BERBÈRES ET KABYLES


          Nous n’avons pas – encore – de données berbères concernant l’Arbre de Mai (l’Islam1 est passé par là avec sa raboteuse – comme le Christianisme le fit chez nous – et les résultats sont par conséquent tristement identiques).
          Nous n’aurions donc pas de raison de faire figurer cet article dans notre étude si ce n’était pour provoquer des réactions de gens plus cultivés que nous sur ce chapitre

Parlons-en” donc, grâce au bouton de ce nom situé en fin d’article.


          Cependant, nous avions cité le nom des Berbères à plusieurs reprises dans notre étude et cela à provoqué chez une de nos lectrices l’envoi du nom du Site consacré à leur langue, l’amazigh2 , et aussi l’envoi d’un article d’Alain Sanders daté de 88, par un autre lecteur :
les e-mail (ou “mel”) c’est à dire les courriels ont donc du bon : continuons !
         Nous avons donc regroupé dans cet article un peu… brouillon, nos diverses citations en y adjoignant tels quels – les divers éléments apportés par nos aimables correspondants. C’est dire s’il est susceptible de changement : surveillez la date de parution de la dernière mise à jour dans le tableau des Sources, bouton “Autres Articles” de la page d’accueil !


          En Afrique du Nord, chez les Kyrénès ? Les montagnes du Nord-Ouest de l’Afrique, dont deux sommets culminent à plus de 4.000 mètres, ont été nommées très tardivement Chaîne de l’Atlas par Polybe – dit-on – “leurs deux sommets enneigés semblant à cet historien supporter la voûte des cieux” ou, bien plus probablement, par les réfugiés de la Grande Transgression Marine d’Europe du Nord (cf. art. Atlantide*3 boréenne et Déluges*). Mais, auparavant, selon le témoignage de Strabon, les indigènes l’appelait Dyris et, d’après Pline, Daran (cf. Taran : le “Mont de la foudre”… de Taranis en gaulois, cf. aussi art. Thor*).

          Dans la mythologie grecque, on nous dit que “
Cyrène donna Aristée à Apollon*” : ne pas confondre avec les Sirènes*- oiseaux, ces choristes atlantes boréennes! Cette confusion fut cependant faite dans (ou par les adaptateurs/ traducteurs de l’Odyssée, ce qui fit dire à notre ineffable ami  Euphronios Delphyné : « Les marins de l’Argo fumèrent la Marie Jeanne et sombrèrent dans les bras de Morphée, ou dans l’Oubli/ Léthé tout en jouant au Loto marocain : c’est kif-kif ! » ce qu’il compléta par « la Mythologie est une chose trop sérieuse pour qu’on ne sache pas en rire légérement et… par instant ! »

          Cependant, les Berbères ont conservé des légendes qui rapportent que :
         
 « Au delà des côtes africaines se trouvait Attala, un royaume martial et très avancé qui possédait de riches mines d’or, d’argent et d’étain, et ses armées avaient jadis débarqué en Afrique. Avec ses mazchandises, il faisait commerce avec l’Afrique. Mais Attala, l’Île Blanche qui repose maintenant au fond de l’Océan resurgira un jour des flots. » 17 août 06/ <atla.de>
    Il est ici intéressant de remarquer qu’Attala est aussi connue des textes de l’Inde antique et nous y verrons un indice du passage des Celtes Éburons ou de leur parenté ancestrale avec les Aryas : n’étaient-ils pas les uns et les autres des “Indo-Européens” de même culture et partageant les mêmes mythes* et rites* ?

          Lorsque
les Éburons, “Ceux de l’If” firent le tour sud de la Méditerranée, ils parlaient une langue dite "pontique4 " ou "pré-celtique", voire "préhellénique" et qui fut baptisée "ibérique"… en Ibérie ! Ce “Tour de la Méditerranée” explique sans doute quelques parentés entre le berbère et le basque*.
          Autre curiosité : chez eux le mot atl signifie élu…comme dans le nahuatl, qui est une langue… aztèque !?
(Atl…ante?)

          « Le substrat
pré-indo-européen* révélé par la toponymie et la génétique : De récentes études toponymiques ont révélé une série de mots d’origine pré-indo-européenne, que l’on retrouve à la fois dans la langue basque*, mais aussi dans le nom de fleuves, rivières, montagnes, vallées, etc. de toute l’Europe. Ces racines révèlent un language probablement commun aux peuplades autochtones d’Europe qu’auraient rencontrés nos ancêtres dits “indo-européens*”, lors de leur grande migration vers l’ouest européen. On dénombre par exemple les racines se rapportant à la notion d’eau : Ur-, Is-, Al-/Alm-, Var-/Ver-, Sal-/Salm-. De la même manière on retrouve les racines Eber-/Ibar- pour “fleuve, vallée, embouchure”, Aran-/Arn- pour “vallée”, qui ont pu être comprises différemment par les nouveaux arrivants indo-européens – par exemple, pour ces derniers, Arn- se rapporte à l’aigle, Ur aux origines.
          « D’autre part, l’étude de la mitochondrie (une organite cellulaire)n permettant de remonter à la génétique des mères primordiales européennes a montré une forte filiation entre les peuples dts “non indo-européens” par leur dialecte tels les Basques, les Lapons/ Sames, les Baltes, ce malgré les miliers de km qui les séparent.
[remarque d’un de nos correspondants : « L’adn mythologiquementchondrial est sinon une funmisterie, au moins un mauvais outil. Ce type d adn n’est déjà pas le même d’un père vers son fils dans 100% des cas parce que cet adn Mytho est transmis seulement par les femmes. Donc seules sont possibles les filliation matrilineaires dans le genre feminin. Ensuite cet adn qui fait flores est en fait issu d’un echantillon de personnes très marquèes par un contexte religieux et a une forte connotation raciste (de supériorité...) ! Cela fait que l’adn mytho ne peut pas être un discriminant scientifique. » Sag, 24-3-07. ]
          « On retrouve une telle filiation avec les Kabyles, peuplant le Maghreb depuis la plus haute antiquité, et que l’on sait ethniquement différents des Arabes qui les ont envahis au Moyen Âge, bien que le métissage les ait profondément atteint.
          « Cette génétique pré-indo-européenne se retrouve encore dans les autres peuples européens, mais en plus faible proportion. Enfin l’étude du chromosome Y qui révèle la génétique paternelle originelle des peuples à montré moins de liens entre les populations dites “indo-européennes” et les autres (Basques, etc.) tendant à montrer qu’au cours de l’avancée indo-européenne, si métissage il y a eu avec les autochtones, ce fut ponctuellement avec des femmes locales5. (cf. notre art. Guerre de Fondation* des Ases et des Vanes…)n. » Spektrum der Wissenschaft, mai 2002 (rapporté par Arnvald du Bessin in La Maove n° 43 (été 02), revue de la Fédération des Oiseaux Migrateurs6).

