Avertissement : Aucun des articles de ce site n’a la prétention d’être encyclopédique.
Par principe ennemis des idées reçues, ils ne veulent être que les complèments “signifiants”
de ces idées “généralement admises” et qui traînent de partout. Leur objet n’est donc
que d’apporter des éléments originaux, voire même de déranger et donc… de faire réfléchir !

     Dans tous nos articles, notre point de vue vise en général à fournir une note plus “nordique” aux comparaisons mythologiques ou folkloriques parce que leur influence fut bien plus importante que les habituels commentaires le laissent supposer puisque ceux-ci sont évidemment post-chrétiens. Mais cette prégnance de l’Ancienne Coutume païenne dans toute l’Europe, et même dans des pays où les “invasions germaniques” ne furent pas aussi importantes qu’en France, ne s’explique que par une unité de culture antérieure à l’installation de la nouvelle et exotique foi chrétienne :
ne sommes-nous pas tous des “Indo-Européens*” ?…


HYPERBORÉE - THULÉ




En guise d’introduction
voici une longue citation de René Maurice Gattefossé, auteur peu connu, extraite de La Vérité sur l’Atlantide 1 (1923) que nous venons de recevoir de notre membre correspondant <fdes1@> ce 10 oct. 02 :

          « À côté de la tradition relative à l’Atlantide*, il existe dans la littérature grecque des survivances nombreuses de l’existence d’autres continents mal connus, notamment celle de l’île des Hyperboréens où l’on avait localisé à la fois les Champs Élysées et l’Enfer (le Pays des Dieux* inférieurs/ souterrains)n.
          « Les Champs Élyséens jouissaient d’un climat exquis et les hommes, les justes, y vivaient d’une vie céleste ; c’était l’Éden, le Paradis* terrestre.
          « L’Enfer, au contraire, était selon les uns, le Pays des Ombres, selon d’autres, le Pays “de l’Ombre”, c’est à dire celui où le soleil ne parvenait pas. Mais, s’il est possible d’aller aux enfers, et les auteurs grecs citent mains voyageurs qui s’y rendirent, en revanche personne ne pouvait, pendant la vie, re-trouver les Champs Élysées…
         « 
C’est Rudbeck qui fit un ensemble de toutes ces traditions et qui, par surcroît, assimila l’Atlantide au continent hyperboréen (…)
           « Bailly qui reprit en grande partie la Thèse de Rudbeck s’attacha à démontrer, comme le fit ensuite Dupuis dans son Origine de tous les Cultes, que la religion solaire ne put prendre naissance dans les climats du Sud. Comment les peuples des régions méditerranéennes auraient-ils pu attacher tant d’importance à la mort et à la résurrection du Soleil, mort inexistante sous leur latitude, résurrection à peine indiquée, en été, par une ascension de quelques degrés vers le zénith.
          « La conclusion s’imposait: seuls des hommes du Nord, des hommes vivants sous le cercle polaires, ne voyant par conséquent le soleil que pendant six mois de l’année, le supposant mort pendant les six autres mois, purent inventer les poèmes et les rites* isiaques, et les cérémonies bachiques (…)
          « Échafaudant tout son système sur cette constatation et montrant que
la religion solaire fut apportée en Grèce par les Atlantes, Bailly recherche naturellement l’Atlantide* dans le Nord. »
          Et, plus loin, Gattefossé apporte cette observation personnelle qui rejoint une de nos propres remarques (alors que nous nous étonnions que personne – à notre connaissance – ne l’aie faite jusque alors) :
          « 
Nous pensons avoir démontré que si la mort du soleil laissa une telle épouvante dans la mémoire des hommes c’est qu’elle dut être une surprise et une telle catastrophe pour ceux qui en furent victimes, “Pan est mort” clamait la voix dans l’obscurité et en effet la mort de toute vie végétale et animale par le froid et la nuit sans fin laissa des souvenirs impérissables… et peut-être l’expression “terreur panique”. »
          Précisons ici que cette longue citation de Gattefossé pourrait aisément se poursuivre car cet auteur régional avait déjà fait, un demi siècle avant nous, une partie de notre propre cheminement !…


          « Nombreux sont les auteurs de l’Antiquité qui évoquent l’Hyperborée ou Thulé, son centre, qui y placent l’origine de notre monde. Parmi les plus connus : Homère, Aristéas de Proconnèse, Eschyle, Pindare, Hérodote, Hécatée d’Abdère, Callimaque, Apollonius de Rhodes, Eratosthènes, Pausanias, Diodore de Sicile, Virgile, Strabon, Ovide, Sénèque, Pline l’ancien, Plutarque, Ptolémée, Pomponius Mela, Jamblique, Avienus, etc. »

Vu sur l’excellent site <marseille.pytheas.free.fr> le 6 déc. 03 : « A un jour de voyage de Thulé, vers la Mer Congelée que certains appellent Mer Cronienne. » Pline.

MàJ 18/9/03 proposée par < fdes1@ > :  « En dehors de la citation d’Apollonius de Rhodes, nous trouvons d’autres affirmations aussi précises, que les Pélages étaient un peuple hyperboréen. À Dodone, sanctuaire hyperboréen, Zeus était adoré sous le nom de Zeus avax pélasgikios. C’est ainsi qu’il est invoqué par Achille (Illiade, XVI-232). Le scholiaste de Pindare (Ol. III-28 Fragm. hist. gv II, 387) dit que Hyperboréus était fils de Pélasgos. Donc, pour indiquer la race primordiale, Pélasges serait un terme plus correct même que Hyperboréen. Il est vrai que le Poète Asius dit que Pelasgos est né de la “Terre Noire” (gaia pélaina) mais, outre l’évident symbolisme hermétique de ce mot, le terme désigne surtout l’indistinction primordiale. Pour nous, donc, Pélasgos est le niom de la tradition hyperboréenne, de l’Homme Universel, de l’Adam Qadmon des traditions islamique et hébraïque. » Geticus, La Dacie Hyperboréenne, Pardès 2003..

Mise à jour du 27 mai 07 : « Les légendes relatives aux ‘quatre royaumes’ … indiquent que l’Hyperborée comprenait plusieurs terres, plusieurs îles. En outre, il devait y avoir un centre, situé au pôle ou très près de celui-ci, siège du pouvoir suprême. (…) Le centre du continent polaire, la terre du milieu, était certainement ce que les Grecs désignèrent sous le nom de Thulé, les Toltèques sous celui de Tula, et que les Celtes retranscrirent en Tara, capitale du royaume du milieu. » Christophe Levalois, A la recherche de l’Hyperborée, 1984.

Étymologie*


          
Hyperborée vient du grec Hyperéa “qui est en haut” et borée “vent du Nord”, d’où : ”pays du vent du nord”, ou bien “sous le vent” du Nord : ce qui est la formule consacrée.
          En effet, Borée le dévorant, était le “dieu du vent du Nord, fils d’Astraéios et d’Éos (l’Aurore*) une océanide fille d’Océanos et de Géa”.


