1 Gadeire : Voir en section # 5/5 un complément reçu le 23 janv. 04 de Michel Fournier@ concernant cette racine GDR…

2 Atlas : en grec nous avons atlétéo qui signifie “je suis incapable de supporter” : il est pourtant un “athlète” et sensé… supporter le Monde ! Donc, notre “jeu de mots” alt Ase “Grand ou Vieil Ase/ Mage” confirme bien l’origine nordique des Héraklides !

3 Kleito : on pensera à Clitho, mais aussi à Clothé, la Moire/ Parque/ Norne, la Tisserande du Destin* et à la Creidé de leurs cousins Celtes…

4 Wallburg. On retrouve cette racine wall en anglais dans wall “murs”, dans whales “cétacés” dont les côtes servaient de pals, et dans le latin vallum “palissades”.

5 Atalanta signifie “plateau de balance” en grec (cf. le même sens pour Thulé) : elle était la fille de Schœnée roi de Skyros, la Schérie (dont le nom s’est conservé dans celui des provinces anglaises en Shire)…

6 “En Arcadie où les créatures n’ont pas d’ombre” : ce qui prouve bien que l’archaïque Arcadie était le “Pays des Ombres” (cf. art. Mânes*) !…

7 Le mot académie est lui aussi intéressant, il vient du grec académos qui signifie “d’un district… silencieux”, et Acca est “celle qui invente”, d’où Acadie. Par contre le terme d’Achéens vient d’achaéos “l’afligé” : après la Grande Submersion on le comprend !
  Les Achéens sont les “envahisseurs” du XIIIème Siècle et les Doriens les suivirent de peu, après une station en Dalmatie, puis au Moyen-Orient d’où ils remontèrent vers la fin du IIème Millénaire (le “retour des Héraclides”).

8 Les Phéaciens/ Phaiakès étaient un peuple mythique venant de l’île Shérie/ Skhéria…

9 Corcyre : korkura, est de la famille des Kork, kirk, Kirké… bien sûr (“cercle de pierre”, église) !

10 Adamah “la Rouge” (comme Pyrrha) dans la Bible, qui est la première terre post diluvienne, en est bien proche. Adam est lui aussi dit “le Rouge” : le Rouquin ? De même une vieille tradition de leurs cousins Égyptiens fait des rouquins leur lignée pharaonique…

11 Orichalque, du grec Oréichalcon “cuivre d’or” (cf. art. Ambre* d’or).

12 Arès est dit le "destructeur de rempart" : voilà qui en fait une personnification du cataclysme de Deucalion, de la Grande Submersion nordique, et le jumeau noir de Zeus* le Bon!

13 Thyle : « un royaume celtique de Thrace, avec Tyle pour capitale, domina la région une centaine d’année ». Raymonde Reznikov, Les Celtes et le Druidisme, Dangles, 1994.

14 Walburg submergé, par une nuit de… Walpurg…Is !
  Au Ier siècle après J.-C., Pline l’Ancien vit sur les rives de la mer du Nord des buttes élevées sur lesquels les Chauques (Chérusques) installaient leurs huttes. Sept siècles plus tard, Willibald décrivait la même pratique dans la Vie de Boniface. Ces buttes éxistent toujours aux Pays Bas…

15 Le Portique est resté un symbole compagnonique…

16 Bronze : depuis 4000 AEC en Europe du Nord, selon les derniers travaux de glaciologie. La deuxième trace est du XIIIème siècle EC et provient de Chine.
D’autre part Ötzi, l’Homme de Similaun découvert en 1991 de Katheranberg, dans les Alpes Italo-Autrichiennes – nommé aussi l’Homme des Glaces et qui est le corps préhistorique le plus ancien jamais découvert : il est âgé de 5300 ans – possédait un arc avec ses flèches, un poignard et sa gaine, un sac à dos contenant un “briquet”, des champignons antibiotiques (!) et une hache fort intéressante : emmanchée d’If elle était bordée de cuivre” (d'après Andréas Lippert in Göran Burenhult, op. cit.). Voilà qui permettrait de rajouter un âge du cuivre avant l’âge du bronze, déchirante révision !…
  Màj : Son corps recouvert de 59 tatouages laisse à penser qu’il était un chaman* mais, ses objets “étalés” autour de lui montrent qu’il n’a pas été tué d’une flêche sous l’omoplate gauche pour être volé, en particulier cette fameuse hache de cuivre ! On se perd en conjecture sur le sens et le choix du lieu de cette mort. Était-ce là un rite ?… Ötzi n’est pas visible pour le public puisqu’il est congelé au Musée de Bozen/ Bolzano, au Tyrol italien. Pour plus de détails, cf. l’émission TV5 13/10/02 14h05.
  Ötzi a en fait été daté de 3350-3100 ans AEC au radio-carbone C14. Une étude de son patrimoine génétique confronté à ceux des banques de données vient de permettre de trouver ses descendants actuels : il s'agit d'Allemands, de Danois, d'Anglais, et sa plus proche parente génétique est une Irlandaise, ce qui est très intéressant pour l'histoire des migrations européennes (revue celtique Combutis N° 12, Oct. 1995).

22 Fer : Au XIIIème siècle AEC on exploitait le fer au Nord de l’Anatolie Hittite, sur l’Elbe et en Étrurie, traditionnelle alliée des Atlantes (Platon). On exploitait aussi le fer en Ibérie/ Espagne, en Gaule et dans les Îles Britanniques. Au IXème siècle AEC, l’unité de mesure monétaire est l’obole c’est à dire une broche de fer. Il est coinnu que dans les rigoles du grès les mollécules de fer s'agglomèrent et forment des boules de fer pur, quelques fois plus grosses qu'une balle de tennis. Or, l’une des trois roches de couleurs différentes qui constituent la falaise d’Héligoland est précisément du Grès. La présence sur leur sol de ces métaux et la qualité du sol “noir” du Grand Marais et les sources chaudes et froides : voici un complexe exceptionnel qui explique cette “Ascension de l’Humanité (H. Wirth)”.
  Dans l’antiquité, l’or arrivait des Wicklows Mountains et des Montii Metalici dans les Carpathes. L’ambre du Jutland. L’étain de Cornouaille, de Bretagne et d’Espagne, voire de Turquie (Ill-Ionie) et d’Afghanistan. Le cuivre de Transylvanie, d’Héligoland, des Îles brittoniques, des Alpes, des Alpes autrichiennes, d’Ibérie, des Balkans et de Chypre…

17 Doggerbank : “Banc (haut fond) du Chien”… Fenrir, le mythique auteur du Ragnarök !

18 Glas : vernis d’ambre* en germanique. Par comparaison, en celtique “rosée” se dit gliz.

19 « Nerthus, en sanscrit Naraka, monde souterrain, celte sidh°, grec Nerteroi, “dieux du monde souterrain (–› Narthes)– est le double féminin de Njördh, Nerthu en proto-scandinave, de caractère maritime (Vane) ». G. Dumézil, Les Dieux des Germains, PUF.

20 Chant du Cygne : Les cygnes de nos latitudes étant muet, nous sommes amenés à remonter à son archétype la salvatrice Grue sacrée que nous étudions par ailleurs dans les art. Bestiaire* et Origine Polaire*.

