteurs (cf. art. Dieux*)n ainsi que lindique ce passage dHésiode : « Depuis que le sol a recouvert ceux de cette race, ils sont, par le vouloir de Zeus puissant, les bons génies de la Terre, gardiens des mortels, dispensateurs de la richesse : cest le royal honneur qui leur fut départi (cf. aussi art. Elfes* et Mânes*)n.
« Le culte des anciens dérive de cette croyance, comme lexplique Évola :
ce nétait pas le mort en soi, mais le mort conçu comme une force qui subsiste, qui continue a être présente dans les couches profondes dune lignée et dans le destin* dune famille, dune gens ou dune race vivante et à agir positivement sur cette lignée (
) le mort est uni aux vivants, non comme simple énergie de la race, comme le vie du sang, mais transfiguré, comme un principe lumineux qui a pour corps la flamme rituellement allumée au centre de la maison patricienne (La vision romaine du sacré*, dans Symboles et mythes de la tradition occidentale, Arché 1980). » Levallois Christophe, La Terre de Lumière, Le Nord et lOrigine, Pardès, 1985.
Disons donc quelques mots dHercule ce natif dHyperborée : sur un vase étrusque de Volterra du IVème siècle AEC on voit une grue sacrée tenant un ruban/ bandelette en son bec. Elle combat un pygmée (haut comme le poing ou le coude, cf. le mythe de Tagès/ Tarchiès et le Mimir nordique) et elle semble le lier*. Mais, peut-être est-ce Héraklès Pan quelle est en train de soigner avec une bandelette/ étole comme Isis soignant Osiris. Prenons donc gare à liconotropie dénoncée par Graves.
LHercule romain est le successeur (ou le cousin) de l'Hercle des Étrusques qui combat au côté de Menvra/ Athéna (Assina) lors de la Gigantomachie/ Ragnarök. On les trouve tous deux en couple dans les fouilles de San Omobono, un ancien sanctuaire consacré à Hercule et dont le nom, "l'homme bon", nous amène par des formes septentrionales telles que l'anglais good et l'allemand gut aux noms du dieu Bon : God, Gott, le Bon Dieu
Hercule était réputé avoir "fondé Alésia" (Diodore et Denys), ce qui prouve pour le moins que notre Alésia était une des neuf villes gauloises fondées en souvenir d'une Grande Alésia engloutie : lÉlysia nordique (Hélixioia/ Hélicé devenue Champs Élysées après la Grande Submersion boréenne). Ce nom Alésia signifa secondairement "forteresse-sanctuaire", ce qui était en fait la description de notre cité des élus", un Walburg donc. Il existe dans notre pays 4.000 sites portant un nom pouvant suggérer Alésia après décryptage
Des Gaulois ? Selon Jean Richer (Le Retour dApollon), « Les Hyperboréens seraient les Gaulois ou Kelt dOccident, brittoniques, et les Kymrios ou Gaulois dOrient (goïdéliques)19
»
Pour les Hindous : « Le Soleil, lorsquil éclaire le pôle, ne se lève pas à lest et ne se couche pas à louest, comme partout ailleurs, mais semble tourner autour dun axe invisible, les constellations faisant de même. Deviennent alors compréhensibles des phrases décrivant cette particularité.
« Indra, dieu védique, identifié ici à Surya, le Soleil, est dépeint faisant tourner la vaste étendue comme les roues° dun char. Cette même divinité maintient séparés la Terre et le ciel comme les deux roues dun chariot sont supportées par lessieu 20. Les aubes également, comme le montre cette adresse :
« O (aube) nouvelle ! continue à tourner comme une roue21. Le texte suivant de Rufus Festus Avienus, poète et géographe latin du IVème s. EC, contient des indications analogues (C.Levallois, La Terre de Lumière, Le Nord et lOrigine, Pardès 85.)
