dans la cosmogonie runique des Atlantes boréens



STRUCTURE GÉNÉRALE DE L’OUVRAGE :

   






RESUME DE L’OUVRAGE :

La thèse étant originale et non encore éditée, les citations ne sont autorisées
qu’en mentionnant ce titre et le nom de l’auteur !

         Dans nos fêtes européennes du printemps, s’il est un point culminant, c’est bien la Fête* du 1er Mai et, dans celle-ci, les deux éléments les plus importants –les plus signifiants quand à la symbolique que sous-tendent ces rites festifs– nous trouvons :

- 1°/ La Hiérogamie* du Prince de Mai ou du Feuillu (Georges le Vert, Robin du bois, etc.) qui figure le nouveau soleil annuel encore jeune-homme –ce “Dieu1-Fils” né au Solstice d’Hiver/ épiphania qui est donc un “dieu” récurrent, comme Dio-Nysos– en lutte contre l’Hiver finissant figuré par les personnages folkloriques des Hommes-lichen ou des Noirauds devenus les Saints de Glace…
        Après sa victoire nécessitant notre active et festive participation, ce “vert galant” épousera la Belle de Mai (Maïa) figurant la Terre “reverdie” (ce terme étant aussi le nom générique des Chansons de Mai)…
        C’est évidemment ce “Mariage Sacré” qui fécondera à nouveau chaque année la Terre comme il le fit au lendemain du catastrophique Grand Hiver nordique (Fimbulvetr) lorsque, la terre étant devenue “gaste”, un nouveau cycle s’amorça...

- 2°/ Les danses autour de l’Arbre de Mai qui représente l’Arbre du Monde :
– dont le tronc figure l’axe terrestre qui passe par le pôle tel un clou° fixant définitivement le Cosmos en son harmonieux mouvement après la Grande Catastrophe du Xème Millénaire,
et les trois grosses branches de ce pommier d’Avallon se subdivisent en trois (neuf étant le chiffre de la perfection) pour alimenter ses bruissantes frondaisons qui sont les constellations ; ses Pommes d’or sont les brillantes étoiles ; et tout ceci forme la voûte du ciel d’Ouranos le “vieil ancêtre”, le Grand Ase Alt Ase : Atlas !…
- et la voûte celeste figure la couronne fleurie dont les 24 rubans arc-en-ciel représentent chacun une des 24 constellations zodiacales et polaires portant chacune le nom d’un Dieu du Panthéon ou d'une Rune* sacrée* du Cercle de l'Année…
tandis que trois racines/ Nornes nourrissent la Source de Mimir/ Mémoire de cet Arbre du Monde, Irminsul*/ Yggdrasil dans la mythologie germano-scandinave.
      Comme on le verra, il s’agit là d’une cosmogonie symbolique* qui s’alimente, comme chez les Grecs, les Romains, les Celtes ou les Indous, aux communes racines de “la Religion* cosmique des Indo-européens” selon le titre du remarquable ouvrage de Jean Haudry.

Reconstruction :


        Nous avons pu reconstituer la structure symbolique complète de l’Arbre de Mai, mythe* qui n’existe que dans le domaine indo-européen*, grace à la comparaison° des mythes* et des restes folkloriques conservés ici et là dans nos diverses ethnies :

Réalisation de notre Arbre de Mai :


        Le mât (ou “Mai”) est en bouleau de préférence, soigneusement ébranché (écotté) mais on a gardé un petit plumet de trois branches feuillues, ou bien l’amorce de trois branches en Rune de Vie Algiz (Alce “le cerf” en gaulois, Cernunnos* à l'intelligence ramifiée) qui figurera la Petite Ourse ou “Croix du Nord” qui est la position actuelle du Clou° de l’Univers.
       C’est ce mât/ Mai que l’on va chercher pendant la nuit de Walpurgis (30 Avril) et que l’on dressera solennellement le matin du premier Mai après que les Compagnes de la Belle de Mai l’aient soigneusement décoré :
       d’une couronne de feuillage spiralée de lierre, fleurie et enrubannée de 24 rubans arc en ciel qui, d’une part la retiennent depuis la Croix du Nord et, d’autre part, pendent jusqu’au sol où 24 danseurs pourront les tresser lors de la spectaculaire et rituelle Danse des Rubans
        Ces rubans fleurs symbolisent les 12 constellations zodiacales qui se lèvent chaque mois dans la zone des levers héliaques (écliptique) et figurent donc le zodiaque méditerranéen– mais aussi les 12 constellations polaires que seuls les septentrionaux voient en permanence : ces 24 constellations-rubans rayonnent donc sur le “Cercle de l’Année” des Nordiques, leur Grosongrmuhle ou "Moulin de la Grande Chanson" qui n'est autre que notre médiéval Ouroboros.