31 Ase Tu : “la Terre des Ases”; et Asa-Tru : “la Foi des Ases” ou “la vieille coutume”, c’est à dire le Paganisme* avec un sens majoratif (ce qui change un peu).

32 Pythéas le géographe-mathématicien-astronome né à Marseille vers 380 AEC : on lira avec profit l’excellent article de Jocelyne Silvy dans Science & Vie d’Avril 98…

21 Capitale : Diodore le Sicule donnait comme capitale de l’Atlantioï, la ville de Cerne…
    Balte : En lituanien "baltoji" signifie "la blanche" (rappelons-nous que les Grecs appelait cette île Leuky) et la couleur blanche est associée à la bonne santé dans leurs charmes de guérisons.

22 Hélicé ou Héliké, autre nom de la Belle Kallisto (ou La Cachée). Astronomiquement c’est (aussi) la Grande Ourse : les étoiles et constellations furent nommées dans le ciel par le Grand Ase-trologue par rapport à la société humaine et aux événements de son histoire. Ses “divins ancêtres” étaient ceux que nous nommons les Dieux*, nommant les astres vagabonds planètes car ce mot vient du grec planêtès qui signifie “vagabond”. En effet, les planètes vagabondent dans le ciel parmi les étoiles… fixes du firmament… fermement fixé : c’était évident pour un Grec rien qu’en entendant ce nom mais, cela ne l’est malheureusement plus pour nous !…
  
L’excellente : (Sucella) nom qu’elle portait encore du temps de Boniface* qui détruisait allègrement tous les temples et les preuves archéologiques sur son passage, digne émule du nord de notre “saint” Martin dit aussi “La terreur des antiquités nationales !” (nous reproduisons ici une expression qui a fort réjouit nos amis lors d’un de nos diners mensuels. Rappelons que saint Martin, avant d’être évêque de Tours, était un légionnaire romain de Panonie. Esprit de discipline et servilité à la hiérarchie, sens de l’ordre politique “romain” et efficacité cruelle de l’occupant, il avait été très bien “formé” et, de ce fait, fut très efficace dans sa lutte contre nos (et ses) antiquités païennes !……

23 SKL : cette racine consonantique est curieuse ; on la retrouve aussi dans notre mot “squelette” qui viendrait du grec skelétos signifiant “desséché” ; des parents communs !

24 Une Héliké submergée non loin de Corinthe à fait l’objet de fouilles archéologiques. Hélicon est le nom de “la Montagne des Muses”…

25 Un long trait de feu : que pensez-vous alors de cette “étoile des mages” (Ases atlantes) qui figure dans le syncrétisme récupérateur christiano-romain, histoire de recouvrir une antique tradition ?

26 Eire, Irlande, Hibernie. En breton éré = lien, et en grec eri = laine : c’est tout comme.

27 Torini : l’île du Torre, Troja. Cf. art. Ambre*…

28 Cette Troja était un Walburg, un Fort ou Burg entouré d’un triple mur Wal de pieux/ pals (cf. lat vallium “palissade”) et fut construite comme un gammadion selon le modèle du rite* de fondation des cités antiques tout comme des oppidums gaulois, triplement cerclées de “canaux d’irrigation” ou de douves (!) et donnant donc le schéma de la croix* celtique (cf. art. Blasons*, et Romulus*).

29 Tour : « Les travaux d’une mission archéologique américaine à Sardes, emplacement de l’ancienne capitale de la Lydie, on permis d’y relever les noms de certaines localités lydiennes : Grimenothura, Timenothura et de conclure que thura signifiait “ville” ou “forteresse”… » Armand Lannier, Les origines mystérieuses du peuple étrusque, rev. Dossiers secrets de l’histoire, n° 5, et n° spécial.

30 Démontré : « Nier les faits parce qu’on les croit incompréhensibles est certainement plus stérile du point de vue du progrès de la connaissance que d’élaborer des hypothèses. » Claude Lévy-Strauss.

31 Théra : mais la ville s’appelait autrefois Teucria du nom de Teucer (nom venant de teucter “artisan” son fondateur et premier roi de Troade. Il était originaire de Crête et avait épousé la fille du dieu-fleuve Scaramante).

32 Anatolie signifie l’Est en grec : an-Atolie. On pourrait avoir : an-Étolie (?) c’est à dire “aux antipodes de l’Étolie grecque” qui serait donc, de ce fait l’Ouest : l’Occident !

33 Îles Cassitérides d’où, façonné en forme d’osselets, l’étain était expédié vers la Méditerranée orientale via le port de l’île temporaire d’Iktis (le britannique Saint-Michael’s Mount (!) près de Talmouth)…

34 Hlésey : dont « le nom évoque la matière avec laquelle on allume le feu ». dict. Vertemont. C’était probablement de l’amadou, ce qui la distingue de Laufey “l’île boisée ou île aux feuilles” (–>Ida), épouse du géant Farbauti quoique elle fut peut-être la même. Une ville du Danemark, Laessø, en a conservé le souvenir dans son nom.

35 SKD : cette racine consonantique pré-indo-européenne* figure aussi dans Euskadie qui est le nom original du Pays Basque et dans Skandie, Scandinavie : cette racine se retrouve aussi dans nos mots “scander” (cf. la géniale métrique des sagas et des Eddas : les “contes de la Vieille”), d’où la “scansion”…
  Olof Rudbeck (1631702) soutint dans Atland eller Manheim que l’Atlantide ne pouvait se situer ailleurs que dans l’archipel de Scanzia, ultime vestige d’un empire éclos vers 2200 AEC (fdes@)…
  Chez les Indous : Skanda “jet de sperme” (= Éros) ou Kartikeya (fils des Pléiades) dieu de la guerre, est symbolisé par le paon (qu’on appelle aussi grue° des Baléares)…

36 La Phéacie est analogue à la Skérie qui accueillit Ulysse à son retour, et leur roi est Alcinoos (Dict. “Oxford”). Le mot Schérie n’a pas d’étymologie connue mais, en phénicien, schéra signifie “commerce” ou “négoce” (Berlitz) ce qui ne nous convainc pas : ce n’est sans doute qu’un sens second) ! Nous préférons de loin son héritage “province” qui a donné schire en anglais ! Mais, sans doute plus proche de l’origine, dans l'ancienne langue norroise " skerja " signifiait " récif "

37 Le Pays des Poires : Le pays grec des Piéridès est une contrée de Macédoine “situé près de l’Olympe, séjour des Muses”. Il vient vraisemblablement de Piar “contrée fertile” (A. Bailly, dict.). Par ailleurs, je me suis souvent demandé si “les hommes nés des pierres” dans la Mythologie, n’étaient pas en rapport avec ceux nés en Piérie (le pays d’Éra/ Héra du Marais) et, soudain, le jeu de mots des Évangiles basé sur la pierre et Pierre l’apôtre me semble bien moins innocent (et terriblement colonisateur de mythe) !