La fin de lHyperborée :
Le texte le plus clair sur la fin de lHyperborée se trouve dans lAvesta, le livre sacré* du Mazdéisme iranien, dans la partie intitulée vendidad. On y lit que le pays originel, lAiryana-Vaejo, où habitait Yima le premier homme (ÅYmir chez les Nordiques), fut recouvert par la glace et la neige :
« Voici que sur le monde matériel vont fondre les hivers de malheur22, apportant le froid dur et destructeur; voici que sur le monde matériel vont fondre les hivers de malheur, qui feront tomber la neige à gros flocons (
) Avant cet hiver, le pays portait des pâturages, avant que les eaux ne leussent inondé : mais après la fonte des neiges, on considérera comme une merveille, Ô Yima, dans le monde matériel, un lieu où lon apercevrait seulement la trace du pied dun mouton. »
Màj 23 avril 04, Les griffons dHyperborée : Cet animal fabuleux, mi-lion mi-aigle, semble associé au mythe dHyperborée. Cest Hérodote qui, le premier, évoque les griffons qui montent la garde aux frontières du pays des Hyperboréens « dont le territoire sétend jusquà la mer » Histoires, Ve siècle AEC.
Renaissance du mythe des Initia* ?
Màj proposée par note adhérent fdes@ (Lyon) : « Tout ce qui est scientifiquement inexact, arbitraire, fantastique et asymétrique dans luvre de Wirth ne doit pas cacher la force du mythe* qui anime et dirige lensemble, sa signification profonde et son caractère de nécessité face aux problèmes cités. (...) Dans ces adaptations arbitraires de Wirth, il faut bien distinguer la valeur et la signification de la thèse arctique (ou, comme nous préférons lappeler, hyperboréenne) en elle-même, car le domaine auquel elle appartient est bien différent et a une bien autre dignité que ces reconstructions artificielles de chercheurs contemporains reconstructions cependant non exemptes dintérêt comme symptômes et comme obscurs pressentiments dune vérité. » Julius Evola, Le mythe du sang.
Quelle est donc cette culture éclatée qui est la nôtre et qui nous amène depuis des siècles à lire une bribe de ci, de là, chez lun, chez lautre de ces auteurs sans jamais avoir su (ou pu) agglomérer toutes ces données comme un statisticien trace un simple nuage de points avant den déduirer une courbe et la loi physique qui la sous-tend avant den concevoir une hypothèse ou den déterminer les lois que présent notre intuition ?
Màj 17 08 06, vu sur <Migration Atlante> : « Un courant des peuples venus du Nord descend toute lItalie, après être passé par le col du Brener. On trouve indiscutablement les traces de ces Atlantes* dans la vallée de Val Camonica, où plus de sept mille dessins rupestres sapparentent étroitement, par la technique de gravure et les motifs, à ceux retrouvés dans la province de Bohuslan en Suède. Les Atlantes continuent leur longue marche vers le sud. Ils arrivent en Sicile. Désormais, lÉgypte se trouve encerclée par les Nordiques qui lattaquent à la fois par la Lybie et par la Syrie [Canaan]. »
Màj 17 août 06, vu sur Proxima Thulé 5 : « Mmes Else Roesdahl et Marie Stoklund ont fait un exposé sur la fascinante découverte dune inscription runique* gravée sur un crâne de morse (provenant sans doute du Groenland) qui est conservé au musée Vert du Mans. »
Peut-on ici risquer une conclusion ?
Hyperborée signifiant en grec sous le vent du Nord, donc protégé des vents douest, il faut donc chercher au nord-est des Îles Britanniques
une ou des îles bénéficiant de cette particularité et ainsi trouver
Héligoland !
Jurgen Spanuth à donc raison de situer son Atlantide* autour du Rock dHéligoland dont la signification, le Pays Sacré*, ne laisse dès lors plus guère de doute !
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2/ THULÉ
« Thulé
Là, comme des chariots du pôle,
Sapproche à nous toucher le feu apollinien.
Dans la nuit lumineuse,
La roue du Soleil brûle dune flamme continuelle.
Le jour clair se voit introduit
Par la nuit non moins claire.
Car le Soleil tourne sur loblique pivot du monde
Et tout droit sous lui envoie ses rayons,
Comme il est plus près de laxe occidental.
Jusqu'à ce que, de nouveau,
Ses coursiers haletants,
Dans les parties inférieures et invisibles du ciel,
Les reçoivent le Notus. » (le vent du sud)
(Description de la Terre)
« Et de ce pays de l'éclairement, ils descendirent vers les terres d'en bas,
les terres d'obscurité, pour y apporter la lumière ". »
Snorri Sturluson, l'Ynglinga Saga.