Màj 17 août 06 : "Partir pour Thulé ce n'est pas seulement voguer vers l'île mystérieuse que les Anciens avaient sacrée terre de l'origine et de la sagesse, c'est aussi découvrir, au-delà du monde connu, le secret même de la vie.
Voguer vers le Nord, c'est retrouver le signe primitif du soleil et la foi de nos plus lointains ancêtres, les Hyperboréens. »» J. Mabire 06 : Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens, 1979

          
          Nous verrons aussi dans l’article romancé nous parlant d’Ulysse* et Nausicaa, que lorsque celui-ci partit vers “l’Atlantide* boréenne”, il remonta en cabotage sur son navire Argo (selon la technique habituelle aux Grecs) par les côtes d’Espagne, puis traversa le golfe de Gascogne (Basconie) vers la Vendée et ses îles, la Bretagne, ses tempêtes et ses milliers de funestes écueils, pour s’engager finalement dans une zone inconnue car interdite et, finalement, dut – sur ordre – contourner l’Irlande jusqu’à la côte occidentale de “la sombre” Écosse !
          Ce n’était pas une mince affaire pour un navire peu stable devant le roulis engendré par les vents conjugués aux marées et, de plus, pour un navire équipé d’une voile carrée insuffisamment manoeuvrière pour remonter au vent “lof pour lof”2.           Le plus sûr aurait été de piquer sur les Baléares puis de foncer droit sur les Îles Féroë (Béroé3), le tout en navigation hauturière. Là, un pilote assermenté par les Atlantes* boréens aurait mené un navigateur agrée aux Îles du Trèfle, ou Îles Vertes d’Héligoland – Le “Pays Sacré*” – qui sont “sous les Féroë” c’est à dire, littéralement : Hyper-Béroë… Borée !

          « D’après Willy et Marcel Brou – deux chercheurs belges de formation scientifique (Le Secret des Druides) – ce
peuple d’Hyperboréens guidé par des rois prêtres se serait mis en route 3.500 ans avant notre ère, époque déterminée par des positions stellaires. Pour étayer leur thèse, nos chercheurs belges s’appuient sur l’étude des directions indiquées par des alignement mégalithiques et les orientations de voies préhistoriques. Le centre de l’île de Sjaelland et la colline du Himmelberg (Mont du Ciel), en Jütland, semblent des points significatifs d’une géographie sacrée à laquelle appartiennent, en particulier, le cromlech d’Avebury (G-B), les alignements de Carnac (F), Héligoland (D), les ville de Trèves (D) et de Bavai (F) ainsi que de nombreux sites associés à la mythologie de Gargantua. » Raimonde Reznikov, Les Celtes et le Druidisme, Dangles, 1994.



          « L’Érèbe, (“l’obscure” région du Léthé)4, dans la mer des morts, hyperborée depuis longtemps tombée dans l’oubli, perdue dans ses inquiétantes brumes (Nibl)n d’une éclatante blancheur qui, pour les navigateurs brille au loin. Ce sont ces brumes, depuis si longtemps évanouies, qui recouvrent notre propre passé européen. Elles aussi qui ont entouré de leurs voiles la naissance de la race nordique […] les hommes du Niflheim, les Nibelungen du pays des Ases : il sera permis de présumer qu’ainsi ils ont dû devenir anémiques, pâles, dépigmentés, blonds. » Otto H. Muck.

Pour les Grecs : Les Hyperboréens étaient tous les habitants du Nord de l’Europe. Les Pélasges se disaient descendants de Pélasgos, né de la “Terre Noire”, père d’Hyperboréus.

          Pour Hécathée d'Abdère, cité par Diodore de Sicile, l’Hyperborée était une île,
Elixioïa (l'Île des Saules, Hélicé)n face à la Celtique, et qui possède un temple * d'Apollon* en forme de sphère (i.e. ayant une coupole, qu’on voit de loin, telle un phar(os) frison…)n :

          « Pour nous, puisque nous avons estimé que l’
Asie du Nord 5 méritait un exposé, nous jugeons qu’il n’est pas inopportun de parler de la mythologie* qui concerne les Hyperboréens. Parmi les auteurs de vieux récits mythologiques, Hécatée et quelque autres disent en effet que dans les régions qui font face à la Celtique, il y a une île qui n’est pas moins importante que la Sicile. Elle est située au Nord et habitée par ceux qui sont nommés Hyperboréens parce qu’ils sont au delà du souffle de Borée ; cette île a un sol fertile qui permet toutes sortes de productions, et un climat remarquable qui produit deux récoltes par an. D’après les mythologues, c’est là que Léto vint au monde et l’on raconte cette légende à leur sujet : Létô, mère d’Artémis et d’Apollon, leur père étant Zeus*, naquit sur cette île, et c’est pour cela qu’Apollon est honoré chez eux plus que tous les autres Dieux*. Ils L’adorent à leur manière et chaque jour ils chantent Ses louanges. Il y a sur cette île une Enceinte sacrée* magnifique et un Temple* consacré à Apollon*. Ce temple, orné d’offrandes, est de forme sphérique (c’est à dire couvert d’une coupole : la Tholos6 tuilée de Thulé)n. Une ville se trouve aussi consacrée à ce dieu et la plupart de ses habitantes sont citharistes et jouent continuellement de la cithare dans le temple en adressant des hymnes7 au dieu pour glorifier ses exploits (cf. notre art. Sirènes*)n, aussi Apollon* est-il honoré chez eux plus que les autres dieux. Ils sont, pour ainsi dire, des prêtres d’Apollon parce que ce dieu est quotidiennement célébré sans trève par des chants et honoré de façon remarquable.
          « Les Hyperboréens ont une langue particulière et des sentiments très favorables aux Grecs, surtout aux Athéniens et aux Déliens ; il ont conservé ces bons sentiments en héritage depuis l’antiquité… »

         « On raconte que des Grecs visitèrent cette contrée d’Hyperborée, et qu’ils y laissèrent de somptueux présents avec des inscriptions votives tracées en caractères grecs. De la même manière, Abaris8, un hyperboréen, visita la Grèce en des temps très reculés, renouant ainsi les liens* d’amitié de son peuple avec ceux de Délos. 
          « On dit aussi que la Lune semble toute proche de leur île et qu’on y distingue un relief9, comme sur la Terre, et que le Dieu visite cette île tous les dix-neuf ans, période dans laquelle s’accomplit le retour des étoiles à la même place dans le ciel ; cette période étant appelée par les Grecs Année Métonienne (cf. Astronomie*)n. À la date de ce retour, il joue de la Lyre et danse tout le temps, depuis l’équinoxe de printemps jusqu’au lever des Pléiades, pour exprimer la Joie de Ses Succès. Et les Rois de la cité, Gardiens de l’Enceinte sacrée, sont nommés Boréades étant les descendants de Borée (les fils de Bur)n et se succédant héréditairement au sein des mêmes familles.
          « Le gouvernement de cette ville et la garde du temple sont confiés à des rois appelés Boréades, les descendants et les successeurs de Borée. » Diodore de Sicile, Bibliothèque historique II, XLVII., 1er siècle AEC.

          Et Pline écrit, encore au 1er siècle de l’EC : « Le pays des Hyperboréens se situe à la même hauteur que la Bretagne. Le jour le plus long y dure 17 heures10 (Hist. Nat. VI-39). Les Glaesaria (les îles de l'ambre*/ gläser)n que nous appelons Electrides (“électron” = ambre)n sont composées de 23 îles à proximité d'une presqu'île (Jütland)n. » Hist. Nat. IV–16.

          « Les Hyperboréens, “Ceux qui habitent au delà du vent du Nord”, étaient un peuple mythique*. Les Grecs pensaient qu’ils coulaient une existence “bienheureuse” (dans les îles du même nom : makaron)n dans le Nord-Ouest lointain et inaccessible. Adorateurs d’Apollon* qui, selon la Tradition, passait chez eux les trois mois d’hiver (car sa mère Léto/ la lune était née dans leur pays)JV. Des offrandes que l’ont croyait envoyées par ce peuple, arrivèrent au sanctuaire d’Apollon à Délos, à l’époque classique, en étant passées de cité en cité. Ceux (des Grecs) que les dieux* aimaient particulièrement pouvaient vivre après leur mort parmi les Hyperboréens (cf. Elfes*, Mânes* et Sirènes*)n. » Dict. Oxford. [Pour les (…)JV, cf. Dict. de Jean Vertemont].