38 Is : “surgir” , vieux français “isser”, conservé dans l’Art du Blason* sous la forme “issant”. Is est la Déesse de l’aurore. Prénom Isaure (cf. l’Astrée d’Honoré d’Urfé). La cité d’Ys (dans la rade de Douarnenez) fut, selon la légende, construite par Gradlon/ Kran-lon “porte-mémoire” ou “être-fougère”, mais nous y verrons aussi Kran “la Grue° sacrée*…
    Màj 11 nov. 04 proposée par fdes1@ : Une Ys russe ? « La ville de Kitej (Kitej-grad) - la ville sacrée dans la région de Nijni Novgorod (Russie). La légende de cette ville était très populaire au cours de toute l'histoire russe. L'action de la légende se passe au XIIIe siècle EC, au temps de l'invasion tatare. La horde tatare, menée par Batû-Khan, voulut dévaster Kitej-grad. Mais la ville fut sauvée par le Dieu et se plongea au fond du lac Svetloïar. Dès lors elle est invisible, mais de temps en temps on peut entendre la sonnerie de ses cloches. Cette un lieu sacré où habitent les hommes justes et les saints, prototype du paradis terrestre (…)
     « Sadko - marchand de Novgorod, est le héros principal des bylines concernant la vie de cette ville. Les bylines de Sadko sont les plus originales et les plus remarquables. Au début Sadko est un pauvre chanteur qui joue du gusli (instrument national russe de musique à cordes pincées) au bord du lac Ilmen. Sa musique est aimée par le Roi de la Mer. Il aide Sadko à s'enrichir, puis l'attire dans son royaume sous-marin et le fait se marier avec une de ses filles. La musique de Sadko provoque une tempête qui entraîne le naufrage des navires et la mort des matelots. Contraint par le roi de continuer son jeu, il rompt ses cordes et arrête la tempête. Puis il réussit à s'évader et revenir chez les gens juste au moment où ses bateaux entrent dans le port. Les bylines de Sadko célebrent la gloire et les richesses inépuisables de Novgorod, la ville indépendante dont le commerce fut hautement développé. »»
Alexander Dugin, Mythologie Russe/ site Bylines…

39 Màj : Alt Land : « En 1876, Trubner & Co, un respectable éditeur anglais, publia un curieux ouvrage intitulé « The Oera Linda Book » [le Livre d’Ura Linda : cf. 3° section]. Il était censé être la traduction d’un ancien texte frison du treizième siècle, qui parlait de la destruction d’une étendue de terre connue des anciens marins sous le nom de Atland, et des Frisons des Pays-Bas et du Danemark sous le nom de Aldland, le « vieux pays ». Celui-ci se trouvait dans la mer du Nord, entre le Danemark et les îles Shetland, et fut dévasté par des déluges et des cataclysmes à une date donnée précisément comme étant 2193 avant JC. Le livre continuait en racontant en détail comment ses habitants déplacés, qui adoraient la déesse Freyja, s’installèrent finalement en Freysia/ Frise, où ils développèrent une culture maritime majeure qui commerçait régulièrement avec les Phéniciens de la Méditerranée orientale. En effet, le Livre d’Ura Linda suggère qu’un « roi de la mer » frison nommé Teunis fonda le port phénicien de Tyr sur la côte libanaise, vers 2 000 avant JC. » Andrew Collins, L’Atlantide en Europe du nord. (Remerciement à notre correspondant pour cette mise à jour transmise par e-mail en juin 2002 : < fdes1@hotmail.com > ) N. RT : Ce Teunis avait-il fondé Tunis la blanche ?

40 L’Eridanos devait être autrefois un très grand fleuve qui drainait tout le bassin baltique marécageux, avant qu’il devienne, par submersion, la basse mer actuelle… Au Vème siècle AEC, Hérodote, dans son Histoire (IV-13), évoque « une rivière nommée Éridanos par les Barbares (barbarophonoï : “ceux qui ne parlent pas grec”, cf. Indo-euro *bha “parole”)n, qui se jetterait dans la Mer du Nord ; c'est par cette voie que l'ambre*, selon d'aucuns, arrive jusqu'à nous ». Mais, déjà huit siècles avant l’ E.C., Hésiode citait l’Eridanos, soit quatre siècles seulement après la Grande Transgression Marine et quatre siècles avant Platon. Et il restait encore au Moyen-Âge la tradition d’un Éridanos qui, venant de la Germanie, se jetait dans la Baltique en traversant les Pays Baltes près de Lochstedt ! On sait que la plupart des îles Wadden situées face à l'Eider ont disparu sous les eaux lors de cette grande submersion. Mais ce fleuve est actuellement beaucoup plus étroit qu'à l'époque du bronze, par suite de l'ensablement du Danemark, du Schleswig-Holstein et de la Fri(e)se provoqué par le reflux du raz de marée (jusant). En effet, l'antique sortie par l'Éridanos des eaux douces du lac Thétys (Cétus) – que nous appelons maintenant la Mer Baltique – a été ensablée par la montée des dépôts. Mais cette considérable masse d'eau, de boues et de troncs d'arbres arrachés fort loin, depuis le Lac Ladoga, si elle a encombré ou bouché ici et là, lors du reflux, a pu aussi élargir sous sa formidable poussée la voie que nous connaissons actuellement sous le nom de Kategat et, par conséquent, permis à la mer d'y pénétrer définitivement. Ainsi l'antique lac d'eau douce Céthys (ou Tritonis?) est devenu une mer salée (cf. Salasses*/ Thalassa).

41 Héligoland : les fonds actuels sont relativement plats dans la région du Doggerbank et ne sont qu’à 36 m de profondeur, ce qui n’est pas la caractéristique d’un delta et indique donc l’effondrement de l’ancien plateau dont ne subsiste plus aujourd’hui que le Rocher/ Rok d’Héligoland dont le souvenir était devenu l’Olympe des transfuges doriens (cf. infra, et aussi les variations sur la racine alu, oly “sacré*”…).
« Le rôle de centre spirituel solaire tenu à l’Âge du Bronze par l’actuel Danemark et la province allemande du Schleswig-Holstein (la “Pierre Sacrée”)n a été largement démontré par les découvertes de l’archéologie. Le plus somptueux de tous les chars cultuels à chaudron fut retrouvé, comme le petit char solaire de Trundholm, au Sjælland, île qui détient le record mondial de la densité en mégalithes. » Raimonde Reznikov, Les Celtes et le Druidisme, Dangles, 1994.

42 Âge du bronze : « Cette époque marque le terme du culte de la déesse mère* que pratiquaient les peuples du néolithique, et la naissance de l’hégémonie solaire dont le bronze rend l’éclat et qui s’orne, de la Scandinavie à la Grèce, d’identiques motifs circulaires. Le taureau, qui inspire les mythes crétois et qui donne la forme de ses cornes aux casques des guerriers du Nord, incarne force et fécondité jusqu’à la fin de l’Âge du fer ». Ariane, la Lettre d’.

43 Ce lac Tritonis était probablement un lac d’eau douce du delta, compris entre les trois embouchures et les trois grandes îles. Il a pu être confondu avec l’actuelle mer Baltique, à tort je pense car il se peut qu’il ait été le lac du Dogre glaciaire. Il ne doit pas non plus être confondu avec la région des Chotts en Tunisie : là encore les réfugiés “Lybiens” n’ont-ils pas reconstitué leur milieu culturel en baptisant les nouvelles aires, les monts dominants du nom d’Atlas en souvenir de leur vieux sage, l’Alt Ase noyé ?