          On a trouvé
des tablettes d'écriture* sur terre cuite, en caractères d'un type que nous qualifierons volontiers de "pré runique*", de cette famille de caractères que le Hollandais Herman Wirth appelait "nord atlantique" (pour ne pas dire “atlante”, car il ne pouvait connaître les travaux que feraient plus tard le pasteur archéologue Jürgen Spanuth) et qu'il retrouve chez les Mégalithiques, les Portugais, les Berbères, les Lybiens, les Archéo-égyptiens et dans les signes archaïques de l'ancienne Palestine des Philistins (caractères ayant pu être les ancêtres de certaines lettres hébraïques7 , ce qui expliquerait le vif intérêt que ceux-ci portent au petit musée privé d’Émile Fradin à Glozel)…

          Le mot “chien” en celto-berbère kelb – d’où l’argot “klebs” – et aussi le grec kleps qui signifie “voleur… kleptomane”, contiennent cette cette racine consonantique CBL qu’on retrouve dans le nom de la chimère Kelpie, une jument chimère “mordeuse” à tête de chien : c’est très kynésien tout ça…

Màj 3 mars 07, par courriel/ @ : Rencontre Atlantes/ Berbères. « Les Berbères nos cousins SCYTHES sont repartis vers l'OUEST dans le periple circumméditerrannéen et arrétés par la disparition du détroit, dans leur course multimillenaires vers l'Europe du NORD.
     Voià encore pourquoi on trouve chez eux comme chez nous des traces de notre passé commun, par exemple la viande des "Grisons", GHISON avec H mutatif ou encore en considérant GH comme R guttural, GHISON “homme en berbère” !
     Mais comme tu as dû un jour mettre les pieds en CORSE tu connais de nom la citè de Ghizonaccia suffixe ACC = nombreux.
     Encore une chose Intéressante, peut-être : des peintures rupestres semblables
à celles du Thassili, ont été trouvées en Namibie. Plusieurs peintures rupestres de femme blanche portant ARMES [Amazones?]n, ainsi que de femmes noires ne portant pas d'armes, mais visibllement ocupées a garder des troupeaux.
     Encore une chose : non loin de la Namibie, on trouve des maison en pierres maçonnées. C’est le seul exemple de construction antique non lié aux Éthiopiens ni aux Égyptiens. » Slan’a Gaël / @ ;o)


          «
Cette famille des Cro-Magnon paraît avoir crée une véritable civilisation qui se continue aux différentes époques du Néolithique. À cette date une nouvelle race apparaît et semble avoir bousculé le Cro-Magnon qui disparaît en partie. Seuls quelques types subsistent en Andalousie, aux Canaries et chez le Berbères. » M. Moreau, La Civilisation des Étoiles, Laffont, 1973.

          « Dans cette riche famille issue de Tiut (cf. Tuatha)n, le “cours des saisons” (le Cercle de l’année, le zodiaque)n est lié à un usage très solaire des Maître Sons (a.e.i.o.u*)n et des caractères de l’Alphabet des Ères (Signes, Précession in Astrologie* nordique et Suite sacrée*/ Trinôme runique*)n.
          « “L’homme zodiacal” traverse les “maisons” du Ciel en s’alliant successivement aux voyelles sacrées du pourtour céleste, où elles correspondent aux couleurs des saisons, des jours et des heures, aussi rigoureusement qu’un cadran solaire kulde. Et cette alliance revêt une forme culturelle-solaire (i.e. cultuelle)n concernant conjointement l’Eau, la Terre et la Mère : Ma, Amma, Yemi, Imma, Omma, Ummu.
          « Ces formes, toutes correspondantes à la religion et à la langue originelle, fixée dans l’Atlas par les Tiut, subsistent également dans le Kabyle : Aman et Imin y signifient deux natures d’Eau, de Imma “la mère”. Dans ces langues, ainsi que dans le Touareg et dans le Tamâheq, Ammas correspond à “milieu” et à “minuit”, c’est à dire au point médian inférieur du cycle solaire journalier. » R. Montaigu, L’Eau, l’Air, le Feu, articles in revue La Voie Solaire. (son langage quelque peu ésotérique nécessiterait la consultation des prémices de cet article…)

Màj, vu le 7 mai 05 sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Guanches : « Les Guanches, qui ont disparu en tant que peuple, apparaissent très semblables à l'homme de Cro-Magnon à l'examen de leurs ossements, et il n'y a guère de doute qu'ils constituaient un rameau des Berbères* qui, à l'aube des temps historiques, peuplèrent le nord du continent africain depuis l'Égypte jusqu'à l'Océan Atlantique. »

          «
Un peuple de navigateur qui portait encore le nom de son pays d’origine nous est connu depuis son attaque contre l’Égypte au XIIIème siècle AEC : ce sont les Purasata ou Pulazsata, c’est à dire les “Philistins” qui, après avoir conquis la Crête (dévastée par l’explosion de Théra/ Santorin)n, s’emparèrent de la rive Est de la Méditerranée, du vieux pays des Amoritains ou Terre de Canaan8 (devenue la Palestine depuis leur installation)n. Ils se révélèrent Atlantes* par la couronne de plume (de grues, apex)n qui leur sert de coiffure et que nous trouvons déjà dans la caste seigneuriale des “hommes au bateau étranger” de l’Égypte pré-dynastique mais aussi chez les Lybiens, ou Berbères9 d’Afrique du Nord et chez les Ibères10. C’est une tenue cultuelle empruntée à la symbolique solaire nord-atlantique que nous retrouverons intégralement chez les Amérindiens et dans la caste seigneuriale vieille-sumérienne en Mésopotamie…
          « Au XI/ XIIème siècle, la coutume de dresser des cercles de pierre comme enceinte du Thing11 (Diète)n et qui était encore vivace en maint endroit du Danemark, le reste aujourd’hui (1928) dans les tribus Berbères du Nord-Ouest de l’Afrique. » Herman. Wirth.