          « Les Grecs les considéraient comme un peuple primordial, associé à leur monde spirituel, puisqu’une tradition rapporte que deux vierges hyperboréennes Opis (Artémis, penser aussi à Eu(r)Ope)n et Argé, ou Hyperoché et Laodicé, étaient venues à Délos avec Léto, Apollon et Artémis, et moururent dans l’île. Par la suite, comme les deux jeunes filles n’étaient pas revenues, les Hyperboréens auraient continué à faire parvenir leurs offrandes à Délos par des intermédiaires. Un certains nombre de légendes et de témoignages sur les Hyperboréens sont corroborés par les textes védiques (le Mont Mérou), avestiques (le Vara de Yima), celtiques (les quatre îles du Nord du Monde), et par l’ensemble des références de la tradition indo-européenne. » Dict. Vertemont.

          La mythologie grecque nous rappelle d’autre part que “Héraklès, Britomartis, Castor et Pollux (les Elmer,in notre. art. Jumeaux*), ainsi que Lycaon, étaient les commensaux des Dieux" c’est à dire les habitués de l'Olympe d'Hyperborée et, selon Pindare aussi (520-445 AEC) : « Héraklès a vu le jour en Hyperborée » !

          Nous avons vu dans le tableau de l'article Atlantide* que les Hyperboréens sont identiques aux Phéaciens (Friesen), ce qu'Apollonios (au IIIème siècle EC) nous précise lui aussi : « Mélite, la belle, à offert Hyllos (un fils)n à Héraklès dans le pays des Phéaciens (Friesen/ Frisons)n ! »

          D'après Hésiode, un Béotien du VIIème siècle AEC, les Hespérides étaient les quatre filles d'Atlas qui possédaient “un arbre aux pommes d'or” offrant la jeunesse éternelle aux “dieux*” Immortels. Elles habitaient “à l'extrémité de la terre”. Théogonie 517. (cf. la Déesse Idunn chez les Nordiques).

          
Au IIe siècle AEC, Apollodore nous rappelle que les pommes d'or ne se trouvaient pas en Lybie11 "comme certains l'ont affirmé", mais "chez Atlas, dans le pays des Hyperboréens" (Chroniques, II-5). Car :

« Atlas est debout, dans le pays des Hyperboréens ! » Apollodore.


          Dans ces citations, nous trouvons l'Éridanos et les pommes d'or en Hyperborée ou dans les Hespérides, d'où nous concluons à l'identité des ces deux régions : elles sont "sous le vent du Nord” ou “sous la Borée" et "au couchant", ce qui n’est pas contradictoire mais précise le lieu : au Nord-Ouest pour les Grecs ! Et c'est là que se conservèrent ces mythes jusque vers le XIIème siècle et que Snorri Sturlusson les remit en forme dans l'Edda littéraire : ainsi la déesse germanique « Idunn(a) détenait dans son panier des pommes d'or procurant la jeunesse éternelle (à la société des “dieux” : par la sagesse de leur comportement !)n. Tant que les Dieux en mangeaient, ils restaient jeunes » et leur civilisation se maintenait…
          Mais la Grande Submersion de cette Atlantide* boréenne survint et tous devinrent alors "Gris" (ce que les Doriens appelèrent les Grées, les “Vieilles”… grises), couverts de "limon" (pan)12 et ce sont ces grises Grées qui donnèrent leur nom à leurs descendants, les Grecs.

          Avec la Mythologie, précisons un point : « à Délos, à Delphes, les garçons et les filles offraient leurs cheveux sur la tombe des Jeunes Filles sous l'olivier… » James G. Frazer, Le rameau d’or, Laffont, 1981. 
          Et leur nom nous est connu ! C'est Hécaerge, "tire au loin" et Opis, "regard" ou "visage" ou la terre/ patrie (Europe : beau visage ou large regard ou la belle terre) dans lesquelles on peut voir les gémeaux Apollon ou Britomartis et Artémis :
          Nous pouvons lire par ailleurs : « Ces Jeunes Filles étaient mortes dans l'île après avoir apporté du pays des Hyperboréens, bien loin dans le Septentrion, l'offrande de la récolte, enveloppée dans de la paille de froment13. Dans l'opinion populaire elles étaient les représentantes mythiques de ces bandes d'adorateurs qui, chaque année, apportaient à Délos les gerbes dorées avec des danses* et des chants. » Frazer (cf. les Théores “transport”).

          La mythologie nous dit aussi que Létone14 se change en louve et arrive d’Hyperborée, contrée des loups (Fenrir ?)n, pays du froid – de la lune ou “soleil des loups” – fuyant la colère d’Héra15 (du marais) ! (tout comme Anubis en Égypte)…
          Ce loup° – associé au dauphin – nous ramène à Apollon* le Lycien, ou dieu-lumière (de Lukios, lukos “lumière et loup”, et aussi Lug) et, dans la Mythologie, « Apollon se métamorphose en loup pour séduire la nymphe Cyrène “reine souveraine, experte en harnais”, fille d’Hypsée “du pays élevé” (cf. rocher d’Héligoland/ Olympe) le roi des Lapithes (“ceux des éclats de silex” ou “Ceux des mégalithes”?) lui même fils de Penée (“de la Tête” ou “du Chef” <– celtique Pen) qui est le fleuve-dieu, et de la naïade Créüse “être souverain”, fille d’Océanos et de Gaïa “la terre” »…

          Il y ici un embrouillamini mythologique (littéraire) ; en fait Apollon tue le serpent Python – le serpent de Midgard” pour les Nordiques – cependant que Dryopée (le Pays des Chênes ou de la Connaissance) donne naissance à un serpent-fleuve : était-ce la Grande Submersion/ Déluge* de Deucalion/ Hydre de Lerne/ Gigantomachie/ Ragnarök ou le reflux du raz-de-marée revenant du fin fond de la Baltique ?

          « Typhon fut, dit une légende, élevé par le serpent Python, que combat et tue Apollon* par la suite : Typhon et Python sont un seul principe. Une inversion du T et du P différencie les deux nom. De même, souvent, Apollon apparaît comme le double de Zeus (…) Avant le triomphe des Olympiens (cf. art. Dieux*), Typhon réussit à enfermer Zeus au sein d’une Caverne. Il coupe les muscles et tendons du Maître de l’Olympe et les dissimule à l’intérieur d’une outre en peau d’ours (arktos)n, allusion au pôle. Le dragon* femelle Delphyné, éponyme de Delphes, le garde. Sur le symbolisme* de la Caverne, cf. Guénon, chap. 29 à 34, in Symboles fondamentaux de la science sacrée.

          « Défaite momentanée de la lumière. Obscurcissement du principe créateur dans le monde. Puis, le fils de Kronos reprit la lutte et parvint finalement à anéantir le démon (grec Daimon, cf. art. Dieux* et Daimons)n. Le sang des blessures de ce dernier, coulant sur le mont Haemus, situé au nord de la Grèce, résidence de Borée – analogie explicite avec
l’Hyperborée – fertilisa la terre primordiale. 
          « Cet épisode est à mettre aussi en relation avec les vertus attribuées au sang du Dragon* dans lequel le héros doit se baigner. Ainsi, dans la tradition germano-scandinave, Sigurd et Fafnir. De même, Héraklès avec le Lion de Némée et, de façon un peu différente quand aux effets, avec la tunique de Nessos. » C. Levallois, La Terre de Lumière, Le Nord et l’Origine, Pardès, 1985.A
          On dit aussi que « le dieu solaire se changera en tortue (l’île basse Atlantide*/ Héligoland)n, pour séduire Dryopé “l’oiseau-pic”, la nymphe du chêne, avant que de devenir serpent. » D’après Les Métamorphoses d’Ovide.