Contrée nordique mentionnée pour la première fois par Pythéas au quatrième siècle AEC lors de son exploration au large des Îles Britanniques. Pythéas a précisé que ce pays se trouvait à six jours de navigation à voile de la Grande Bretagne et quon y voyait le soleil de Minuit : il pourrait donc sagir pour lui de la Norvège ou de lIslande. Cependant J.Y. Guillaume précise dans son livre Des Runes et des Étoiles (Cahiers dÉtudes Cathares, Perpignan, modifié et réédité par Dervy 1995) :
« Ultima Thulé est le nom donné par Pythéas, le navigateur Marseillais/ Phocéen en -340, au fjord Norvégien de Trondheim (à hauteur des Féroë). Il fut ensuite attribué par erreur à lIslande par le moine copiste Dicuil. Mais, il fut attribué aussi aux Shetlands ainsi quaux Féroé23.
« Thulé, lhyperboréenne Île au delà du Temps. Demeure des Immortels et des Élus de Fimbulthul et la vôtre, un jour, peut-être, si vous savez barrer votre Navire au delà des icebergs et des tempêtes de votre mental. Et nallez pas croire quelle ait été lapanage des Grecs et des Germains* : chacun partout pouvait latteindre et lÆgyptien la connaissait aussi, lui qui lappelait Benben ; et cette Île surgie des eaux du Noun céleste et sur laquelle loiseau Phnix avait, à lAube des Jours, pondu lEmbryon dOr duquel le monde était éclos. Cet Oiseau Phnix, Héron cendré24 des Ægyptiens, mais à Délos, un Cygne immaculé glissant comme une étoile au ciel au fil des eaux de la Voie Lactée tout au Nord du monde, et juste sur le cercle du pôle25
« Et cétait bien là, la grande Délos du Ciel que Poséidon* jadis avait fait surgir de la Mer et se fonder, nous disent les vieux récits, sur une Colonne surgie des Profondeurs afin que Létô puisse enfanter hors datteinte de Python
« Et ce furent Artémis et Son Frère Apollon, le Seigneur Pythien, Maître du Chaudron, de lHolmôs ou du Graal*, et qui naquirent tous deux, comme Létô, sur cette Île au delà des regards que les Grecs nommèrent lÎle-batie-par-le-Ciel et nous Thulé, la Bienheureuse
»
Mise à jour 24 avril 04 : Voulez-vous lire maintenant un petit extrait de lexcellent site <marseille.pytheas.free.fr> histoire de vous donner envie de le visiter ?
cliquez sur [pytheas.pdf] et retour ici.
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Étymologie*
Le terme Thulé semble inexplicable par les racines germaniques. Cependant il figure dans leur textes sous forme de Thulur catalogue et Thular énumération (saga). Mais Thula en vieux germanique et Thulr en vieux norois ont le sens de poète*, chant, proser. Le surnom Fimbulthulr est un attribut de Wotan*, ce qui nous amène évidemment à Thuler qui signifie initié* et cest beaucoup plus évocateur : Il est le Suprême Initié ! Remarquons aussi le verbe gotique thulan ramasser qui nous fera penser à nouveau à Wotan le Fimbulthuler, linitié-initiateur qui ramassa les Runes* secrètes au pied de lArbre* du Monde (cf. art. Irminsul*).