         
Les Carthaginois étaient des Berbères* d’Hannibal (donc de race celtique) : les poenîî, d’où le nom de Puniques, phoïnix en grec, “Phéniciens”. Rappelons qu’en celtique le mot pen signifie “tête, chef, pointe”12 : il est donc parent du latin pénis .
         On trouve des Columna Jovis (Joux) dans nos Alpes en souvenir du passage de ces Carthaginois/ Berbères.

Folklore : Chez les Berbères (qui ne sont pas des Arabes!) les deux solstices sont toujours fêtés par des feux, ce sont Ennaïr fin décembre et Ansara fin Juin…

Les sculptures de symboles* sur bois, si caractéristiques de nos régions montagneuses depuis l’Atlas et le Pays Basque jusqu’à l’Europe Centrale et même le pays des Kalashs, ces “Indo-Européens” des hautes vallées de l’Hindoukouch aux limites du Pakistan/ Afghanistan, qui peignent ou sculptent des soleils spiralés, des croix complexes, des “grecques” et le svastika* sacré ou des coeurs - toutes figures dont on dit “pudiquement” dans nos musées “sanitized” qu’ils sont “des tracés au compas” - ont été baptisés “art sarrasin” (!) par d’innocents instituteurs qui propagent là l’esprit péjoratif et non innocent de moinillons incultes et serviles envers une autre catégorie d’envahisseurs…
          En effet, et pour preuve : la revue El Djezaïr du Ministère algérien du tourisme, en son excellent N°16, nous dit expressément le contraire : « Rien ne ressemble plus à un coffre kabyle qu’un coffre traditionnel savoyard, dauphinois, suisse du Valais ou des Grisons, et surtout basque. Le décor s’y retrouve à peu près immuable, comme il se retrouve sur des portes, meubles, poutres et objets usuels en Autriche, en Hongrie, en Yougoslavie…, bref, dans les régions d’Europe où le caractère rural, le “folklore”, paraît encore très accusé… » Et, l’auteur continue en précisant que cet art, connu aussi chez eux comme étant kabyle, n’est pas “arabe” mais “romain ou celto-berbère renforcé d’influences vandales” (cf. la Mosquée de style composite du calife al Hakam II (962) de Cordoue en W-Andalousie, in art. Svastika* #3)
.
          Ces sculptures sur bois de l’Art populaire sont hautement symboliques et sont évidemment des reliquats de la cosmogonie runique* (cf. § Muhlespiele in art. Astrologie nordique*).
Le même phénomène s’est répété avec la musique, dite chez nous “arabe”, qu’ils appellent, eux même, “de la musique andalouse” : (v)andalouse = venue des Vandales !

          Colonnes d’Hercule :
Rappelons ici que leur pseudo existence au détroit de Gibraltar n’était due qu’à une interprétation de souvenirs confus parce que très tardifs et, de plus, influencés par la proche présence des Montagnes baptisées tardivement Atlas par les réfugiés (Phérès/ Phoinikes/ Puniques) qui s’établirent en Afrique du Nord On pensera ici aux fort intéressantes proximités linguistique de l’amazigh avec nos mythologies indo-européennes.
          D’autre part la transformation d’Atlas le grand scrutateur/ astrologue/ astronome, en support du ciel est une métaphore poétique (kenning) introduite par les conteurs puis les mythologues antiques, puis une figure graphique, un symbole* et, enfin, une sculpture décorative de la période dite classique : mais le personnage au visage solaire et aux bras levé est gravé depuis fort longtemps sur les roches nordiques (cf. art. Apollon*)…
          Gibraltar est un site archaïque , un “ballon” astronomique. Il était nommé par les Grecs « le promontoire sacré », ou Cunéus “coin”, et ses habitants étaient les mystérieux Kynésiens. Bien plus tard, l’astronome Berbère (musulman) nommé Tarik y laissa son nom : le Djebel al Tarik13 dans la foulée des conquêtes de l’Islam…

          Les Berbères faisaient cicatriser les plaies par l’application d’une figue sèche ouverte, figue dont le nom signifie chez eux… “testicule”. Rappelons que le lait du figuier est corrosif pour la peau et fait disparaître les verrues, et son écorce soignait le goitre.

          Parlant de la
Goule des enfers, comme nous disons en Dauphiné, signalons que, pour les actuels Berbères, les dolmens ont été construits par les… Ghouls, des “ogres qui dévoraient ceux qui osaient s’attaquer à leur sépulture” : curieux, n’est-ce-pas ?

          Concernant
l’amazigh qui est la langue des Berbères, une charmante correspondante Internet nous précise par courriel :
          « Bonjour, J'ai parcouru un peu vos textes sur la mythologie germanique et j’y ai vu les comparaisons toponymiques de mots avec du grec, du latin et d’autres langues mais, je trouve dommage que les chercheurs ne pensent pas au... berbère, car dans cette langue il y a un nombre inouï de racines répondant à bon nombre de vos questions. 
          « Quelques petits exemples :
Eddas : “traditions”, en berbère l'edda “la tradition” ;
les Ases : en berbère : elsasse [cf. le nom de l’Alsace en germanique Elsass… ?]n ;
assalas “fondation, colonne qui soutient”, et oui :
Atlas ! [comment ne pas penser ici à notre mot français “échalas” ce perches destinées à soutenir le houblon par exemple]n
          « Voilà, je vous ai mis
la puce à l'oreille pour vos recherches, je vous recommande donc à ce sujet le site consacré à la langue berbère car beaucoup de mots des mythologies du monde ont un sens en berbère :

http://www.amazighworld.com . »

          Un grand merci à Baya, metref.baya@, pour cette importante précision qui apportera pas mal d’eau à notre Moulin et ainsi enrichira les connaissances de notre petite communauté et en particulier nos cousins Celtes d’Afrique du Nord qui se cherchent désespérément des racines dans nos banlieues insipides et sans avenir…