44 N. B. : Les mots avec astérisques* sont des titres d’articles consultables aussi dans le Livre CD de l’association et ils correspondent au deuxième volume de notre étude sur Les Origines de l’Arbre de Mai comme étant issu d’une Atlantide boréenne pré cataclysmique du XIIIème s. AEC.
    Les articles de ce 2° tome “Les Sources” sont chargés progressivement sur le site et ils sont mis à jour en fonction de vos interventions par e.mail… Visitez nous donc régulièrement puisque :

“Il y a toujours du nouveau” sur < racines.traditions.free.fr > !

45 Cerne : curieusement, une station préhistorique de même nom se trouve à Cerne Abbas en Dorset (GB) avec un “géant ithyphallique” de 180 pieds de long armé, en outre, d’une massue tout comme Hercule. Daté approximativement du Ier siècle AEC, il est accompagné d’un enclos, “the Ring”, où ont lieu de grandes Fêtes de l’Arbre de Mai avec leurs Jeux* et leur traditionnel banquet (le komos des Grecs). De plus, tous les sept ans, le “géant” est nettoyé (comment le dater?) pour la nuit de Walpurgis*, la “May Ève” : la Grande Hiérogamie* avait ainsi lieu sous son égide fécondante !
Les jeunes couples, avant de se marier, on recours à ce géant et l’on croit dans la région qu’avoir des rapports sexuels* dans le creux du vaste phallus porte bonheur (A. Ross, Primitive Érotic Art).

46 Olympe : Cette phrase, à elle seule, montre qu’il ne s’agit pas là du Mont Olympe de Grèce qui est enneigé tous les hivers, ce qui est d’ailleurs un spectacle magnifique depuis Sparte. « Ce “mont sacré” est traditionnellement situé au Nord, dans nos diverses mythologies (Meru, Olympe, Qaf, Pardesha (etc.) et je note que l'hymne national suédois s'appelle "Du gamla, du fria, du fjallhoga Norde" ce qui signifie, sauf erreur de ma part, "Toi la vieille, toi la libre, toi la haute montagne du Nord". Curieux !? » fdes1@…

47 Les femmes du Sidh*, les Bansidh, emmènent les humains vers l’Île Merveilleuse où règne l’éternelle jeunesse (Mythologie celtique)…

48 La brume se dit en nordique Nifl, et Nebel en allemand, d’où Nibelungen “les fils de la brume” ; et le château d’Auberon s’appelle Montnuble ; Aubéron est donc Albaron, “l’elfe* d’or” ou “l’elfe des Arions”, les Aryens du Nord. Mais comment en est-on venu en France à utiliser le mot “brume” si différent de la racine indo-européenne °Nibl qui a donné l’allemand Nebel et l’occitan niblose et neblo en provençal, “Brouillard, brume, nuée” ? Ce mot vient en fait du latin bruma, de brevime dies qui est le jour le plus bref (brevis) de l'année au solstice d'hiver, et chacun sait que pendant les "douze jours" sans vents, les brouillards couvrent les campagnes. Cette expression dériva pour faire un nouveau mot "brume" qui nous éloigna malheureusement un peu plus de nos authentiques racines (le mot frimas vient aussi de bruma). Cependant *Nibl a donné le latin nébula, nubes “nuées, et le grec nephelai, nuées qui produisent le tonnerre et la pluie, néphélé “nuage de pluie”. Les Celtes disent que “en Nibl sont les portes du Sidh*” !
On peut lui rapprocher l’hébreux Néphilim de la Torah (Gen. VI-1,4) qui étaient “des géants nés de l’union entre des ange (les Fils de Dieu)n et des mortelles” – qui, pour Hénoch “mesuraient de 150m à 1,5 km de haut” (toutes les dimensions sont à diviser par 30 : le schomo étant le 30ème du stade, Albert Hermann), mais peut-être s’agissait-il de montagnes sacrées. On peut aussi lui rapprocher leur nom de la lyre : nebel (I Samuel 10,5).
    Pour les Bretons : les Anaon (les âmes des trépassés) partent en Anawnn dans la “barque de nuit Bag Noz ou Bag ar Maru de l’Ankou” ou bien seules avec le reflux ; mais, elles en reviennent parfois avec le brouillard. La brume était provoquée par “un monstre qui, jaloux de la lumière du soleil, se mettait à souffler du fond des eaux pour l’assombrir” (Sébillot) : où l’on retrouve la terrible Niddhog ! La brume qui apparaissait sur les étendues d’eau douce était considérée comme une “dame blanche” (Leucothéia, la déesse grecque de la Mer).

49 Silène : Dans la mythologie grecque, il s’agit d’un “personnage qui passait pour avoir été le père nourricier de Dionysos (les Grecs disaient aussi Iacchos ou Bacchos en rapport avec un “transport mystique”) qui à donné le romain Bacchus, mais les Étrusques le nommaient Fufluns et leur Pacha “passage” semble lui être apparenté (Pâque, car leurs Pachathuras sont des Bacchants : Pacha <– Baccha) et de petits génies, mi-hommes, mi-chevaux, voisins des Satyres –  nom dans lequel je ne peux m’empêcher de trouver la racine satre (cf. § Kronos in art. Astrologie* nordique) – Satyres avec lesquels on les confond souvent. Cependant que le Dictionnaire Culturel de la Mythologie gréco-romaine (Nathan, 1992) ne fait pas cette distinction : « Dieu des sources et des cours d’eau (on le dit aussi nymphe des arbres)n, il était fils de Pan (le “seigneur des bois”, cf. Cernunnos*)n et père des Satyres. C’était une divinité sans sérieux, que l’on imaginait comme un vieillard grotesque, bedonnant et constamment pris de boisson, souvent monté sur un âne, parfois pourvu de la queue, des sabots et des oreilles d’un cheval, toujours présent, en tout cas dans le cortège de Dionysos. Son nom s’employait parfois au pluriel pour désigner les Satyres° devenus vieux. ».
D’autres indications pourraient aussi préciser que cette queue était, dans des temps plus anciens, celle d’un serpent et que leur masque était celui des Titans qui venaient de désoler le pays (dé-soler : délaver, enlever l’humus), leur “personna” (figure) est assez proche de celle de Méduse : la Mythologie nous parle en effet de plusieurs héros oraculaires à queue de serpent.
La proximité d’autres racines grecques donnerait à penser que ce compagnon de Dio-Nysos “louchait” ou qu’il était “moqueur” comme le masque de Méduse, ou comme comme le Nordique Loki, mais ce caractère est contredit par une autre proximité étymologique : Indo-européen *swig “se taire” d’où le grec sigé, siôpé et le latin silere “se taire”… On se tournera aussi vers les sylvains, les faunes/ pans (Phaunus ‹– Phénès ?). On peut en tout cas supposer que tout ces caractères archaïques en firent un précurseur de Dionysos comme Dieu de la renaissance de la végétation et de la fécondité animale et humaine retrouvée ! Renaissance, certes, mais celle du Grand Marais à la Terre Noire, car un des qualificatifs de Dionysos est Limnaios qui signifie “du marais”… tout comme Héra est la Grande Biche… du Marais.
La plante excitante grecque satyrion et la latine satyrum appartiennent à la famille des orchidées. En vient le mot satyros “saturé du suc excitant”, ce qui nous montre l’origine de l’état typique des oracles (cf. la racine odh in art. Wotan*)

50 Tourbillon : le Maelstrøm Charibde, et la “déchiqueteuse” Scylla dans le Canal d’Irlande que nous mettons en scène dans notre article romancé Ulysse* & Nausicaa…

51 Éoliens : N’a-t-on pas laissé la lettre “T” (É.oliens – Étoliens) dans l’encrier ?