Mise à jour du 19 août 06 : Thulé : Françoise Le roux et Charles Guyonvarch apportent probablement la réponse . Le nom de Thulé serait de provenance celtique car dérivant du mot tularch et signifierait essentiellement trois choses. Tout dabord, le tenne désigne une prairie envahie par leau, autrement dit une terre très verte. Limage suggère un lieu marqué par la fécondité, labondance*, donc évocateur de 1Age dor. En second, le terme désignerait lumbon dun bouclier, cest à direTulach : il sagirait dun lieu élevé (à rapprocher du mot turet qui, en ancien français désignait une colline, une éminence. Cf Lexique de I Ancien Français, par Fréderic Godefroy, Champion, 1978, p. 523) méritant même le qualificatif de haut-lieu car voué au sacré*. Une hauteur qui, pareillement que pour certains tertres lors de la Samain, souvrent sur ce que les celtisants dénomment 1Autre Monde magique*. Un monde parallèle au nôtre et où demeure le peuple fée de la déesse Dana incarnant lAge dOr. Comme on le voit, le terme de iulach devenu Thulé reconduit à limage de la montagne sacrée et, de la sorte, à la notion de Tradition primordiale. Notons aussi que la localisation [sub] polaire du Centre suprême est également présente dans les traditions sémitiques. Cest ainsi que le Livre dHénoch parle de lArbre de vie planté « du côté du Nord, dans un lieu saint ». De plus, il est question dun territoire «entre le nord et lOccident» désigné comme «le séjour des élus et des justes »( Retenons cette notion de justice* qui correspond à la dyké souhaitée par Zeus. Notons en passant que le nom grec de la justice personnifiée, Thémis, est à rapprocher de la notion indoue de Dharma) L. Delaporte, J. Françon, R. Legris, J. Pressoir, éditions Arché (Milan, 1975), p. 66. »» PP-Sansonnetti, La quête du graal et la tradition primordiale, in revue Hyperborée N° 1 (ßiblio)
En vieil anglais on a Pyle, Pyla, Tile doù lon a pu inférer quelle était la plus septentrionale des îles Shetland qui se nomme Unst. Mais quand on connaît le climat quil y fait, on pense plutôt au pays dÉole !
Dautre part, Nigel Pennick (Magie du Nord, Pardès) nous dit « Thulé (est) un toponyme signifiant le lieu où les personnes sont forcées de retourner » (?) Ceci nest évident que si ce lieu est devenu lAutre-Monde, leau de là dans la langue des Oiseaux ! Ou si cest celle quon appelle lÎle des Tournants ou lÎle Tournante !
En hittite : Pour faire bonne mesure, citons aussi le hittite tallia26 qui signifie invoquer les Dieux ! (Rudolf Simek, Dictionnaire de la mythologie germano-scandinave, Porte-Glaive, 1996.
En indi : notre Thulé est lîle blanche : en sanscrit, Tulâ signifie balance ½ (René Guénon, Le Roi du Monde, Gallimard), elle était la patrie dorigine de Thémis (règle), la Justice* : « la balance au-delà du signe zodiacal évoque une constellation polaire : La Grande Ourse et la Petite Ourse ont été assimilées aux deux plateaux dune balance. Et cest du pôle que repose effectivement léquilibre de ce monde. On retrouve donc le symbole nordique primordial. » X@ màj 13 août 06.
« Les deux plateaux de la balance céleste étaient figurés par la Grande et la Petite Ourse. Le texte du rituel des sociétés secrètes chinoises27 ajoute que la balance de la Cité des Saules est magnifique et brillante, comme les étoiles et les constellations dont elle est effectivement le reflet au pied de laxe cosmique. En outre le nom sanscrit de la balance est le même que celui de la terre sainte primordiale, située dans lhyperborée, cest à dire (près du) pôle. » Pierre Grison, Dict. Symb.
Comment ne pas penser ici à lIrminsul* ?
Màj 17-8-06 : « Samivel voyageur et alpiniste chevronné, dans son livre lOr de lIslande propose une origine celtique : Thual, ce qui veut dire la Terre du Nord. »
Parentés : Voici quelques mots phoniquement parents qui donneront à réfléchir : Dorien : Tholos, petit temple* rond à colonnade comme celui de Basileia. Télé loin, comme dans Télépylon le lointain portique (Pas de Calais?). On a aussi tellure et tellurique
qui se rapportent à la terre-patrie archaïque ! Et le Celtique : Thual qui signifie terre du Nord, comme confirmation
Mais, si on suppose une prononciation en ssulé, on remarquera : Thula, langlais Soul âme, en ald, Seele ; lald Säule et le norois Sul-pilier : Irminsul*. Miais au sel des Salasses*, à la Thalassa des Grecs
Au Moyen Orient tardif : « Au XIIIème siècle, Ibn Arabi, initié à la science chaldéenne, prétendait que la Balance avait été le premier signe à régner sur le monde, mais déjà, un millénaire plus tôt, Ptolémée faisait dire la même chose au dieu Esculape. » Raimonde Reznikov, op. cit.