~ ~ ~ ~ ~ 


          
Voici maintenant quelques données puisées dans l’Encyclopédia Universalis qui sont loin d’épuiser le sujet et, surtout, nous remarquerons que tout ceci est consécutif à l’occupation “musulmane” (arabisation). Nous ne perdrons donc pas de vue que, comme les autres religions conquérantes, son premier soin a été la destruction de la culture propre des peuples soumis, tout comme ce fut le cas chez nous avec la christianisation.
       La référence aux éléments “religieux” doit donc rester permanente dans nos esprits pour distinguer l’original “Berbère” du plaqué “musulman”, exotique, multiculturel tardif, etc., sans méconnaître pour autant l’apport de la culture antique gréco-romaine RE-venue par son canal (et qui avait été détruite chez nous par l’Église* jusqu’à sa réapparition “laïque” lors de la Renaissance)…


BERBÈRES :


Abdalwadides :
dynastie berbère de Tlemcen (1235 - 1550). Ils se rendirent indépendants des Almohades en 1235. À partir du XIVe siècle, ils furent à plusieurs reprises assujettis à leurs voisins : les Marinides du Maroc ou les Hafsides de Tunisie. Leur royaume fut conquis par les Turcs en 1550.

Almohades :
adeptes du mouvement réformiste lancé par Muhammad ibn Tumart (entre 1078 et 1081-1130), dont les dirigeants ont fondé une dynastie berbère qui détrôna les Almoravides et régna sur le nord de l'Afrique et sur l'Andalousie de 1147 à 1269. Battus en Espagne par les royaumes chrétiens à la bataille de Las Navas de Tolosa (1212), les Almohades furent éliminés de l'Afrique du Nord de 1229 à 1269 par diverses dynasties.



Almoravides :
confrérie de moines guerriers et dynastie berbère qui régna sur le Maghreb et l'Andalousie aux XIe et XIIe siècles. Yusuf ibn Tachfin, fondateur de la dynastie en 1061, installa sa capitale à Marrakech. Les Almoravides refirent l'unité de l'Espagne musulmane menacée par les royaumes chrétiens et recueillirent l'héritage culturel andalou. Ils furent renversés par les Almohades (prise de Marrakech en 1147).

Hammadides :
dynastie berbère, fondée par Hammad ibn Buluqqin, qui régna sur le Maghreb central de 1015 à 1152.

Marinides ou Mérinides :
dynastie berbère qui régna au Maroc de 1269 à 1465.

Zirides :
dynastie berbère, dont une branche régna dans l'est de l'Afrique du Nord de 972 à 1167 et une autre en Espagne (Grenade) de 1025 à 1090.

AURÈS :
massif de l'Algérie orientale, culminant à 2 328 m au djebel Chelia, point le plus élevé de l'Algérie non saharienne. De relief très contrasté, relativement humide et forestier, l'Aurès est peuplé de Berbères (les Chaouïa), traditionnellement rebelles aux influences extérieures, à la colonisation (l'Aurès fut le point de départ de l'insurrection algérienne de 1954). L'économie associe toujours élevage ovin, céréaliculture sèche et, localement, agriculture irriguée.

Chleuh :
population berbère du Maroc, habitant le haut Atlas, l'Anti-Atlas et le Sous. On les appelle également les Tachelhit.

Kabyle :
n.m. Langue berbère parlée en Kabylie.
Peuple berbère sédentaire de la Grande Kabylie (Algérie), dont la langue propre est le tamazight. Les Kabyles sont organisés en clans complémentaires avec des fonctions et des interdits spécifiques. Ils ont manifesté leur opposition à la colonisation française plusieurs fois au cours du XIXe siècle et ont été le principal foyer de la lutte pour l'indépendance de l'Algérie entre 1954 et 1962.

Màj : voulez-vous lire maintenant l’annonce de l’Éducation Nationale concernant la
création d’une épreuve d’amazight valant pour le Baccalauréat ?
Cliquez sur [tamaz.pdf] et retour ici !


Chamityo-sémitique :
Se dit d'une famille de langues comprenant le sémitique, l'égyptien, le berbère, le couchitique et les langues tchadiennes (haoussa).

Adrar :
mot bb : Djebel.

Gibraltar :
territoire britannique, à l'extrémité méridionale de la péninsule Ibérique, sur le détroit du même nom ; 6 km2  ; 31 000 hab. Il se compose d'un rocher calcaire haut de 423 m, long de 4,5 km et large au maximum de 1,2 km, qui domine la ville et se rattache au continent par une plaine de sable basse et marécageuse.
          
Célèbre dès l'Antiquité (colonnes d'Hercule), Gibraltar fut le premier point de la conquête musulmane menée par le chef berbère Tariq en Espagne (711) [ djabal al-Tariq, «  la montagne de Tariq  », a donné Gibraltar. Tariq ibn Ziyad : chef d'origine berbère. Lieutenant du gouverneur de l'Ifriqiya Musa ibn Nusayr, il conquit l'Espagne, après avoir franchi le détroit de Gibraltar (auquel il donna son nom djabal al-Tariq) et vaincu, en 711, le roi wisigoth Rodrigue ].

Mauritanie :
ou MAURÉTANIE, ancien pays de l'ouest de l'Afrique du Nord, habité par les Maures, tribus berbères qui formèrent vers le Ve s. av. J.-C. un royaume passé au IIe s. av. J.-C. sous la dépendance de Rome. Province romaine en 40 apr. J.-C., divisée, en 42, en Mauritanie Césarienne et Mauritanie Tingitane, la région, occupée par les Vandales au Ve siècle puis par les Byzantins (534), fut conquise par les Arabes au VIIIe siècle.

Numides :
peuple berbère nomade qui a donné son nom à la Numidie, entre la Mauritanie et le pays de Carthage. Ils constituèrent au IIIe s. av. J.-C. deux royaumes qui furent réunis en 203 av. J.-C. sous l'autorité de Masinissa, allié des Romains. Affaiblis par des querelles dynastiques, ils furent progressivement soumis par Rome (victoires de Marius en 105, de César en 46), et leur royaume devint une province romaine.

Tanezrouft :
en berbère “pays de la soif” région très aride du Sahara algérien à l'ouest du Hoggar.