52 Troie : dont l’antique acropole originelle s’appelait Pergame, nom repris dans la ville mysienne demeurée célèbre pour sa grande bibliothèque hellénistique, puis romaine, finalement transférée à Alexandrie.

53 Troja : le mot sanscrit trojana signifie “la distance parcourue sans dételer les chevaux” (du soleil…)n. Yojana semble en être un dérivé qui signifie la même chose mais aussi “char” et “jour” ce qui est, remarquons-le, assez homogène : assez… apollinien !

54 Orpailleurs : à moins que ce n’ait été celle du Faon clanique (cf. Nébride in Cernunnos*) ce qui, pour un adepte de la logique du tiers inclus, ne saurait être contradictoire !

55 Poséidon est “l’époux des eaux” et rassemble en lui à la fois Janus le dieu des débuts, toujours lié à un élément aquatique, et Vesta (Ouesta), déesse des achèvements, liée au feu… de l’Ouest, des Hespérides. Il est ainsi “celui du Solstice d’Hiver”…

56 Latone : penser ici aux Lapithes, “ceux des Silex” ou, mieux sans doute, “ceux des mégalithes”.

57 Dauphin : le Phersu (Personna) des Étrusques, figurant les navigateurs avant coureurs de l’Invasion dorienne ?

58 Cent : Hécate, l’hécatombe de cent bœufs blancs (frisons), Argus aux cent yeux (paon) et les trois Hécatonchire aux cent mains qui, lors de la Gigantomachie, défendaient les dieux et semblent ainsi avoir été des anti-Méduse, mais aussi les Centaures, ces innombrables cavaliers/ Chevaliers forts comme “cent taureaux” qui venaient de Thessalie . Ce chiffre “cent” doit avoir pour but de montrer un grand danger (ou une grande force, ou capacité), innombrable, infini, et n’est certainement pas à prendre au pied de la lettre. Ainsi, le chien de l’Ha(i)dès appelé tardivement Cerbère, avait cent têtes, mais bien plus tôt dans la Mythologie il n’en avait que trois comme toutes les triades. Son équivalent nordique, Fenrir, n’en avait qu’une, mais sa gigantesque mâchoire touchait au ciel pendant que l’autre raclait le sol, avant que Vidar (l’hypostase post diluvienne d’Odhin/ Wotan*) ne la lui arrache avec sa botte). Hécate, l’une des trois figure de la Déesse Mère et des Moires/ Parques/ Nornes (cf. Destin*), la “vieille” Grise qui apporte la mort, serait alors la Grande au sens numérique, l’infinie, et Hella la ténébreuse pour les Nordiques, la maîtresse du monde “clair” ancien qui est maintenant obscurci (Érèbe) sous terre, dans “l’eau de là” !…

59 Plongea : submersion ? Cf. l’oiseau plongeon/ alcyon° dans d’autres aspects de la Mythologie…

60 Poirier : la confusion – apparente – entre pommier et poirier ne doit pas faire problème, c’est probablement dû à un terme englobant dans le genre de “fruits”, mellon en grec, ou de pomone en latin, les fruits… Apple, aballo “pomme” nommerait donc les fruits en général, mais Pièris est plus précis : c’est une poire de Piérie… En Grèce, Mellona est la protectrice des ruches et des abeilles (mellifères) ce qui est une racine à priori différente de Mallon : Crysomallon étant la Toison d’Or ! Or, mellon signifie en gaulois “jaune” comme une pomme d’or (golden) : curieux ces retricottages…

61 Ouranos : « Dans la Foi nord-atlantique, Dieu* s’appelle “Celui qui était au commencement”,, ur–Ahn ou Ur-anna (le premier ancêtre), le père céleste. Son Fils, dont la manifestation est la Lumière du Monde, porte le même nom au début de sa trajectoire annuelle cosmique. Généralisé, le nom passa ensuite aux “éminents”, aux “premiers”, aux lointains ancêtres. C’est pourquoi (dans l’Est méditerranéen)n le père de la lignée pouvait porter ce nom de dynastie étrangère et porteuse de culture, le nom symbolique et théophorique d’Ouranos ». Herman Wirth, L’ascension de l'espèce humaine, Diderich Iéna1928..

62 Frisons : remarquons la racine consonantale Fs ou Frs (cf. infra, compléments). Par ailleurs, la Mythologie nous parle de “Protée, le prophète de Pharos, de Pharos l’antique, celle dont “on voyait les feux au dessus de la mer de brume” Nifl-Nibel… Nous avons aussi Phocée et Phéacie…

63 Colonnes d’Hercule : le détroit entre Gibraltar et Gadès (lieux qui se nommaient en fait Calpée et Abyla). Il fallut une sérieuse inculture aux journalistes-touristes grecs – que l’on baptisa un peu vite du nom de “géographe” – pour les baptiser ainsi !
  En fait, la confusion vint d’une métaphore désignant ces “Colonnes du Ciel” entre lesquelles s’écoule la Voie Lactée plus connues sous le nom de Gémeaux : l’étoile ß (Pollux) s’appelait encore Herculis Stella au XVIIème siècle (Guillaume). D’ailleurs l’Homère le disait bien : « Hercule-Atlas… Lui qui veille à lui seul sur les Hautes Colonnes qui maintiennent écartées la Terre et le Ciel. » Odyssée, II-52. Mais, sur terre, nous les situerions volontiers dans l’Atlantide boréenne, comme piliers du ciel du “Grand Ase” Alt-Ase/ Atlas certes, mais principalement comme gnomons servant à déterminer “l’apparition” du jeune soleil “Dieu-Fils” pour le Solstice d’hiver et recaler le calendrier solaire qu’il venait d’inventer…
màj fdes1@ 10-02 : « La littérature grecque ne soupçonnant plus le sens des migrations primitives (ces Diriens ou Héraclides)n, fit au contraire re-monter Héraclès vers le Nord et, Prométhée lui montrant le chemin du jardin enchanté, l’Eden (Asgaard)n où il devait cueillir les célèbres Pommes d’or, lui dit en effet : “Tu parviendras au peuple innombrable et intrépide des Ligures ; je sais bien que rien ne t’épouvante… Le destin* veut que tu quittes tes flèches… tu ne pourras même pas arracher les rocs glacés de la terre endurcie… ” : Hercule étant le Soleil-Homme, les flèches dont parle Prométhée sont ses rayons (…) sans forces dans ces pays boréaux ; les glaces caractérisent également ces régions (sub) polaires. » Gattefossé. Hercule est donc une variété ethnique d’Apollon dont les 12 travaux mensuels (zodiacaux) retracent sans cesse le “Cercle de l’Année” ! (RT)…