En Grèce : la balance est fille dOuranos ciel, et de Gaïa terre, elle est lemblème de Saturne28/ Cronos (!)
Thulé, « Cest une grande île de glace29 , située dans le Grand Nord où vécurent des hommes transparents. » Hérodote.
Ogygie & Ortygie : « Plutarque membre du collège sacerdotal de Delphes° situe lîle dOgygie vers louest de lEurope*, à cinq jours de navigation (in La Face cachée de la Lune). Et « Strabon dans sa Géographie localise Thulé à six jours de navigation de la Bretagne, rapprochement frappant.
« Selon Plutarque, il existe trois autres îles, plus à louest, où pendant lété les nuits durent à peine une heure. Sur lune delle Kronos° dort. Cela est à comparer, dans la mythologie celtique, aux quatre îles du Nord du monde doù viennent les Tuatha Dé Danann, tribu divine qui a colonisé lIrlande.
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Màj 27 janv. 06 : À mon humble avis, on confond depuis bien longtermps et sans cesse lidée dune île des bienheureux qui est Thulé vers le 66ème degré de latitude et lUltima Thulé, le qualificatif est dimportance ! qui est le cercle polaire où lon voit la Mer cronienne, congelée, et le soleil de minuit tourner TOUT AUTOUR de lobservateur à la période du solstice dété, doù sa localisation terrestre vers Trondheim !
Ne conviendrait-il pas den finir avec cette confusion
aussi ridicule que contradictoire ?
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Car
Thulé était « lîle des bienheureux [makaron en grec]n, au bord des tourbillons profonds de lOcéan, Héros fortunés pour qui le sol fécond porte trois fois lan une florissante et douce récolte30. » Hésiode, Les Travaux et les Jours.
Mais, Sénèque le jeune (4-65 EC) semble, dans sa tragédie Médée, prophétiser la re-découverte de cet ancien monde :
« Ogygès, Ogygos ou encore Ogugos désigne un roi grec dune époque très ancienne, sous le règne duquel aurait eu lieu un déluge* antérieur à celui de Deucalion
« Toujours dans la tradition de la Grèce antique, il est également fait référence à une autre île, Ortygie, au nom proche dOgygie, où Léto accoucha dArtémis et Apollon. Ortygie signifie Île aux Caille qui symbolise laurore de lannée, le printemps. » C. Levallois : lépoque ou ce passereau remonte au nord de lEurope
En Irlandais le mot Thulé semble avoir muté en Tara31 , la capitale des Tuatha de Danaan (> les Dananéens
Danois).
Le signe zodiacal runique* équivalent à cette Balance ½ est très intéressant, nous lavons vu en détail dans la symbolique du Mai, cest :
Ce signe Odhallir piqué dans le couché sur le sol : où lon reconnaît lIf (thuya, thullia), larbre cosmique notre Arbre de Mai laxe du monde qui passe par les pôles, et dont la polaire est le clou° ; et le dragon Chtonien Z qui est la terrible Nidhögg ou Wurm rongeant la triple racine (qui plonge au plus profond du froid de Niflheim) jusquà faire sécrouler lIf Sacré, lIrminsul*/ Yggdrasil et tout le ciel étoilé dOuranos avec lui :
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Màj du 26 avril 04 : Puisque nous en étions à parler des Runes*, voulez-vous lire maintenant un court, mais très intéressant article vu sur le site de <contrepoint> ?
Cliquez sur le bouton [thul-rad.pdf] / RT, et retour dans notre article !
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Au Moyen-Âge :
« Il mouvrit les yeux sur limportance de la nordique Thulé, du Groenland, qui sétendait là comme un pont vers les territoires
« Ce monde-ci nest pas tout le monde, comme il me la lui-même enseigné à lheure de sa mort. Ce monde comporte un arrière monde, une pluralité de dimensions, que le domaine où se meut notre corps, que notre espace ne couvre pas : le Groenland a sa réplique lui aussi, tout comme jai la mienne
au-delà ! Groenland ! Ne serait-ce pas Grüne Land, la Terre Verte ? » Gustav Meyrink, LAnge à la fenêtre dOccident, 1927.