Touareg
ou TARGUI, E : adj. et n., des Touareg, mœurs touarègues. (On réserve la forme touareg pour le pl. et targui pour le sing.)

Le touareg : n.m. Langue berbère parlée par les Touareg. populations de langue berbères, islamisées, habitant principalement le Niger et le Mali, ainsi que le sud de l'Algérie, la Libye et le Burkina. De tradition nomade, durement atteints par la sécheresse des années 1970-1985, les Touareg, qui entendent préserver leur mode de vie et revendiquent leur droit à l'autonomie, se heurtent à l'hostilité des gouvernements. Depuis 1990, ils soutiennent au Niger et au Mali une lutte armée qui, de soulèvements en accords non respectés, a pris la tournure d'un véritable conflit.

Zénètes ou ZENATA,
Berbères de l'Afrique du Nord (Aurès et Maroc oriental).

Tassili :
nm berbère “plateau”. Plateau de grès, au Sahara.


© Larousse-Bordas 1998 (publicité gratuite)
Mais tout ceci est bien tardif…

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La mystérieuse aventure
des Berbères d’Afrique du Nord

(Document transmis par e-mail par <fdes1@> oct. 02)

« Sans être dérangée le moins du monde par les spécialistes des “droits de l’homme”, l’Algérie se livre – depuis des années maintenant – à un véritable ethnocide à l’égard des Kabyles. L’arabisation forcée – et forcenée – a fait des Kabyles des déracinés, condamnés à aller grossir le sous-prolétariat des villes.
          « Mais, d’où viennent ces ces Berbères qui sont, depuis 13 siècles, colonisés par les Arabes ?
          « La race Berbère n’existe pas. Elle n’a jamais constitué un ensemble homogène. Il n’en reste pas moins que certains Berbères présentent un type blond et des yeux clairs. Victor Piquet note, dans son livre Le Peuple marocain, le bloc berbère, “la ressemblance bien souvent signalée entre les Marocains de certaines tribus et nos paysans Dauphinois”.
          « Signalons d’autre part que le mot “Berbère” est impropre. D’origine latine, il désigne seulement le barbarus14 des Romains.
Les Berbères se nomment eux-mêmes “Imazighen”, c’est à dire “les Hommes nobles°”. G. H. Bousquet remarque très justement : “On pourrait déduire de là que, au moins à l’origine, ce terme désignait des tribus se considérant comme aristocratiques* et détentrices du pouvoir politique, comme des tribus conquérantes. On a avancé une hypothèse semblable pour expliquer le sens de Celtes et le terme de Magyars15 par lequel se désignent les Hongrois conquérants, signifie aussi “nobles”.
          « Remarquant que le Dr. Leblanc écrivait vers 1930 “qu’à peu près tout reste à faire” sur l’ethnographie physique des Berbères, Bousquet rappelle que Taylor dans sa classique Antropology (chap. III), au siècle dernier, faisait observer que les peintres16 égyptiens représentaient déjà certains Nord-Africains comme des blancs aux yeux bleus (Å 1300 avant notre Ére)”, le Dr Leblanc avait conclu : ‘Les Berbères sont le résultat, fixé depuis longtemps et saisissable encore dans quelques groupes bien racés, de croisements entre peuples venus de l’Europe et d’Asie à des époques très différentes, le fonds primitif pouvant être attribué à des migrations préhistoriques successives de dolichocéphales et de brachycéphales”.
          « On a retrouvé au Maroc de très nombreux cromlechs, sans pouvoir toutefois en tirer grand chose. Les hypothèses les plus extravagantes se sont données libre cours à ce sujet. Contentons-nous de chercher, par delà les cultes dits païens des Berbères, ce qui pourrait attester d’une origine celtique de ces dolichocéphales de grande taille, au poil blond et roux. C’est chez les Djébala (djebel, “montagne”) et les Rifains d’aujourd’hui que l’on trouvera ce type d’hommes. Ils pourraient descendre d’une des plus anciennes races berbères, les Ghoméra (delà signalés par Léon l’Africain). Le capitaine Odinot a cru retrouver chez eux de véritables autochtones, parents des Celtes*, en tout cas des Berbères non sémites.
          « Victor Piquet ajoute : “le Rif parait avoir été, comme le Djebel, le pays des Ghoméra : El Bekri note qu’au début des temps islamiques, les Ghoméra s’étendaient jusqu’à l’oued Nokkour. Sur les origines des Rifains on pourrait donc présenter les mêmes observations que sur celles des Djebala ; ici encore, les blonds aux yeux bleus sont nombreux. On remarque même chez plusieurs tribus, chez les Bokkaï au bord de la mer, chez les Targuist à l’intérieur, une prédominance de l’élément blond ou roux”.
          « Dugard donne une description du Berbère qui ne déparerait pas les manuels d’histoire consacrés à “nos ancêtres les Gaulois” : “chicaniers, violent, mettant sa liberté au-dessus de tout, le Berbère est insoumis à toute autorité. C’est ce qui explique le peu de respect qu’il accorde au chef et a tout personnage de valeur. Chez eux, l’opinion publique (de la communauté)n est tout”. Disons, pour reprendre une définition déjà connue, que les Berbères sont à la fois traditionalistes et libertaires (j’aime)n.
          « La poésie* et, plus particulièrement la poésie épique, est un élément essentiel de la civilisation berbère. Chez les Ntifa, Laoust note que, à l’occasion de cérémonies curieuses appelées “tinubga”, de vrais bardes berbères récitent devant un peuple silencieux les Gestes des anciens preux. Ils célèbrent leurs exploits ; ils chantent aussi la beauté et la vertu des femmes, ou vantent la puissance des igourramen des Tahouggat ou des Iguezouln, selon qu’ils appartiennent à l’un ou l’autre de ces lefs”.
         