64 Anthemoessa : “pré fleuri, île riche en fleurs, demeure des sirènes*”, lesquelles étaient les filles du dieu-fleuve Achéloos et s’ébattaient dans le Lac Tritonis en bronzant sur leur ”pré fleuri”.…

65 *N. B. : Les mots avec astérisques* sont des titres d’articles consultables dans le “Livre-CD” de l’association et correspondent à ce deuxième volume de notre étude sur Les Origines de l’Arbre de Mai comme étant issues d’une Atlantide boréenne pré cataclysmique. Les articles de ce 2° tome “Les Sources” sont chargés progressivement (mais provisoirement) sur le site. Visitez-nous donc régulièrement puisque :

“Il y a toujours du nouveau” sur < racines.traditions.free.fr > !

66 Agelaos : qui fait penser à aggelaos, “le messager” en grec ; en anglais angel “ange”, un Elfe* pour le Héros, et qui est aussi un “messager”, cf. aussi art. Caducée* et Blasons*. Les Achéloïdes sont donc les Filles de ces divins vergers…

67 Esséniens : en 160 AEC, la Palestine étant occupée par Alexandre le Grand, survient la révolte des Macchabées, puis la destruction des idoles. Le clergé juif conserve l’ancien paganisme par fidélité mais les Esséniens les accusent et se retirent dans le désert de Qûmran. Ils ont une obsession de la pureté physique et prennent des bains plusieurs fois par jour et, comme nos actuels Témoins de Jéhovah : ils sont dans l’attente de la fin des temps et de la venue du Messie.

68 Occident : L’Occident – qui se dit Zapad, en russe – est le lieu où se dirige le soleil, où il “s’engloutit” za-padaiet (Dugin).

69 Les Pommes d’Or : certains pensent qu’il y a eu confusion avec la Toison d’Or. Ceci peut aisément s’expliquer par le fait que mélon (“fruit en général”) signifie pomme et mouton en grec : Pâris, le berger qui garde ses mélon, choisi la plus belle déesse (Assina) et lui offre une mélon d’Or, ce qui fâche Héra la Terre-Mère atlante !

70 Confusion : le décryptage des Douze travaux/ mois/ constellations/ zodiaque serait évocateur, compte tenu de la parenté des mots Héraklès –> Oracle, mais nous entraînerait trop loin de notre l’Arbre de Mai, quoique sa couronne de 24 rubans/ constellations…

71 Borée Niké “Victoire de la Borée” ? Plus probablement Béroë-Phéroëcelle qui apporte des oeufs de grue” et qui a donné son nom aux îles Féroé du temps du Maglemose : un des îlots est actuellement nommé Mugénès (–> Mycènes/ Mukénès) : curieux, non ? Comment ne pas penser aussi au mot britannique nice “beau, éclatant” comme la victoire du soleil par un “beau jour” : * Diew !
  « Bacchus et Neptune se disputent la possession de la nymphe Béroë et nous assistons à la naissance de de Tyr et de Béryte… » Voilà des noms qui ont bien voyagés, jusqu’à Tyr & Beyrouth ?
Màj 22 avril 04 : « Il y a des preuves que la civilisation mycénienne était venue du nord. En particulier, le distingué savant suédois, le Pr. Martin P. Nilsson, rapporte dans ses travaux des traces archéologiques considérables découvertes dans les sites mycéniens en Grèce, confirmant leur origine nordique. Quelques exemples sont : l’existence d’une grande quantité d’ambre* baltique dans les plus anciennes tombes mycéniennes en Grèce (qui ne venait pas du commerce, parce que l’ambre est très rare dans les tombes minoennes contemporaines en Crète ainsi que dans les tombes plus récentes sur le continent) ; les traits typiquement nordiques de leur architecture (le mégaron mycénien "est identique au hall des anciens rois scandinaves") ; la "similarité frappante" de deux dalles de pierre trouvées dans une tombe de Dendra "avec les menhirs de l’Age de Bronze en Europe centrale" ; les crânes de type nordique trouvés dans la nécropole de Kalkani, etc. (Homer and Mycenae, II, 3). » Giuseppe Vinci, Introduction à Omere nel Baltico…

72 Héraklès : « Arrien, historien grec du IIème siècle, insère dans son traité la mention qu’Héraklès aurait régné sur l’Inde, où il aurait été surnommé par les Indiens “Fils de la Terre” (Héra… du Marais)n, ce qui indique bien qu’à l’époque où ce rapport fut écrit, la notion de “Terre sacrée, Terre primordiale”, avait disparue de l’esprit de l’auteur comme de celui de ses contemporains ». Rosmerta, rev. Message n°45 1er trim. 98. (cf. aussi l’art. Héraklès de Belenertos in Message n° 50)
« Héraklès était déjà vieux quand une fille lui est née, et lorsqu’il senti sa fin proche, comme il ne lui trouvait aucun mari digne de lui, il l’épousa pour laisser d’elle et de lui une descendance qui régnât sur l’Inde ». Arrien, L’Inde, IX-2. S’agit-il ici d’une “retrempe” génétique ou du simple mythe* de la Hiérogamie* de ce vieux dieu récurrent ?

73 Héraklès “le gardien de la Porte” était “un vieux devin oraculaire, laudateur de l’ancien culte d’Héra”…

74 Mille est un chiffre sacré*, celui de l’achèvement, de la plénitude. La Rune en est donc le symbole, à moins que ce ne fût la croix* celtique ou svastika* sacré (cf. la Coda en musique)…

75 Rites : les “connaissances” (sapience) techno-scientifiques étaient encore considérées comme sacrées* puisque ceux qui ne les comprenaient pas déformaient ces connaissance et cassaient ainsi la “chaîne de transmission”; la mise en application de ces “rites” en faisait par conséquent des analogues des rites religieux ; chaque acte qui permettait à l’Homme de s’élever au niveau des Grands Sages, les Dieux*, était donc baptisé “divin” ! On touche là un point fondamental du Paganisme* que ne comprendra jamais un ecclésiastique conditionné au péjoratif sectaire !

76 Samothrace : est le nom que lui donnèrent les Samiens…

77 Boussole : Voilà qui va tranquilliser ceux que “mon histoire d’ambre* magnétique” n’avait pas convaincu : c’était là, avec leurs connaissances astrologiques* élaborées et celles de leur architecture navale originale (barke à clins), le secret de la navigation hauturière de ces Nordiques et, donc, celui de la supériorité navale des “Peuples de la Mer et du Nord” !

78 Pôle magnétique : et l’on a osé (!) nous dire qu’ils ne connaissaient pas la boussole ? (cf. aussi notre art. Irminsul*) !