Remarquons quil y a là inversion : en recherchant Vinéta, les Vikings on nommé Vinland lce pays vert découvert à louest et, en recherchant lîle Verte, ils ont nommé le Grønland, tout comme Alexandre est parti vers Éos, laurore, la Perse
Une figure imagée du souvenir de Midgard qui, pour nous est Thulé : le concept de ville close, lHortus Conclusus, qui se retrouvait à travers le mythe* de fondation de Rome (cf. art. Romulus*), est présent dans les médiévaux jardins enclos, typiques des tapisseries et gravures de la mode des Dames à la Licorne* !
En jouant avec les étymologies* et les clés phonétiques (comme le faisait souvent Paul Le Cour), on peut interpréter différemment certains textes, par exemple celui-ci de Wolfram. von Eschenbach :
« Dans la poussière de Tolède,
Guyot le maître de haut renom,
Trouva en écriture païenne enchevêtrée,
La légende qui touche à la source des légendes.»
« Comme la racine Tul se retrouve dans pas mal de noms, Toul, Toulouse, Tolède, la Tula aztèque et, bien sûr, la Thulé hyperboréenne, on peut relire cette célèbre strophe dune toute autre manière : Dans la poussière de Thulé
« Les troubadours initiés*, un peu païens* et/ ou un peu cathares, écrivaient souvent d'une manière codée. Je ne sais pas si Eschenbach l'a fait exprès, mais j'ai envie de le croire
Et, bien sûr, il y a déjà pas mal de monde qui a remarqué la parenté entre Asgard et Agartha » nous écrit un correspondant @ du site R&T.
Tout à fait daccord avec lui mais, pourquoi ne pas pousser lavantage :
« Dans la poussière de Thulé,
Guyot (Gouillon) le Maître initiateur, le Grand Ase de haute renommée !
Trouva en écriture runique cryptée,
La Saga primordiale qui vient de la Source de Mimir :
Les archaïques Tables dOr ! »
car, je suis pour ma part certain que ce Minnesänger de grand renom, ce chanteur de la mémoire (Mimir) savait très bien ce quil disait et comment il fallait le dire dans un monde mono-idéologique devenu terriblement dangereux (cf. nos art. Gioïa, la Joie des Troubadours*, mais aussi Église*) !
Lieux dits :
Tulle qui a donné son nom à un tissage bien particulier (une voilette qui cachait le visage de Pénél-ope) ; et probablement aussi au nom générique de la toile par le ou parallèlement au latin tela ; Toulouse capitale de la Wisigothie des Goths Savants avant quAlaric II le catholique arien soit tué à Vouillant par le Païen Clovis au profit des catholiques romains et que, par suite la Gothie glisse vers lEspagne par la Catalogne/ Cataluña (dont le nom vient des Goths : elle sappelait la Gothalania < Gothaland)
et la (V)Andalousie (le pays des Vandales) pour sétablir finalement à Tolède, pays où il y existe aussi une ville du nom de Tolosa. Sans oublier notre bonne ville de Toulon dont la colline un ballon/ observatoire solaire qui domine cette cité salyenne sappelle le Faron (cf. Pharos
phare des Frisons) !
Des transfuges dans le Nouveau Monde ?
Il est curieux de constater la présence de certains signes et vocables de nos mythes jusquen Amérique centrale : le Svastika* sacré*, Tula la capitale des toltèques, Aztlan la terre du milieu des eaux, Quetzalcoatl, le dieu blanc et solaire débarqué dun bateau. Quels réfugiés de la Grande Submersion boréenne y avaient apporté leurs mythes* ? Car « cest du Nord, du pays de Tulla ou Tullan, que seraient partis pour se rendre au Sud, les ancêtres des anciens Mexicains, les Toltèques car la glace sétait imposée et le soleil avait disparu de leur terre originelle, le Paradis* de leurs héros. » On comprend mieux que dans leur nouvelle patrie ils aient rendu un culte au soleil retrouvé
(cf. Jacques de Mahieu : Drakkars sur l'amazone, Copernic ; L'Agonie du Dieu Soleil, Laffont ; et Le Grand Voyage du Dieu Soleil, Ed. Spéciales).