        Ce sont ces 24 constellations qui, représentées par des graphismes “filaires”, furent nommés des “astérismes”, ceux-là même que le “divin” Odhin/ Wotan* trouva au pied de l’Irminsul*/ Yggdrasil lors des 9 “nuits” (mois) où, (sus) pendu à ses branches il observait, tel Kronos, le ciel étoilé se reflétant dans un petit lac tranquille, astérismes qu’il appela des Runes* c’est à dire “des secrets, des murmures” d’initié* (Mimir) :


(Illustration de P-Y Guillaume, op.cit.)


        On se rappelle en effet que c’est ainsi qu’Il “inventa” les Runes* secrètes qui sont à l’origine de notre si révolutionnaire écriture alphabétique occidentale, appareil graphique dont l'acrophonie lui permit d'être adopté depuis par presque tous les peuples du monde comme… alphabet phonétique !




        C’est pourquoi, dans le Futhark des Nordiques, il y a 24 runes qui sont regroupées en trois Œtt (“familles”) de huit, selon les 3 fonctions* duméziliennes, à la suite de la rune initiale de chaque œtt :
- - ou Faiho-Hagal-Tyr, qui figurent les 3°, 1° et 2° fonction* dites de Production, de Commandement et de Protection, et cette Suite Annuelle (pour H. Wirth) de 24 quinzaines calendaires ou ce Trinôme Sacré Runique (pour J–Y. Guillaume) est le suivant :



         On comprendra donc mieux que la Danse des Rubans –ou Danse des Cordeliers en Provence (cf. Fiche technique de l’association Racines…)– aie pour objet de célébrer le tissage du Destin* cosmique de notre Terre, quels que soient les aléas qu’elle pourrait rencontrer tels que catastrophe, cataclysme, séisme ; ou la répétition de ce final raz de marée qui mit fin à l’Âge d’Or de cette civilisation nordique du Maglemose que nous supposerons ici – pour débuter – avoir été l’Atlantide* boréenne : une des Moires (Parques, Nornes) ne s’appelle-t-elle pas d’ailleurs Klothé, “la Tisserande” ?…

        Et l’on comprendra aussi que l’enthousiasme (<– en-théio “dans l’esprit des dieux”) que l’on ressent à ce spectacle, mais bien plus encore si l’on participe activement à ce rite* “euphémisant” (Guillaume Durand), doive autant ou même plus à la sensation d’actualisation du mythe* fondamental, de l’initia* primordiale, qu’a l’esthétique indéniable de cette fête* ancestrale. Remarquons donc ici que ce rite de fidélité est de nature à justifier pleinement cette définition sans doute un peu trop concentrée : « le mythe* est une vérité de perception immédiate. »

        C’est la raison pour laquelle il est primordial :

- 1/ d’atteindre à la perfection les points suivants dans la réalisation de ce rite festif :
      La Quête de l’Arbre par les Compagnons du Mai, la nuit de Walpurgis,
      Le Combat contre les Noirauds de l’Hiver qui ne veut pas mourrir,
      La Décoration du village, portes et fontaines, par les Compagnes du Mai,
      La Plantation communautaire du Mai “en grande pompe” (défilé),
      La Hiérogamie du Prince et de la Belle de Mai,
      La Danses des rubans c’est à dire le tissage du destin cosmique…
      Et ce pendant le déroulement du “Festival des Champs de Mai” (cf. Tome I), festival que vous aurez peut-être à cœur de réaliser, vous aussi, dans votre cité !

- 2/ et de donner à tous les participants de cette merveilleuse fête un minimum d’explications cohérentes sur ses origines “astrales” ancestrales, dans l’objet de leur rendre leurs authentiques racines européennes, celles de “leur plus longue mémoire” (Frédéric Nietzsche)…


         C’était là l’objet de ce bien trop court extrait d’un ouvrage de plus de 800 pages agrémenté de centaines d’illustrations mais, actuellement en phase de mise au point et de test public et qui, de ce fait, reste encore à paraître…

         Et, faute d’avoir encore pu réaliser la revue Racines qui aurait dû publier la centaine d’articles touchant –de près ou de loin– à ce sujet, nous envisageons la sortie prochaine du cet ouvrage en Cédérom à usage interne, c’est à dire pour nos tous adhérents…

        La création de ce site Web, où une partie de ces articles sera temporairement et par roulement à la disposition de chacun, est une phase intermédiaire qui nous permettra de tester les réactions et de compléter ce modeste travail grace aux suggestions et apports de tous ceux, parmi nos amicaux lecteurs, que ces sujets passionnent : qu'ils soient donc ici remerciés !




Pour en savoir plus :
vous pouvez contacter l’association



Racines et Traditions en Pays d’Europe
Association n° 13 393 - Grenoble
c/o Tristan Mandon, 6 Rue du Charmant-Som
38120 Saint–Égrève/ Grenoble

Tél : 04 - 76 75 25 56 ou 06 - 84 05 16 70



Net : racines.traditions.free.fr

email : racines.traditions@free.fr

1 Dieu* : en indo-européen *Diew/ Deiwos signifie “Ciel Blanc, Ciel Clair, Jour”. Les Dieux étaient donc pour nos grands ancêtres, ceux qui ayant l’esprit “clair”, étaient “lumineux comme le jour”…