 « Sur le plan des croyances, l’Islam à gommé toutes les fêtes berbères pour y substituer des cérémonies musulmanes. “Ces fêtes* saisonnières – écrit Piquet – se reconnaissent aisément à ce qu’elles ont lieu à des dates fixes de l’année solaire et non de l’année musulmane” (!) Le calendrier julien est, en outre, d’un usage courant. Le Carnaval existait à une date du calendrier solaire mais a été effacé par la superposition de l’Achoura musulmane au jour de l’an.
          « Moulièras signalait que le bonhomme Carnaval, représenté par un personnage dit Bâ Cheikh (le Vieux Chef), défilait dans les rues, une citrouille sur la tête, des défenses de sanglier dans la bouche, suivi d’un homme travesti en femme, d’un âne et d’un Juif.
          « Lévi-Provençal signale une cérémonie presque similaire chez les Slès : “les acteurs de la mascarade se forment en cinq groupes : les Ktamah, les Gnaouah, les Juifs, les sangliers et les chameaux. Il n’y a pas de bonhomme carnaval qui porte spécialement le nom de Bâ Cheikh : la dénomination s’applique à toute la troupe. Ceux qui figurent les Juifs ont le visage barbouillé de farine et de blanc d’oeuf où adhèrent des touffes de laine. Les pseudo-sangliers sont revêtus de peaux de chèvres, et les chameaux de nattes de palmiers nains.
          .« Nous pouvons relever la présence du personnage du sanglier qui suffirait, à lui seul, à démontrer les origines non-musulmanes du rite*. Pour les musulmans, en effet, le sanglier n’est qu’un cochon… sauvage.
          « La multiplicité des génies n’est pas sans rappeler, en revanche, korrigans, farfadets trolls et lutins (cf. notre art. Nains/ Géants*)n. Ces génies ne sortent que la nuit, mais se mêlent parfois à la vie des humains (cf. aussi notre art. Elfes* et Mânes*)n. Ils vivent très souvent près des sources et des arbres* (!)

« 
La civilisation berbère tend à disparaître, laminée qu’elle est en Algérie, par une politique d’arabisation qui confine à l’ethnocide. On peut néanmoins penser – et il y a des signes avant-coureurs chez les Kabyles d’Algérie – qu’il y aura une redécouverte prochaine d’une civilisation sur laquelle on ne sait à peu près rien.
          « Sur le plan ethnique, tout reste à faire. Si l’on peut parler, depuis l’Antiquité, d’une immigration de sémites (Phéniciens (?) et Arabes, d’Indo-Européens (Grecs, Romains, Vandales, Normands), on ne peut rien dire des immigrations qui ont précédé.
          L’hypothèse du professeur Julien : « les populations qui occupent aujourd’hui la Berbérie sont, compte tenu de quelques métissages, les mêmes qui l’occupaient au début des temps historiques”, ne reste qu’une hypothèse. Tant que les recherches anthropologiques en Afrique du Nord n’auront pas progressé, nous en seront réduits à faire des hypothèses. Il n’en reste pas moins que ces Berbères aux yeux bleus, au teint clair, aux cheveux blonds, restent une énigme. Comme restent des énigmes ces dolmens berbères recouverts de tumulus… » Alain Sanders, 14 sept 1988 !




          Revenons un peu sur les gravures rupestres du Tassili pour rappeler la présence de ces “Têtes de Chien”
: on pensera ici aux Kunes ou Kynésiens17 , les habitant du “coin” du sud de l’Ibérie et dont le sommet est l’ancien “ballon” (observatoire) dominant Gibraltar…


Il Nous faut signaler maintenant de nombreuses influences,
bien souvent parentes mais, quelquefois, fort étrangères18 :


Les Éburons : Comme nous le signalons par ailleurs, les Celtes éburons au totem du sanglier, ar rivèrent ou revinrent du Moyen-Orient par le sud de la Méditerranée d’où le nom de l’Ébre et de l’Ibérie/ Espagne. Outre les influences phéniciennes (du celtique pen “tête, chef”) et grecques, il y eu la colonisation/ symbiose avec les Romains.


   

Près de Méknès : ruines romaines de Volubilis et son fameux cadran solaire


         Puis l’invasion Vandale et son royaume symbiotique méditerranéen et, finalement, Viking dont les Tunisiens cultivés ne sont pas peu fiers :


Les Arabes : nous l’avons vu, étaient loin de composer la totalité du fort petit nombre d’aventuriers qui partirent à cheval à la conquète de l’Afrique du Nord. Mais la religion et les promesses de lucre – et le haschich qui fournissait les rêves de houris et de paradis – étaient dominants !
          La différence est qu’auparavant il s’était construit des symbioses, voire un certain synécisme, alors qu’ici avec sa religion unique, ses cadres, sa culture, son commerce, tout était centralisé dans un appareil mono-idéologique qui ne pouvait que détruire la culture locale : il va donc être bien difficile de reconstruire…

Mais, selon une de nos devises de l’Europe du Nord :
« Les cas difficiles sont les cas les plus beaux ! »


maj. < fdes1@> : « Amazon s’écrit en berbère* moderne Al Azoun et signie Peule d’Azou ; ces azoun sont actuellement un petit peuple de la région de Nemours en Algérie. En slave comme en berbère, Azoun veut dire vaillant mais, en grec alazon signifie fanfaron ou “celui qui exagère sans bravoure”. » R-M Gattefossé.

Athéna (in art. Zeus*) : « Anthinéa est la dernière partie du mot Neptune qui s’écrit en Berbère* Nef Tune ou Nef Atine. Atinéa c’est Athéné (…) Si nous replaçons devant Atinéa le N d’Antinéa, cet N forme préfixe et signifie “agent de… , prétresse de… » R–M Gattefossé.



Écriture : « Ces caractères paraîssent être les restes d’une écriture primitive, échappées aux destructions causées par la destruction de l’Atlantide. Ces caractères tellement anciens que leur signification hiéroglyphique était perdue et qu’ils étaient devenus purement alphabétiques ont été conservés par les Celtibèriens, les Pélages et les Phéniciens. Les Grecs les ont arrondis sous une forme plus agréable, les Romains sous une forme plus sévère… » R-M. Gatefossé (La Vérité sur l’Atlantide, Lyon 1924)
.