Et, plus étonnant encore : « En 1925, une grande partie des indiens Cuna se soulevèrent, ils tuèrent les gendarmes de Panama qui habitaient sur leur territoire et fondèrent la République Indépendante de Thulé, dont le drapeau est un svastika* sur fond orange à bordure rouge. Cette république existait encore à la date de parution. » René Guénon, Chronique Géographique du Journal des Débats, 22 janv 1929.
Màj 5 nov. 03, proposée par notre adhérent de Lyon < fdes1@ > :
« La main de Tyr na pas été son seul sacrifice. Thulé fut effacée, ou cachée, pour préserver le germe sacré, car Thulé était la quintessence du Nord. Et une part du prestige de Tyr fut oubliée avec Thulé. Mais les enfants de Thulé gardent des réminiscences et la force de Tyr plane sur tout le domaine nordique et imprègne ses descendants.
« Il semble bien que Tyr ait été le dieu* suprême de Thulé. La demeure céleste de Tyr est lÉtoile Polaire, reflet du centre sacré* terrestre. Tyr a souvent été nommé l Etoile du Nord et Thulé est la terre sacrée Heilige-Land. Thulé nest autre que lAtlantide du Nord. Et si Tyr est le dieu suprême de Thulé, le svastika* dextrogyre lui est doublement lié car il indique le mouvement de rotation de lUnivers autour du centre, lÉtoile Polaire (car) le swastika dextrogyre nest pas un fléau de destruction mais limmémorial symbole du tourbillon créationnel dont Tyr est le fils et le pivot :
Suivre les chemins de Thulé cest marcher dans la Voie des Dieux,
Retrouver sa polarité, son axe de Vie.
Les chemins de Thulé sont ceux du dépassement de soi-même,
La quête de ses racines et de lauthenticité. »
Marie des Bois, Les chemins de Thulé, 2003, <contact@crevetabous.com>
Note de fdes1 : En ce qui concerne Tyr, "dieu* suprême", elle a sans doute raison, puisque Odhin est venu plus tard.
N. < r.t > : Cest même certain : Odhinn/ Wotan* fut, parmi les Ases, Le Grand Ase, lAncêtre Ur-Ahn de tous les Sages et Mages du septentrion et, finalement parti au firmament/ Panthéon Hag-all avec notre gracieux Souvenir, il fut divinisée et reste le Patron, le Modèle et la Voie de tous les Païens du Nord, ses enfants :
Géniale et poétique Marie des Bois !
-MARIE DES BOIS, Les Chemins de Thulé Saga du Neuvième Anneau, Cercle Beltane, 2003, 144 pp. format 21 x 29,7, nombreux dessins de rêve, sur papier luxe crème. 25,50 ¤
Cartes postales issues des ouvrages de Marie des Bois dessinées par Joël Bernabel : 16 grands modèles (14,5 x 21 cm) issus des ouvrages de Marie des BOIS les dessins au crayon sont superbes et très évocateurs.(traditions celtique et nordique) 2¤ / Librairie Le Grand chêne.
SUPPLÉMENTS
LE ROI DE THULÉ
(Chanson traduite du Faust de Goethe (click!)
Il était un roi de Thulé
A qui son amante fidèle
Légua, comme souvenir d'elle,
Une coupe d'or ciselé.
C'était un trésor plein de charmes
Où son amour se conservait :
A chaque fois qu'il y buvait
Ses yeux se remplissaient de larmes.
Voyant ses derniers jours venir,
Il divisa son héritage,
Mais il éloigna du partage
La coupe, son cher souvenir.
Il fit à la table royale
Asseoir les barons dans sa tour;
Debout et rangée alentour,
Brillait sa noblesse loyale.
Sous le balcon grondait la mer.
Le vieux roi se lève en silence,
Il boit, frissonne, et sa main lance
La coupe d'or au flot amer !
Il la vit tourner dans l'eau noire,
La vague en s'ouvrant fit un pli,
Le roi pencha son front pâli...
Jamais on ne le vit plus boire.
Gérard de Nerval
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Màj du 25 avril 04 : Voulez-vous lire maintenant un article de Claudio Mutti, sur lHyperborée ? Cliquez sur [hypemuti.pdf] et retour automatique ici !