79 Polaire : ce qualificatif, courant dans une littérature se voulant “ésotérique”, nous semble bien mal venu car, s’il s’avérait qu’une civilisation existait dans les glaces, nous en serions fort surpris ! Il aurait fallu que le pôle “glaciaire” fut ailleurs et laisse… aux baleines cet espace sans continent. Et, pourquoi alors parler de civilisation “polaire” ? Ne devrait-on pas lire ici : un pôle civilisation nel… situé dans le nord occident, pour les Grecs !

80Persée le meurtrier” (de Méduse) : mais le sens littéral du mot Perséphoné est, si l’on en croit Robert Graves : “meurtre de Persée” !

81 Méduse : Les Gorgones figurent peut-être le Grand Raz de marée ou tout au moins leur pays ravagé par le cataclysme. Quand à la plus moqueuse d’entre elles, elle pourrait figurer la soleil renaissant de l’engloutissement ainsi que le suggère très valablement Mme P. Monaghan, dans son livre Mother Sun : elle serait une Déesse solaire “démembrée” et re-naissante ! Remarquons qu’une figure semblable existe aux Indes : « Dans les sanctuaires, se trouve l’image du temps représenté par un monstre à tête de lion entouré de serpents (le soleil en sa course infinie) – transposition de Kâli, la “Puissance du temps” – et dont le lion est la personnification dans le règne animal ». Alain Daniélou, Shiva & Dionysos. Mais, ces “serpents” sont en fait d’océaniques civelles !

82 Cendres : À Rome, les Fornicales fêtées le 18 février, étaient dédiées aux déités gardiennes des foyers et des fours. On célébrait ce jour-là les Cendres, symbole de deuil et de purification en se recouvrant la tête de cendres et nous y verrions volontiers un rite commémoratif des Grées, les “grises” survivantes de la Grande Submersion. On se rappelle que les cendres des ancêtres (les Mânes*) étaient conservées dans le foyer de la domus, les pénates. Très importante dans le monde romain (païen), cette fête fut “colonisée par l’Église catholique (et romaine), mais le sens en est tout autre, la filiation et la dénaturalisation biblique l’exige !…

83 Deucalion : est développé dans les compléments, infra

84 Pontos : la mer salée (alme) –> cf. art. Thalassa*/ Salasses.

85 Delphes, dont une ville presque homophone, Delft qui se trouve aux Pays-Bas (Frise, Frésia), est célèbre pour ses faïences “bleues”…

86 « Maïa avait aussi le sens de “majesté” (Ovide, Fastes). Ce même sens se cache également dans le terme sanscrit amba ». Reznikov. (cf. Amma en norois, Mère, grand-mère)

87 Grivois : On peut aussi marauder en amour, d’où le sens du qualificatif “grivois” !

88 Grues : ce jeu d'idées sur la récurrence des mots est typique du "langage des oiseaux" !

89 Argos : À ce sujet, il faut signaler que ce pays n'est pas l'Argolide grecque et même que celle-ci est à la fois l'ancienne et la nouvelle patrie des Doriens (cf. infra) car : “Le pays argien est le domaine d'Héra conquis de haute lutte sur Poséidon et Océan, avec Thétys, entoure l'Argolide d'un cercle sans fin”. C’est donc une île dans le Grand Marais Maglemose : des “terres basses” comme le Neder-Land de leurs actuels descendants bataves. Argos ou Argia est évidemment construit sur la même racine que agro/ agri (–> agriculture). Cependant Argos signifie inculte, en rapport avec la vieille patrie… devenue subitement “gaste”, gâtée.

90 Grées : « Leur œil et leur dent unique proviennent d’une mauvaise interprétation (iconotropie) d’un Hermès* recevant des Parques : c’est l’œil magique* de la connaissance qui lui permet de comprendre l’alphabet d’arbres qu’elles viennent de lui apprendre ». R. Graves, in La Déesse Blanche. Rappelons que cet “Hermès” fut pris pour Persée “le destructeur”: ce sont ses ailes “d’esprit” survivant au cataclysme, ailes qu’on voit à ses pieds et à son casque, qui le font prendre pour Hermès. Son utilisation de Pégase pour aller tuer Méduse, est souvent inversée puisque on dit que celui-ci est né du sang de celle-là !

91 « Thanatos qui, se prononçant dans certaines ethnie “sanatos”, nous amène en réanimation au… sanatorium ! » Euphronios Delphyné.

92 Éris : remarquons comme le changement d’une voyelle, le “i” en “o”, donne un mot parent parfaitement contradictoire : Éris “discorde” –> Éros “amour” : que de passions dans tout cela !…

93 « Prométhée “le prévoyant” et Épiméthée “l’imprévoyant : celui qui se ravise” semblent correspondre, tout comme Pramanthru et Manthru, à l’homme splendide du sang de Chronos et à l’homme inférieur (Bàghavata Puràya) fait d’argile ». R. Graves.

94 Phruxios “protecteur de la fuite”. Sans tenir compte de l’orthographe nous aurions Frixios le Frison, le vieil Ase prévoyant organisant la fuite devant l’éruption, avant le Grand raz de marée…

95 En Anglais moor signifie marais, c'est donc le Grand Marais, le Maglemose des Danois, qui entourait Héligoland.

96 Sorcha : penser à la Twrth Trwith (prononcer “tourch trouich”) la Blanche Truie (brillante, lumineuse comme le Jour *Diew), c’est à dire l’ancienne Terre Mère des Celtes insulaires !

97 L’Autre Monde irlandais se nomme Skuthi (la Scythie, la matrie des “scouts” de ce grand Trek)

98 Autre Monde : en letton vina saule, littéralement “l’autre soleil” est la partie du monde où le soleil dort la nuit, par opposition à si saulece Soleil” (Biézais) qui est la partie du monde ou vivent les hommes et où brille le soleil. Les deux forment “l’Univers sous le Soleil” pasaule, le Cosmos.
   Vinasaule : remarquons bien cette racine vina qu'on retrouve dans le nom de la Borée engloutie des légendes allemandes : Vineta, dans Vinland, et sans doute aussi dans Vanes et Vénètes ; et la racine saul “sol, soleil”, mais aussi Saüle “pilier”…. C'est cela qui explique que le Viking Eric le Rouge ait baptisé les côtes de Terre Neuve qu'il venait de découvrir du nom de "Vinland", c’est à dire "le Pays de Vina” qui avait été submergé à l’Ouest pour les Germains de la Forêt, leur Vineta. Ceci permet de comprendre que ce climat de Terre Neuve qui n'est guère propice à la culture de la vigne ait, de ce fait, toujours posé problème pour cette étymologie hasardée. Outre le souvenir mythique d’un Alt Land englouti, le mot norrois vin signifie vin et pâturage, deux images de la félicité, ce qu’on retrouve dans la Rune* Wunju, jouissance …
Assez curieusement (mais l’est-ce vraiment?), Ulysse* parle de vigne dans l’Île de Calypso “la cachée” (ou “celle qui cache”). Cette île est Ogygie, connue aussi pour être un autre nom du déluge* de Deucalion. Cette “Île aux vignes”, aux ceps, aurait-elle donnée les diverses villes nommées Thèbes, et les “îles aux fruits”, ainsi que les Phrygies dont les habitants portaient encore le bonnet de phoque à capuchon des Atlantes maglemosiens ?