          Clément d’Alexandrie avait déjà assimilé l’Élysée à l’Hyperborée !

          Héraklès, qu'on traduit souvent par "gloire d'Héra" (mais cela pourrait aussi signifier "Héra, du Nord" ou “Marais du Nord”), était un Oracle (<–Héraklès) un “divin devin” pour notre ami Euphronios Delphyné).
          D’autre part, on se rappelle que “Héraklès déroba la Biche Sacrée* dans le Temple* de l'Apollon* de Delphes”. C’est depuis ce rapt qu’il porte sa peau, la Nébride, sur l’épaule car, auparavant, c’était une peau de loup, signe de son initiation dans l’Ordre initiatique du Loup16.
On se rappellera qu'Héraklès17, le héros des Doriens, avait conduit Néréus jusqu'à l'Eridanos/ Eider et lui avait dévoilé le secret du chemin qui mène aux Hespérides°", ce "pays du couchant" qui s'écrivait anciennement "Vesperides", les îles de l'Ouest/ West, là où officiaient les Vestales d'Hestia/ Héra… “du Marais” (et ainsi, tout en brodant, nous aurons “bouclé la boucle”)!

          « Mêmes accents de Pindare (Xème Pythique) à propos des Hyperboréens : “La Muse jamais ne quitte leur pays ; partout choeurs de jeunes filles (cf. art. Sirènes*)n, lyres sonnantes, chants de flûtes, cheveux noués de lauriers d’or, festins, gaieté. Pour cette race sainte, ni maladies, ni vieillesse. Ignorant le travail et les combats, ils vivent protégés contre Némésis18 justicière… » Levallois Christophe, La Terre de Lumière, Le Nord et l’Origine, Pardès, 1985.

« Apollon, tout comme Horus,
ne personnifient pas le Soleil physique,
mais la Lumière spirituelle… »

Christophe Levallois.


Les Étrusques : Ils vénéraient aussi une nymphe nommée Végoia, ou Bégoé, qui communiqua sa science à un humain nommé Arruns (Arion pour les Grecs, prénom Arhuns en Suède ; Arhon chez les Ebro ?) : ce fut le nom d'un roi ou d’un grand prêtre de Clusium-Chiusi (I) de la “ligue des douze”. Oserons-nous trouver une parenté entre Bégoé et Féroé ? Eh, bien oui : nous n’hésiterons pas un instant !


Les Romains : Dans les dénominations latines de nos cartes anciennes, ces îles étaient nommées les Frésiae Insulae (Îles de Frise) ! Et l’on peut aussi lire que “Latinos, le roi, était fils d’Hercule et d’une Hyperboréenne nommée Pallantô” (palla-antô, pal+Antée Å Pallas Athéné).

          « 
Les Hyperboréens ne mouraient pas vraiment, mais se transformaient en génies protecteurs (cf. art. Dieux*)n ainsi que l’indique ce passage d’Hésiode : « Depuis que le sol a recouvert ceux de cette race, ils sont, par le vouloir de Zeus puissant, les bons génies de la Terre, gardiens des mortels, dispensateurs de la richesse : c’est le royal honneur qui leur fut départi (cf. aussi art. Elfes* et Mânes*)n
          « 
Le culte des anciens dérive de cette croyance, comme l’explique Évola : “… ce n’était pas le mort en soi, mais le mort conçu comme une force qui subsiste, qui continue a être présente dans les couches profondes d’une lignée et dans le destin* d’une famille, d’une gens ou d’une race vivante et à agir positivement sur cette lignée (…) le mort est uni aux vivants, non comme simple énergie de la race, comme le “vie” du sang, mais transfiguré, comme un principe lumineux qui a pour corps la flamme rituellement allumée au centre de la maison patricienne” (La vision romaine du sacré*, dans Symboles et “mythes” de la tradition occidentale, Arché 1980). » Levallois Christophe, La Terre de Lumière, Le Nord et l’Origine, Pardès, 1985.

          Disons donc quelques mots d’Hercule ce natif d’Hyperborée : sur un vase étrusque de Volterra du IVème siècle AEC on voit une grue sacrée tenant un ruban/ bandelette en son bec. Elle combat un pygmée (“haut comme le poing ou le coude”, cf. le mythe de Tagès/ Tarchiès et le Mimir nordique) et elle semble le lier*. Mais, peut-être est-ce Héraklès Pan qu’elle est en train de soigner avec une bandelette/ étole comme Isis soignant Osiris. Prenons donc gare à l’iconotropie dénoncée par Graves.
          L’Hercule romain est le successeur (ou le cousin) de l'Hercle des Étrusques qui combat au côté de Menvra/ Athéna (Assina) lors de la Gigantomachie/ Ragnarök. On les trouve tous deux en couple dans les fouilles de San Omobono, un ancien sanctuaire consacré à Hercule et dont le nom, "l'homme bon", nous amène par des formes septentrionales telles que l'anglais good et l'allemand gut aux noms du dieu Bon : God, Gott, le Bon Dieu…
          Hercule était réputé avoir "fondé Alésia" (Diodore et Denys), ce qui prouve pour le moins que notre Alésia était une des neuf villes gauloises fondées en souvenir d'une Grande Alésia engloutie : l’Élysia nordique (Hélixioia/ Hélicé devenue Champs Élysées après la Grande Submersion boréenne). Ce nom Alésia signifa secondairement "forteresse-sanctuaire", ce qui était en fait la description de notre “cité des élus", un Walburg donc. Il existe dans notre pays 4.000 sites portant un nom pouvant suggérer Alésia après décryptage…


Des Gaulois ? Selon Jean Richer (Le Retour d’Apollon), « Les Hyperboréens seraient les Gaulois ou Kelt d’Occident, brittoniques, et les Kymrios ou Gaulois d’Orient (goïdéliques)19 …»

Pour les Hindous : « Le Soleil, lorsqu’il éclaire le pôle, ne se lève pas à l’est et ne se couche pas à l’ouest, comme partout ailleurs, mais semble tourner autour d’un axe invisible, les constellations faisant de même. Deviennent alors compréhensibles des phrases décrivant cette particularité.
          « Indra, dieu védique, identifié ici à Surya, le Soleil, est dépeint “faisant tourner la vaste étendue comme les roues° d’un char”. Cette même divinité “maintient séparés la Terre et le ciel comme les deux roues d’un chariot sont supportées par l’essieu” 20. Les aubes également, comme le montre cette adresse :
          « O (aube) nouvelle ! continue à tourner comme une roue21. Le texte suivant de Rufus Festus Avienus, poète et géographe latin du IVème s. EC, contient des indications analogues (C.Levallois, La Terre de Lumière, Le Nord et l’Origine, Pardès 85.)