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..Mise à jour du 2 août 02 : Voulez-vous lire maintenant un ensemble de citations
assemblées par notre visiteur fdes1@ : Hyperborée et Thulé ?
Cliquez sur ce bouton > [hypertul.pdf] et retour automatique ici !
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Mise à jour du 25 avril 05 : Voulez-vous lire maintenant quelques pages
extraites des compilations de Solinus concernant lHyperborée ?
Cliquez sur ce bouton > [hypsolin.pdf] et retour automatique ici !
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Mise à jour du 29 juin 05 : voulez-vous lire maintenant un remarquable article de
Ralf Koneckis sur L'Astronomie des plus anciens Indo-Européens *?
Cliquez alors sur ce bouton [mytastro.pdf] /RT et, retour automatique ici !
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.Mise à jour du 25 avril 05 : Voulez-vous lire maintenant un article de
Felice Vinci : Homère dans la Baltique
Cliquez alors sur ce bouton [ultimthu.pdf] et retour automatique ici !
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.Mise à jour du 28 avril 0§ : Voulez-vous lire maintenant un article de
Axel Famiglini : Le Mystère de Thule et des Hyperboréens
Les choix de Famiglini ne sont pas les nôtres : la séparation sest faite sur
linterprétation de Platon concernant lancienneté présumée de lAtlantide*.
Lui sen tient fidèlement aux 11.000 années égyptiennes
alors que nous avons interprété ce chiifre comme représentant
un nombre de
lunaisons, selon lhabitude égyptienne, et en partageant donc
lanalyse du Professeur Jurgen Spanuth
après quelques anciens auteurs oubliés.
Cela entraîne donc des désaccords tout à fait amicaux que nous vous
signalerons au fur et à mesure par des notes bleu clair en bas de page.
Mais nous tenions absolument à vous proposer ce texte pour
les nombreux détails quil apporte et pour sexercer à la critique !
Cliquez alors sur ce bouton [misthule.pdf] et retour automatique ici !
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.Mise à jour du 28 avril 06 : Voulez-vous lire maintenant un essai de
notre fidèle visiteur René Coupigny : lOdyssée de Pythéas (1ère époque)
Cliquez alors sur ce bouton [odys1pyt.pdf] et retour automatique ici !
« Faisant route vers Thulé, Ô ironie du sort, je tombe sur l 'île de Coupi'ns!!!
Un de mes ancêtre a-t'il été se perdre là bas? Notons à côté : Pomona, citée par Solinus! »
Source : Atlas de l'Ecosse de Blaeu en 1654 :
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Yggdrasil/ Irminsul :
Mise à jour du 28 avril 0§ : Voulez-vous lire maintenant un article
qui retrouve des traces de lHyperborée dans
la Bible :
La montagne du nord, David/ Isaïe par Robertino Solarion ?
Cliquez alors sur ce bouton [montnord.pdf] et retour automatique ici !
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Puisque tout à commencé pour nous il y a 10.000 ans, notre correspondant
Geerlodt@ nous propose ce 26 avril 06 quelques réflexions vieilles de 60 ans
sur une humanité issue du Veldt (Afr. du Sud) vers la même époque :
Pour lire cet article LHomme du Futur, de Loren Eiseley
Cliquez sur [homfutur.pdf] et retour ici
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.Mise à jour du 27 mai 07 : Voulez-vous lire maintenant
un intéressant article de lexplorateur Jean Malaurie :
Le mythe du Pôle nord : les Hyperboréens, Apollon
la Licorne de mer et l'Étoile polaire
Cliquez sur ce bouton [mytpolno.pdf] et retour automatique !
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.Mise à jour du 17 août 06 : Voulez-vous lire maintenant un article
très complet de Niflheim, vu sur Resistencia Esp.: Le Mythe de Thulé
Cliquez sur ce bouton [mytthule.pdf] et retour automatique !
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Ces articles complémentaires en .pdf (©) ne reflétant que lopinion de leur auteur
ne sont soumis sur le site de R&T comme une fenêtre ouverte
que pour faire réfléchir ceux de nos visiteurs que cela intéresserait...
Ils nentraînent donc pas notre aval complet pour autant.
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1ère parution 5 janv 2001, mise à jour 27 mai 06.
Autorisation de citation :