~ ~ ~ ~ 27-1-03. Réponse-mise au point de notre correspondant Internet ~ ~ ~ ~
<amineparis@>
de Saint-Dié :

      La famille linguistique Afro-Asiatique (ancienment chamito-semitique) comprend cinq familles : tchadique, sémitique, berbère, couchitique, ancien égyptien.

http://zime.free.fr/cartAfroAsia.htm
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/monde/famarabe.htm
http://www.berbere-tv.com/langberbere.htm


La famille (linguistique) Berbere comprend : LYBICO-BERBÈRE - *Proto-Berbère. GUANCHE : *Guanche (Gran Canaria) Tenerife. TOUAREG : Tamahaq Ahaggar - Ghat - Tamazheq -Tamasheq. OUEST : Zenaga. NORD : Shilha - Bamarani (Ifni) - Tamazight - Figuig - Kabyle. ZENATI : Ait Seghrushen - Shawiya - Riff - Senhayi - Ghmara.
MZAB-WARGLA : Gurara - Mzab - Wargla - Ghardaia. EST ZENATI : Jerba - Nefusi.
EST : Ghadames - Siwa

http://perso.wanadoo.fr/samtel/fdl/afraz.htm


          Quand à la peau claire de certains berbères, c'est simplement oublier que les Romains, les Byzantins, les Vandales venu des territoires germains ont occupés longtemps le pays, et ce sont mêlés à la population. Les populations du Maghreb et de tout le pourtour
méditerranéen sont des blancs. Il n'y a donc là aucune preuve de leur origine européenne.

http://tafat.levillage.org/Origines.htm 


Rep. R&T :
C’est d’ailleurs l’inverse si l’on en croit la génétique : cf. suppl. Glozelaf.pdf in art. Écriture* ou Basques* !


Màj. 3-3-07, @ du 31 Jul 2003 05:32 @ From: "izim", To: <racines.traditions@free.fr>
Objet : Déchirés ? « Bonjour, vu sur http://www.kvayel.com/arabisation.htm

(vous pouvez agrandir cette image en “zoomant” sur votre affichage de 150 à 200 % :)

          « Ne comptez pas sur les arabophones et leurs alliés hypocrites pour venir vous dire tout ceci à un "païen mécréant infidèle".
          Les Kabyles et la Kabylie à une certaine époque avait les Arabes, les Juifs, les Turc, les Espagnols sur le dos. Il ne reste plus que les arabophones dont 95 % sont d'origine Kabyles. Le bordel est uniquemet à ce niveau là... Cordialités. »
          Ce qui n’engage que l’auteur de ce courriel, mais peut certainement servir à provoquer de nouveaux échanges enrichissants, du moins nous l’espérons !… Tristan.


Màj 11-6-03, par courriel @ : « Le nom "KVAYEL" (Kabyles) est le masculin pluriel du mot "KVIL ou QVIL" qui signifie tout bêtement : jadis, préalable, naguère, antérieur, précédent, auparavant, autrefois, etc... Le nom "KVAYEL" désigne ceux (les autochtones) qui vivent depuis la préhistoire dans l'immense région située du coté du soleil couchant. C'est à dire à l'ouest du port d'Alexandrie ou des rives du Nil en Egypte, d'où le nom formulé textuellement "MARREV" mais transcrit "Maghreb" puis studieusement et logiquement prononcé en français par : “MAGUEREB” et dès lors prendre aussitôt pour tous le sens de "Afrique du Nord"...
          Le mot "Afrique" a pour origine le terme "TAFERKA" qui signifie "champs" en agriculture. Le radical "afer" du mot "taferka" signifie également "cacher, dissimuler" (la cachette) contre les esclavagistes... 
          Le dernier, mais non le moindre, est aussi le plus étrange, il s'agit d'un culte solaire dont la divinité contrôle aussi les enfers. Je n'ai pas de nom berbère à proposer sinon celui de Kush ou Akush. Les grecs l'ont apparenté à Kronos. Akush (le A est l'article "le"). Là aussi la tradition ne dit rien de Kronos mais Kush est lui resté dans la tradition comme origine du mot Maroc qui fut d'abord appelé Tamurth n'Akush (Pays de Kush) et ensuite dans le mot kusha (four) dans la langue des berbères. En fait, kusha signifie intense chaleur. »

Màj du 26 juin 06, recu de Geerlodt / @ : « En ce qui concerne la durée de la langue latine, on ne sait pas assez qu’en Afrique du Nord, encore vers l’époque du Cid, on pratiquait toujours dans la Tunisie actuelle une langue romane, différente tant de l’Italien et de l’Espagnol que du Français, mais qui dérivait comme ces dernières du bas-latin, et dont on ne connaît pratiquement rien, à part quelques inscriptions de type ex-voto. C'est-à-dire un corpus guère plus vaste que celui dont nous disposons sur le Gaulois, dont nous savons pourtant qu’il se parlait et s’écrivait encore à l’époque dite des Grandes Invasions… Il y a des trous de mites dans le tissu de nos connaissances historiques. De grosses mites, semble-t-il. »


Màj 3 mars 07, un article complémentaire intéressant de Salem Chaker : Langue et littérature berbères pourra être lu sur Les Nouvelles de Clio cf. <nouvelles@clio.fr>

Màj 31 mars 07, vu sur La Nouvelle Revue d'Histoire de mars 07 :

La mode berbère
Péroncel-Hugoz


«« Depuis l’Antiquité, de I’oasis égyptienne de Sioua, I’archipel des Canaries, via Djerba et l‘Atlas, les Berbères constituent Ia grande énigme ethnique non résoIue d’Afrique du Nord. Peu importe d’ailleurs qu’ils y soient de vrais indigènes ou qu’ils viennent d’Asie : sous l‘arabisation, ils n’ont jamais cessé de former le socle généraI du Maghreb. Leur âme s’est peu à peu islamisée – surtout depuis La paxgallica qui, de 1850 à 1950 a, sans le chercher, ouvert aux Arabes maints djebels restés jusque-là hors d’atteinte. En 2007, on estime grosso modo que 40 % des Marocains et 25% des Algériens sont berbérophones, le nombre de bilingues (bérbère/arabe) ou trilingues (en ajoutant le français), au moins chez Ia gent masculine, étant partout en très forte expansion.

Regardès parfois, durant letemps colonial français en Afrique mineure (1830-1962 pour le plus long, en Algérie), comme susceptibles d’être plus réceptifs que les Arabes aux concepts européens, les Berbères démentiront cette analyse en éant à Ia pointe de Ia lutte algérienne contre Ia France dès 1954. Au Maroc, le nationalisme fut d’abord arabe mais rallia vite les sujets berbères de ‘Empire chérifien. Hassan II donna pour mère à ses enfants – dont l’ac tuel monarque, Mohamed VI — une fille de notable berbère.