La fin de l’Hyperborée :


          
Le texte le plus clair sur la fin de l’Hyperborée se trouve dans l’Avesta, le livre sacré* du Mazdéisme iranien, dans la partie intitulée “vendidad”. On y lit que le pays originel, l’Airyana-Vaejo, où habitait Yima le premier homme (ÅYmir chez les Nordiques), fut recouvert par la glace et la neige :
          
« Voici que sur le monde matériel vont fondre les hivers de malheur22, apportant le froid dur et destructeur; voici que sur le monde matériel vont fondre les hivers de malheur, qui feront tomber la neige à gros flocons (…) Avant cet hiver, le pays portait des pâturages, avant que les eaux ne l’eussent inondé : mais après la fonte des neiges, on considérera comme une merveille, Ô Yima, dans le monde matériel, un lieu où l’on apercevrait seulement la trace du pied d’un mouton. »

Màj 23 avril 04, Les griffons d’Hyperborée : Cet animal fabuleux, mi-lion mi-aigle, semble associé au mythe d’Hyperborée. C’est Hérodote qui, le premier, évoque les griffons qui montent la garde aux frontières du pays des Hyperboréens « dont le territoire s’étend jusqu’à la mer » Histoires, Ve siècle AEC.

Renaissance du mythe des Initia* ?


Màj proposée par note adhérent fdes@ (Lyon) « Tout ce qui est scientifiquement inexact, arbitraire, fantastique et asymétrique dans l’œuvre de Wirth ne doit pas cacher la force du mythe* qui anime et dirige l’ensemble, sa signification profonde et son caractère de nécessité face aux problèmes cités. (...) Dans ces adaptations arbitraires de Wirth, il faut bien distinguer la valeur et la signification de la thèse “arctique” (ou, comme nous préférons l’appeler, hyperboréenne) en elle-même, car le domaine auquel elle appartient est bien différent et a une bien autre dignité que ces reconstructions artificielles de chercheurs contemporains – reconstructions cependant non exemptes d’intérêt comme symptômes et comme obscurs pressentiments d’une vérité. » Julius Evola, Le mythe du sang.

          Quelle est donc cette culture “éclatée” qui est la nôtre et qui nous amène depuis des siècles à lire une bribe de ci, de là, chez l’un, chez l’autre de ces auteurs sans jamais avoir su (ou pu) agglomérer toutes ces données – comme un statisticien trace un simple “nuage de points” avant d’en déduirer une courbe et la loi physique qui la sous-tend – avant d’en concevoir une hypothèse ou d’en déterminer les lois que présent notre intuition ?

Màj 17 08 06, vu sur <Migration Atlante> : « Un courant des peuples venus du Nord descend toute l’Italie, après être passé par le col du Brener. On trouve indiscutablement les traces de ces Atlantes* dans la vallée de Val Camonica, où plus de sept mille dessins rupestres s’apparentent étroitement, par la technique de gravure et les motifs, à ceux retrouvés dans la province de Bohuslan en Suède. Les Atlantes continuent leur longue marche vers le sud. Ils arrivent en Sicile. Désormais, l’Égypte  se trouve encerclée par les Nordiques qui l’attaquent à la fois par la  Lybie et par la Syrie [Canaan]. »

Màj 17 août 06, vu sur Proxima Thulé 5 : « Mmes Else Roesdahl et Marie Stoklund ont fait un exposé sur la fascinante découverte d’une inscription runique* gravée sur un crâne de morse (provenant sans doute du Groenland) qui est conservé au musée Vert du Mans. »

Peut-on ici risquer une conclusion ?


          Hyperborée signifiant en grec “sous le vent” du Nord, donc protégé des vents d’ouest,
il faut donc chercher au nord-est des Îles Britanniques… une ou des îles bénéficiant de cette particularité et ainsi trouver… Héligoland !
          Jurgen Spanuth à donc raison de situer son Atlantide* autour du Rock d’Héligoland dont la signification, “le Pays Sacré*”, ne laisse dès lors plus guère de doute !


… / …



2/ THULÉ

« Thulé
Là, comme des chariots du pôle,
S’approche à nous toucher le feu apollinien.
Dans la nuit lumineuse,
La roue du Soleil brûle d’une flamme continuelle.
Le jour clair se voit introduit
Par la nuit non moins claire.
Car le Soleil tourne sur l’oblique pivot du monde
Et tout droit sous lui envoie ses rayons,
Comme il est plus près de l’axe occidental.
Jusqu'à ce que, de nouveau,
Ses coursiers haletants,
Dans les parties inférieures et invisibles du ciel,
Les reçoivent le Notus. »
(le vent du sud)
(Description de la Terre)


« Et de ce pays de l'éclairement, ils descendirent vers les terres d'en bas,
les terres d'obscurité, pour y apporter la lumière ". »

Snorri Sturluson, l'Ynglinga Saga.


          Contrée nordique mentionnée pour la première fois par Pythéas au quatrième siècle AEC lors de son exploration au large des Îles Britanniques. Pythéas a précisé que “ce pays se trouvait à six jours de navigation à voile de la Grande Bretagne et qu’on y voyait le soleil de Minuit” : il pourrait donc s’agir – pour lui – de la Norvège ou de l’Islande. Cependant J.–Y. Guillaume précise dans son livre Des Runes et des Étoiles (Cahiers d’Études Cathares, Perpignan, modifié et réédité par Dervy 1995) :
         « Ultima Thulé est le nom donné par Pythéas, le navigateur Marseillais/ Phocéen en -340, au fjord Norvégien de Trondheim (à hauteur des Féroë). Il fut ensuite attribué par erreur à l’Islande par le moine copiste Dicuil. Mais, il fut attribué aussi aux Shetlands ainsi qu’aux
Féroé23.

          « Thulé, l’hyperboréenne Île au delà du Temps. Demeure des Immortels et des Élus de Fimbulthul – et la vôtre, un jour, peut-être, si vous savez barrer votre Navire au delà des icebergs et des tempêtes de votre mental. Et n’allez pas croire qu’elle ait été l’apanage des Grecs et des Germains* : chacun partout pouvait l’atteindre et l’Ægyptien la connaissait aussi, lui qui l’appelait Benben ; et cette Île surgie des eaux du Noun céleste et sur laquelle l’oiseau Phœnix avait, à l’Aube des Jours, pondu l’Embryon d’Or duquel le monde était éclos. Cet Oiseau Phœnix, Héron cendré24 des Ægyptiens, mais à Délos, un Cygne immaculé glissant comme une étoile au ciel au fil des eaux de la Voie Lactée – tout au Nord du monde, et juste sur le cercle du pôle25
          «
Et c’était bien là, la grande Délos du Ciel que Poséidon* jadis avait fait surgir de la Mer et se fonder, nous disent les vieux récits, sur une Colonne surgie des Profondeurs afin que Létô puisse enfanter hors d’atteinte de Python
          « Et ce furent Artémis et Son Frère Apollon, le Seigneur Pythien, Maître du Chaudron, de l’Holmôs ou du Graal*, et qui naquirent tous deux, comme Létô, sur cette Île au delà des regards que les Grecs nommèrent “l’Île-batie-par-le-Ciel” et nous Thulé, la Bienheureuse… »

Mise à jour 24 avril 04 : Voulez-vous lire maintenant un petit extrait de l’excellent site <marseille.pytheas.free.fr> histoire de vous donner envie de le visiter ?
cliquez sur [pytheas.pdf] et retour ici.

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Étymologie*

          Le terme Thulé semble inexplicable par les racines germaniques. Cependant il figure dans leur textes sous forme de Thulur “catalogue” et Thular “énumération” (saga). Mais Thula en vieux germanique et Thulr en vieux norois ont le sens de “poète*, chant, proser”. Le surnom Fimbulthulr est un attribut de Wotan*, ce qui nous amène évidemment à Thuler qui signifie “initié*” et c’est beaucoup plus évocateur : Il est le Suprême Initié ! Remarquons aussi le verbe gotique thulan “ramasser” qui nous fera penser à nouveau à Wotan le Fimbulthuler, l’initié-initiateur qui “ramassa” les Runes* secrètes au pied de l’Arbre* du Monde (cf. art. Irminsul*).

Mise à jour du 19 août 06 :
Thulé : Françoise Le roux et Charles Guyonvarc’h apportent probablement la réponse . Le nom de Thulé serait de provenance celtique car dérivant du mot tularch et signifierait essentiellement trois choses. Tout d’abord, le tenne désigne une prairie envahie par l’eau, autrement dit une terre très verte. L’image suggère un lieu marqué par la fécondité, l’abondance*, donc évocateur de 1’Age d’or. En second, le terme désignerait l’umbon d’un bouclier, c’est à direTulach : il s’agirait d’un lieu élevé (à rapprocher du mot turet qui, en ancien français désignait une colline, une éminence. Cf Lexique de I Ancien Français, par Fréderic Godefroy, Champion, 1978, p. 523) méritant même le qualificatif de “haut-lieu” car voué au sacré*. Une hauteur qui, pareillement que pour certains tertres lors de la Samain, s’ouvrent sur ce que les celtisants dénomment 1’Autre Monde magique*. Un monde parallèle au nôtre et où demeure le peuple fée de la déesse Dana incarnant l’Age d’Or. Comme on le voit, le terme de iulach devenu Thulé reconduit à l’image de la montagne sacrée et, de la sorte, à la notion de Tradition primordiale. Notons aussi que la localisation [sub] polaire du Centre suprême est également présente dans les traditions sémitiques. C’est ainsi que le Livre d’Hénoch parle de l’Arbre de vie planté « du côté du Nord, dans un lieu saint ». De plus, il est question d’un territoire «entre le nord et l’Occident» désigné comme «le séjour des élus et des justes »( Retenons cette notion de justice* qui correspond à la dyké souhaitée par Zeus. Notons en passant que le nom grec de la justice personnifiée, Thémis, est à rapprocher de la notion indoue de Dharma) L. Delaporte, J. Françon, R. Legris, J. Pressoir, éditions Arché (Milan, 1975), p. 66. »» PP-Sansonnetti, La quête du graal et la tradition primordiale, in revue Hyperborée N° 1 (ßiblio)

En vieil anglais on a Pyle, Pyla, Tile d’où l’on a pu inférer qu’elle était la plus septentrionale des îles Shetland qui se nomme Unst. Mais quand on connaît le climat qu’il y fait, on pense plutôt au pays d’Éole !
          D’autre part, Nigel Pennick (Magie du Nord, Pardès) nous dit « Thulé (est) un toponyme signifiant le “lieu où les personnes sont forcées de retourner” » (?) Ceci n’est évident que si ce lieu est devenu l’Autre-Monde, “l’eau de là” dans la langue des Oiseaux ! Ou si c’est celle qu’on appelle l’Île des Tournants ou l’Île Tournante !

En hittite : Pour faire bonne mesure, citons aussi le hittite tallia26 qui signifie “invoquer les Dieux” ! (Rudolf Simek, Dictionnaire de la mythologie germano-scandinave, Porte-Glaive, 1996.

En indi : notre Thulé est “l’île blanche” : en sanscrit, Tulâ signifie balance ½ (René Guénon, Le Roi du Monde, Gallimard), elle était la patrie d’origine de Thémis (“règle”), la Justice* : « la balance au-delà du signe zodiacal évoque une constellation polaire : La Grande Ourse et la Petite Ourse ont été assimilées aux deux plateaux d’une balance. Et c’est du pôle que repose effectivement l’équilibre de ce monde. On retrouve donc le symbole nordique primordial. » X@ màj 13 août 06.

          « Les deux plateaux de la balance céleste étaient figurés par la Grande et la Petite Ourse. Le texte du rituel des sociétés secrètes chinoises27 ajoute que la balance de la Cité des Saules est magnifique et brillante, comme les étoiles et les constellations dont elle est effectivement le reflet au pied de l’axe cosmique. En outre le nom sanscrit de la balance est le même que celui de la terre sainte primordiale, située dans l’hyperborée, c’est à dire (près du) pôle. » Pierre Grison, Dict. Symb.
          Comment ne pas penser ici à l’Irminsul* ?
          
Màj 17-8-06 : « Samivel voyageur et alpiniste chevronné, dans son livre l’Or de l’Islande propose une origine celtique : Thual, ce qui veut dire la Terre du Nord. »

Parentés : Voici quelques mots phoniquement parents qui donneront à réfléchir : Dorien : Tholos, petit temple* rond à colonnade comme celui de Basileia. Télé “loin”, comme dans Télépylon “le lointain portique” (Pas de Calais?). On a aussi tellure et tellurique… qui se rapportent à la terre-patrie archaïque ! Et le Celtique : Thual qui signifie “terre du Nord”, comme confirmation…
          Mais, si on suppose une prononciation en “ssulé”, on remarquera : Thula, l’anglais Soul “âme”, en ald, Seele ; l’ald Säule et le norois Sul-“pilier” : Irminsul*. Miais au sel des Salasses*, à la Thalassa des Grecs…

Au Moyen Orient tardif : « Au XIIIème siècle, Ibn Arabi, initié à la science chaldéenne, prétendait que la Balance avait été le premier signe à régner sur le monde, mais déjà, un millénaire plus tôt, Ptolémée faisait dire la même chose au dieu Esculape. » Raimonde Reznikov, op. cit.

En Grèce : “la balance est fille d’Ouranos “ciel”, et de Gaïa “terre”, elle est l’emblème de Saturne28/ Cronos” (!)
          Thulé, « C’est une grande île de glace29 , située dans le Grand Nord où vécurent des hommes transparents. » Hérodote
.
          Ogygie & Ortygie : « Plutarque – membre du collège sacerdotal de Delphes° – situe l’île d’Ogygie “vers l’ouest de l’Europe*, à cinq jours de navigation (in La Face cachée de la Lune). Et « Strabon – dans sa Géographie – localise Thulé à six jours de navigation de la Bretagne, rapprochement frappant.
          « Selon Plutarque, il existe trois autres îles, plus à l’ouest, où pendant l’été les nuits durent à peine une heure. Sur l’une d’elle Kronos° dort. Cela est à comparer, dans la mythologie celtique, aux “quatre îles du Nord du monde d’où viennent les Tuatha Dé Danann, tribu divine qui a colonisé l’Irlande.

! ! ! ! ! ! ! ! !

          Màj 27 janv. 06 : À mon humble avis, on confond depuis bien longtermps – et sans cesse – l’idée d’une île des bienheureux qui est Thulé vers le 66ème degré de latitude et l’Ultima Thulé, le qualificatif est d’importance ! qui est le cercle polaire où l’on voit la Mer cronienne, congelée, et le soleil de minuit tourner TOUT AUTOUR de l’observateur à la période du solstice d’été, d’où sa localisation terrestre vers Trondheim !

Ne conviendrait-il pas d’en finir avec cette confusion
aussi ridicule que contradictoire ?


! ! ! ! ! ! ! ! !