Après les années d’arabisation scolaire à tout crin, ayant suivi les indépendances au Maroc (1956) et en Algérie (1962), apparut dans ce dernier pays, Ia “mode berbère" — ou plutôt amazigh, suivant le vocable autochtone que les ethnologues coloniaux avaient traduit par “homme libre” — menée autour des années 1980, par le romancier kabyle francophile Mouloud Mammeri (né en 1917, disparu en 1989 lors d’un drôle accident de voiture entre Alger et Oran). Ce fut le printemps berbère” de Tizi-Ouzou, vite réprimé par le régime socialomilitaire alg&ien. Aujourd’hui, Ia Grande-Kabylie vit en semi-dissidence politico-culturelle.
Au Royaume alaouite, Ia mode berbère s’est instaIlée aussi, avant Ia fin du règne d’Hassan II (1961-1999). Sans drame, les idiomes tamazight — ii y en a trois principaux entre Rif et Atlas— sont apparus ou ont été renforcés dans l‘audiovisuel, le cinéma, l’école. Le Palais parraine à Rabat un futuriste Institut Royal pour Ia Culture Amazighe, lancé en 2001 par Mohamed VI, lequel, cependant, a choisi une Arabe comme mère du prince héritier.
En ce début de millénaire, Ia berbéromanie a évidemment trouvé des relais en Occident : jusqu’aux femmes kabyles des banlieues pansiennes qui ont défiIé pour demander le soutien officiel français; le très parisien photographe brésiIien, Carlos Freire, est allé tirer le portrait des Amazighs tandis que le National Geographic Magazine leur consacrait un numéro enthousiaste et plusieurs festivals français des manifestations militantes, naturellement encensées par Ia presse... L’Encyclopédie berbère est pubIiée par fascicules chez Edisud à Aix-enProvence.
Des intellectuels berbéro-marocains ant décidé que leurs idiomes amazighs seraient transcrits à I’aide de I’alphabe tifinagh resté plus ou moins en vigueur chez les Berbérotouaregs du Sahara. Les projets de transcriptions par lettres Iatines ou lettres arabes ont été abandonnés au grand dam, pour ces dernières, des islamistes.
Un des pnincipaux chefs de ces derniers, le député Saadeddine El Otmani, est d’ailleurs un psychiatre amazigh trilingue d’Agadir. II symbolise Ia nouvelle génération politique isIamo-berbère du Maroc appelèe peut-~tre à un avenir gouvernemental.
Cependant, la mode, c’est ce qui se démode”... (Jean Cocteau). En outre, Ia tendance berbère s’épanouit, un peu en Algèrie, beaucoup au Maroc, à un moment ou Ia base linguistique des Amazighs s’amenuise sous I’influence de médias majoritalrement arabes, sans parler de l’approfondissement général de l’arabisation allant de pair avec l'universelle islamisation. II n’est pas rare d’entendre maintenant des Berbères dire : “Je suis arabe” pour ”Je suis de religion arabe”.
»»

Pour en savoir plus:
Ibn-Khaldoun, Histoire des Berbères, Trad. de Slane, Geuthner.
G-H. Bousquet, Les Berbères, histoire et institution, Que sais-je?
E Laoust, Mots et choses berbères, 1920, re pris en 1983 par Ia Société marocaine d’édition.
A. Hanoteau et A. Letourneux, La Kabylie et les coutumes kabyles, 1893, rééd. 2003/ Bouchène, Paris.

*********
« Qui met une corde autour de son cou trouve bien vite un maître pour la saisir »
(Proverbe targui)
  
Autres sites Internet berbères / kabyles:
http://www.amazighworld.com
(Dictionnaire de tamachek)
http://zime.free.fr/cartAfroAsia.htm
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/monde/famarabe.htm
http://www.berbere-tv.com/langberbere.htm

En cours d’élaboration :
http://kavayel.free.fr/carte_de_la_kabylie/carte.htm
http://www.tamazgha.org
www.congres-mondial-amazigh.org
www.ta-noutri.com
"Terre des neterou" Site consacré au paganisme*, la sagesse, la philosophie et la spiritualité
des anciens égyptiens et à la restauration de la religion (khémitisme)
Espace de rencontre, de recherches et de discussions à ce sujet.


ßiblio plus :
Gal Brémond, Berbères et Arabes, Payot 1942 (“la Berbérie est un pays européen”)
Dossiers d’Archéologie, 268, Nov 01 : “Tunisie byzantine”, Vandales, Justinien, –>
L’afrique dans l’empire byzantin, Arianisme et Catholicisme, L’opulence agricole.
A. Hanauteau, Grammaire de Tamachèque.
L. Rinn, les Origines berbères.
Jacques COLLINA-GIRARD : La géologie du Détroit de Gibraltar : Atlantide réelle et Atlantide imaginaire : Le Détroit de Gibraltar passe, 9000 AEC, par une crise majeure. Le paysage du dernier maximum glaciaire disparaît : une grande île et son archipel situés devant les “ colonnes d’Hercule ” sont engloutis par la remontée rapide de la mer. Les populations qui venaient d'évincer les cultures préhistoriques archaïques des côtes du Maghreb, voient leurs territoires insulaires et littoraux disparaître ou se rétrécir.
Le réchauffement climatique et la redistribution des troupeaux de grands herbivores signent la fin de "l’âge d’or" des “chasseurs-cueilleurs ”.
Les premiers Berbères : entre Méditerranée, Tassili et Nil, Edisud. Le Tassili des Ajjers, Édif 2000 Alger
Sous la direction de Gabriel Camps : Encyclopédie berbère ( 24 fasc. parus à ce jour ) Edisud, 2001
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Voulez-vous lire maintenant le très intéressant compte rendu sur le livre du Dr. Brooks : Changement climatique (en rapport avec la civilisation éteinte des Guaramantes d’AdN!) ? Cliquez sur [surviciv.pdf] /RT et retout ici pour la suite...

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Voulez-vous lire maintenant un échange de courriels @ avec l’ami web, Slimane?
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1ère parution sept. 02, mise à jour 31 mars 07

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