         
 Car… Thulé était « l’île des bienheureux [makaron en grec]n, au bord des tourbillons profonds de l’Océan, Héros fortunés pour qui le sol fécond porte trois fois l’an une florissante et douce récolte30. » Hésiode, Les Travaux et les Jours.
          Mais, Sénèque le jeune (4-65 EC) semble, dans sa tragédie Médée, prophétiser la re-découverte de cet ancien monde :



          « Ogygès, Ogygos ou encore Ogugos désigne un roi grec d’une époque très ancienne, sous le règne duquel aurait eu lieu un déluge* antérieur à celui de Deucalion
          « Toujours dans la tradition de la Grèce antique, il est également fait référence à une autre île, Ortygie, au nom proche d’Ogygie, où Léto accoucha d’Artémis et Apollon. Ortygie signifie “Île aux Caille” qui symbolise l’aurore de l’année, le printemps. » C. Levallois : l’époque ou ce passereau remonte au nord de l’Europe…

En Irlandais le mot Thulé semble avoir muté en Tara31 , la capitale des Tuatha de Danaan (–> les Dananéens… Danois).

Le signe zodiacal runique* équivalent à cette Balance ½ est très intéressant, nous l’avons vu en détail dans la symbolique du Mai, c’est :


          Ce signe Odhallir piqué dans le couché sur le sol : où l’on reconnaît l’If (thuya, thullia), l’arbre cosmique – notre Arbre de Mai – l’axe du monde qui passe par les pôles, et dont la polaire est le clou° ; et le dragon Chtonien Z qui est la terrible Nidhögg ou Wurm rongeant la triple racine (qui plonge au plus profond du froid de Niflheim) jusqu’à faire s’écrouler l’If Sacré, l’Irminsul*/ Yggdrasil et tout le ciel étoilé d’Ouranos avec lui :




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Màj du 26 avril 04 :
Puisque nous en étions à parler des Runes*, voulez-vous lire maintenant un court, mais très intéressant article vu sur le site de <contrepoint> ?
Cliquez sur le bouton
[thul-rad.pdf] / RT, et retour dans notre article !

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Au Moyen-Âge :


          « Il m’ouvrit les yeux sur l’importance de la nordique Thulé, du Groenland, qui s’étendait là comme un pont vers les territoires …
          « Ce monde-ci n’est pas tout le monde, comme il me l’a lui-même enseigné à l’heure de sa mort. Ce monde comporte un arrière monde, une pluralité de dimensions, que le domaine où se meut notre corps, que notre espace ne couvre pas : le Groenland a sa réplique lui aussi, tout comme j’ai la mienne … au-delà ! Groenland ! Ne serait-ce pas Grüne Land, la Terre Verte ? » Gustav Meyrink, L’Ange à la fenêtre d’Occident, 1927.
          Remarquons qu’il y a là inversion : en recherchant Vinéta, les Vikings on nommé Vinland lce pays vert découvert à l’ouest et, en recherchant l’île Verte, ils ont nommé le Grønland, tout comme Alexandre est parti vers Éos, l’aurore, la Perse…
          
Une figure imagée du souvenir de Midgard qui, pour nous est Thulé : le concept de “ville close”, l’Hortus Conclusus, qui se retrouvait à travers le mythe* de fondation de Rome (cf. art. Romulus*), est présent dans les médiévaux jardins enclos, typiques des tapisseries et gravures de la mode des “Dames à la Licorne*” !

En jouant avec les étymologies* et les clés phonétiques (comme le faisait souvent Paul Le Cour), on peut interpréter différemment certains textes, par exemple celui-ci de Wolfram. von Eschenbach :

« Dans la poussière de Tolède,
Guyot le maître de haut renom,
Trouva en écriture païenne enchevêtrée,
La légende qui touche à la source des légendes.»


          « Comme la racine Tul se retrouve dans pas mal de noms, Toul, Toulouse, Tolède, la Tula aztèque et, bien sûr, la Thulé hyperboréenne, on peut relire cette célèbre strophe d’une toute autre manière : Dans la poussière de Thulé

         
 « Les troubadours initiés*, un peu païens* et/ ou un peu cathares, écrivaient souvent d'une manière codée. Je ne sais pas si Eschenbach l'a fait exprès, mais j'ai envie de le croire… Et, bien sûr, il y a déjà pas mal de monde qui a remarqué la parenté entre Asgard et Agartha » nous écrit un correspondant @ du site R&T.

          Tout à fait d’accord avec lui mais, pourquoi ne pas pousser l’avantage :

« Dans la poussière de Thulé,
Guyot (Gouillon) “le Maître” initiateur, le Grand Ase de haute renommée !
Trouva en écriture runique cryptée,
La Saga primordiale qui vient de la Source de Mimir : 
Les archaïques Tables d’Or ! »


…car, je suis pour ma part certain que ce Minnesänger de grand renom, ce “chanteur de la mémoire (Mimir)” savait très bien ce qu’il disait et comment il fallait le dire dans un monde mono-idéologique devenu terriblement dangereux (cf. nos art. Gioïa, la “Joie” des Troubadours*, mais aussi Église*) !


Lieux dits :


     Tulle qui a donné son nom à un tissage bien particulier (une voilette qui cachait le visage de Pénél-ope) ; et probablement aussi au nom générique de la “toile” par le – ou parallèlement au – latin tela ; Toulouse capitale de la Wisigothie des “Goths Savants” avant qu’Alaric II le “catholique arien” soit tué à Vouillant par le Païen Clovis au profit des “catholiques romains” et que, par suite la Gothie glisse vers l’Espagne par la Catalogne/ Cataluña (dont le nom vient des Goths : elle s’appelait la Gothalania <– Gothaland)… et la (V)Andalousie (“le pays des Vandales”) pour s’établir finalement à Tolède, pays où il y existe aussi une ville du nom de Tolosa. Sans oublier notre bonne ville de Toulon dont la colline – “un ballon/ observatoire solaire” qui domine cette cité salyenne – s’appelle le Faron (cf. Pharos…phare des Frisons) !

Des transfuges dans le Nouveau Monde ?


          Il est curieux de constater la présence de certains signes et vocables de nos mythes jusqu’en Amérique centrale : le Svastika* sacré*, Tula la capitale des toltèques, Aztlan “la terre du milieu des eaux”, Quetzalcoatl, le dieu blanc et solaire débarqué d’un bateau. Quels “réfugiés” de la Grande Submersion boréenne y avaient apporté leurs mythes* ? Car « c’est du Nord, du pays de Tulla ou Tullan, que seraient partis pour se rendre au Sud, les ancêtres des anciens Mexicains, les Toltèques car la glace s’était imposée et le soleil avait disparu de leur terre originelle, le Paradis* de leurs héros. » On comprend mieux que dans leur nouvelle patrie ils aient rendu un culte au soleil retrouvé… (cf. Jacques de Mahieu : Drakkars sur l'amazone, Copernic ; L'Agonie du Dieu Soleil, Laffont ; et Le Grand Voyage du Dieu Soleil, Ed. Spéciales).

          Et, plus étonnant encore : « En 1925, une grande partie des indiens Cuna se soulevèrent, ils tuèrent les gendarmes de Panama qui habitaient sur leur territoire et fondèrent la République Indépendante de Thulé, dont le drapeau est un svastika* sur fond orange à bordure rouge. Cette république existait encore à la date de parution. » René Guénon, Chronique Géographique du Journal des Débats, 22 janv 1929.


Màj 5 nov. 03, proposée par notre adhérent de Lyon < fdes1@ > :

          « La main de Tyr n’a pas été son seul sacrifice. Thulé fut effacée, ou cachée, pour préserver le germe sacré, car Thulé était la quintessence du Nord. Et une part du prestige de Tyr fut oubliée avec Thulé. Mais les enfants de Thulé gardent des réminiscences et la force de Tyr plane sur tout le domaine nordique et imprègne ses descendants.
          « Il semble bien que Tyr ait été le dieu* suprême de Thulé. La demeure céleste de Tyr est l’Étoile Polaire, reflet du centre sacré* terrestre. Tyr a souvent été nommé Œl‚ “Etoile du Nord”‚ et Thulé est la ‘terre sacrée’ Heilige-Land. Thulé n’est autre que l’Atlantide du Nord. Et si Tyr est le dieu suprême de Thulé, le svastika* dextrogyre lui est doublement lié car il indique le mouvement de rotation de l’Univers autour du centre, l’Étoile Polaire (car) le swastika dextrogyre n’est pas un fléau de destruction mais l’immémorial symbole du tourbillon créationnel dont Tyr est le fils et le pivot :

Suivre les chemins de Thulé c’est marcher dans la Voie des Dieux,
Retrouver sa polarité, son axe de Vie.
Les chemins de Thulé sont ceux du dépassement de soi-même,
La quête de ses racines et de l’authenticité.
»
Marie des Bois, Les chemins de Thulé, 2003, <contact@crevetabous.com>


Note de fdes1 : “En ce qui concerne Tyr, "dieu* suprême", elle a sans doute raison, puisque Odhin est venu plus tard”.
N. < r.t > : “C’est même certain : Odhinn/ Wotan* fut, parmi les Ases, Le Grand Ase, l’Ancêtre Ur-Ahn de tous les Sages et Mages du septentrion et, finalement parti au firmament/ Panthéon Hag-all avec notre “gracieux” Souvenir, il fut “divinisée” et reste le Patron, le Modèle et la Voie de tous les Païens du “Nord”, ses enfants :



Géniale et poétique Marie des Bois !


-MARIE DES BOIS, Les Chemins de Thulé – Saga du Neuvième Anneau, Cercle Beltane, 2003, 144 pp. format 21 x 29,7, nombreux dessins de rêve, sur papier luxe crème. 25,50 ¤
Cartes postales issues des ouvrages de Marie des Bois dessinées par Joël Bernabel
: 16 grands modèles (14,5 x 21 cm) issus des ouvrages de Marie des BOIS – les dessins au crayon sont superbes et très évocateurs.(traditions celtique et nordique) / Librairie Le Grand chêne.

SUPPLÉMENTS

LE ROI DE THULÉ
(Chanson traduite du Faust de Goethe (click!)

Il était un roi de Thulé
A qui son amante fidèle
Légua, comme souvenir d'elle,
Une coupe d'or ciselé.

C'était un trésor plein de charmes
Où son amour se conservait :
A chaque fois qu'il y buvait
Ses yeux se remplissaient de larmes.

Voyant ses derniers jours venir,
Il divisa son héritage,
Mais il éloigna du partage
La coupe, son cher souvenir.

Il fit à la table royale
Asseoir les barons dans sa tour;
Debout et rangée alentour,
Brillait sa noblesse loyale.

Sous le balcon grondait la mer.
Le vieux roi se lève en silence,
Il boit, frissonne, et sa main lance
La coupe d'or au flot amer !

Il la vit tourner dans l'eau noire,
La vague en s'ouvrant fit un pli,
Le roi pencha son front pâli...
Jamais on ne le vit plus boire.

Gérard de Nerval

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Màj du 25 avril 04 : Voulez-vous lire maintenant un article de Claudio Mutti, sur l’Hyperborée ? Cliquez sur [hypemuti.pdf] et retour automatique ici !

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..Mise à jour du 2 août 02 : Voulez-vous lire maintenant un ensemble de citations
assemblées par notre visiteur fdes1@ : Hyperborée et Thulé ?

Cliquez sur ce bouton –> [hypertul.pdf] et retour automatique ici !

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Mise à jour du 25 avril 05 : Voulez-vous lire maintenant quelques pages
extraites des compilations de Solinus concernant l’Hyperborée ?

Cliquez sur ce bouton –> [hypsolin.pdf] et retour automatique ici !

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Mise à jour du 29 juin 05 : voulez-vous lire maintenant un remarquable article de
Ralf Koneckis sur L'Astronomie des plus anciens Indo-Européens *?
Cliquez alors sur ce bouton
[mytastro.pdf] /RT et, retour automatique ici !

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.Mise à jour du 25 avril 05 : Voulez-vous lire maintenant un article de
Felice Vinci : Homère dans la Baltique

Cliquez alors sur ce bouton [ultimthu.pdf] et retour automatique ici !

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.Mise à jour du 28 avril 0§ : Voulez-vous lire maintenant un article de
Axel Famiglini : Le Mystère de Thule et des Hyperboréens

Les choix de Famiglini ne sont pas les nôtres : la séparation s’est faite sur
l’interprétation de Platon concernant l’ancienneté présumée de l’Atlantide*.
Lui s’en tient fidèlement aux 11.000 “années” égyptiennes
alors que nous avons interprété ce chiifre comme représentant
un nombre de… lunaisons, selon l’habitude égyptienne, et en partageant donc
l’analyse du Professeur Jurgen Spanuth… après quelques anciens auteurs oubliés.
Cela entraîne donc des désaccords – tout à fait amicaux – que nous vous
signalerons au fur et à mesure par des notes bleu clair en bas de page.
Mais nous tenions absolument à vous proposer ce texte pour
les nombreux détails qu’il apporte et pour s’exercer à la critique !

Cliquez alors sur ce bouton [misthule.pdf] et retour automatique ici !

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.Mise à jour du 28 avril 06 : Voulez-vous lire maintenant un essai de
notre fidèle visiteur René Coupigny : l’Odyssée de Pythéas (1ère époque)

Cliquez alors sur ce bouton [odys1pyt.pdf] et retour automatique ici !

« Faisant route vers Thulé, Ô ironie du sort, je tombe sur l 'île de Coupi'ns!!!
Un de mes ancêtre a-t'il été se perdre là bas? Notons à côté : Pomona, citée par Solinus! »
Source : Atlas de l'Ecosse de Blaeu en 1654 :






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Yggdrasil/ Irminsul :

Mise à jour du 28 avril 0§ : Voulez-vous lire maintenant un article
qui retrouve des traces de l’Hyperborée dans… la Bible :
La montagne du nord, David/ Isaïe par
Robertino Solarion ?
Cliquez alors sur ce bouton [montnord.pdf] et retour automatique ici !
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Puisque tout à commencé pour nous il y a 10.000 ans, notre correspondant
Geerlodt@ nous propose ce 26 avril 06 quelques réflexions vieilles de 60 ans
sur une humanité issue du Veldt (Afr. du Sud) vers la même époque :
Pour lire cet article L’Homme du Futur, de Loren Eiseley

Cliquez sur [homfutur.pdf] et retour ici…
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.Mise à jour du 27 mai
07 : Voulez-vous lire maintenant
un intéressant article de l’explorateur Jean Malaurie :

Le mythe du Pôle nord : les Hyperboréens, Apollon
la Licorne de mer et l'Étoile polaire

Cliquez sur ce bouton [mytpolno.pdf] et retour automatique !
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.Mise à jour du 17 août 06 : Voulez-vous lire maintenant un article
très complet de Niflheim, vu sur Resistencia Esp.: Le Mythe de Thulé

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ne sont soumis sur le site de R&T – comme une fenêtre ouverte –
que pour faire réfléchir ceux de nos visiteurs que cela intéresserait
...
Ils n’entraînent donc pas notre aval complet pour autant.

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1ère parution 5 janv 2001, mise à jour 27 mai 06.



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