99 Marais : Latin palud, breton anam. C’est dans les marais que les Celtes voyaient le passage vers l’au- delà (“l’eau de là”) que gardait la déesse Ana/ Dana : « L’eau est en rapport avec “l’autre monde” car elle est à la fois un symbole* et un moyen de passage : par elle on atteint à la fois le Sidh* et l’éternité (immortalité)n. Le “passage de l’eau” équivaut au “passage du miroir” dans les magies* traditionnelles… » Bernard Mistral, la Fête de Samhain, courrier 99.

100 Sœurs ou oiseaux qu’on peut rapprocher des neuf vagues. La métamorphose en oiseaux – symbole* de l'âme – nous montre qu’après leur mort, elles ont rejoint le ciel, le soleil (cf. aussi les art. Sirène* et Elfe*).

101 Tour d’Andronis : la première girouette ne représentait pas un coq mais un Triton fils de Neptune : « un triton de bronze, baguette en main pour indiquer le sens du vent, dominait le sommet pyramidal de la tour d’Andronis Cyrrhestès à Athènes (assiné) une tour de marbre octogonale sur les pans de laquelle les huit vents étaient sculptés ». Vitruve.
En Provence, la girouette était un poisson séché : le vire-vent (du normand wiewitte, v-n vedr-viti “signal (voir)- temps” –> virer, girer, girouette) et, dans nos provinces bordant l’Atlantique, c’était un oiseau Alcyon naturalisé, ce qui est curieux car l’Alcyon° est un oiseau… mythique.

102 Le lin bleu : « était cultivé depuis plus de 7.000 ans dans l'Europe du Nord » (!) ce qui induit qu'on pratiquait son tissage au moins à la même époque…

103 Pivoine trismégiste : la mandragore est censée guérir de la stérilité (cf. Rachel dans l’Ancien Testament… )

104 Eider/ Eridanos : Un mot surprenant et intéressant en allemand est Eid, “serment” avec ses parents Eidgenosse, “confédéré” ; Eidam, “gendre”, avec l’idée de serment de fidélité ; Eider, “canard à duvet” d’où Eiderdaunen, “édredon”, couette de duvet de canard (le meilleur)…

105 Elbe : Elf “onze” et Elfe-Alfr, “esprit lunaire et note sonore La”. Albe, “aube” (robe blanche en lin).  Alp, “cauchemar, et mont, pâturage”. Alba en latin (venus du Nord) “blanc” (–> albedo) – Albiorix roi du Pays Blanc (les Alpes ? ou mieux : l’Île Blanche !) – et aussi un mot latin proche Alma “bienveillant, nourricier, généreux” (–> alma mater). Mais on a aussi le fleuve gemano-polonais (prussien) Elbe car alba signifie en slave “la vivante”.

106 Weser : Autre mot surprenant par l’étendue des concepts qu’il a engendré : “étant” ou “organisation, service”, de Wesen “être” ou “existence” ; ou Wesenhaft, “substantiel, essentiel, ontologie”, etc. etc. (Ah ! je ne vous ai pas dit ? Outre la “langue des oiseaux”, j’adore les dictionnaires et l’étymologie* : ce sont des trésors de… surprises !)

107 Les Hébreux n’y sont pour rien, l’Église seul en est la cause car après avoir magnifié leur pays et sa culture, elle en déprécia le peuple par esprit de concurrence et impérialisme… romain.

108 « Rattrape et enterre, atterrés, car où se terrer quand la terre elle-même est déterrée par la mortelle Marée. » Euphronios Delphyné.

109 anatolh qui signifie en grec "à son lever" d’où l’Anatolie : le “plein Est”… vu d'Athène !
euaggelia "bonne nouvelle"

110 Delta : la Rune* de l’Ass , oss en anglais, signifie “embouchure”, delta, et aussi Ase/ Sage…

111 Japhet, dans la Bible, représente la race blanche : “On le retrouve dans la Genése des Ebro/ Hébreux, où il est le fils de Noé; il figure l’ancêtre de la Confédération des Peuples de la mer : « Noé n’est autre que Deucalion” » Robert. Graves. Par ailleurs, comme confirmation, la Mythologie nous dit que Japet est fils de Poséidon*- Posite !

112 L’Asie est le Pays des Ases : l’Ase-Terrie, l’Astérie !…

113 Peau foncée : ceci est certainement une erreur d’autres commentateurs, puisque les Azées étaient les prêtres de Zeus, nom que nous avons rapproché des Sages : Ases pour les nordiques !…

114 Colonnes d'Hercule : (nous avons vu qu’il s’agit là de deux erreurs propagées par des “voyageurs” grecs baptisés un peu vite “géographes”…

115 Ce qui fait qu’Épiméthée (Japet.) et Zeus sont une seule et unique personne !…

116 Cette Anu est celle dont les deux mamelons sont célèbres en Munster Irlandais. Dans cet Anu, nous retrouvons “les ancêtres primordiaux”, comme les Ur-Ahnen des Germains dont la racine indo-européenne commune à donné aussi le nom grec d’Ouranos Il existe aussi un Dieux Anu devenu Déesse chez les Hittites (cf. art. Zeus*)…

117 Indigènes : les Berbères* “ceux de Berbryx” (des Celtibères ?).

118 Attala : pour leur langue, l’amazigh, qui présente de nombreuses proximités avec nos mythologies indo-européenne*, voir le site http://www.amazighworld.com .

119 Traell noirs : vous aurez remarqué que J-arl et K-arl ont la même finale “arl” –>*ar “adapté” : ils sont “dominants” sur Thr-æll ; la racine consonantale élémentaire “J” se rapporte à “surgir” et “K” à “combattre” (cata en gaulois), mais “Thra” intervient dans la composition des noms des “nains” nordiques ce qui donne les trois grandes Races Mythiques c’est à dire les Trois Fonctions* duméziliennes. Quand à la racine “ell”, on la retrouve dans le nom de la déesse de la mort Hel/ Helle/ Hella ou Frau Holle, les (habitants des) “sous-terrains”…

120 La grande bibliothèque d’Alexandrie qui vient de s’ouvrir en 295 AEC se compose de plus de 500 000 volumes, au maximum de son développement, et son catalogue comprend 120 livres. Le bibliothécaire en chef en est Ératosthènes qui utilise largement les informations de Pythéas le Marseillais. Une autre bibliothèque, en concurrence avec Alexandrie, existe à Pergamum, sur les côtes d’Asie Mineure. Il est raisonnable de penser que de l’océan y était aussi présent. Elle fût transférée à Alexandrie sous le règne de Marc Antoine.

    Le 1er incendie de la grande bibliothèque d'Alexandrie eut lieu en 49 EC, alors que Pompée occupait la ville gréco-égyptienne…

121 Doriens : Hérodote, dans son Histoire (IX, 26) nous dit qu'eut lieu à Tégée (Tripolis du Péloponnèse) un duel, un combat des chefs entre leur roi Echémos et Hyllos ("du bosquet sacré")n le fils d'Héraklès, représentant les Héraclides. Celui-ci fut tué et les Héraclides construisirent une flotte près de Naupaktos et quittèrent la région… Sont-ce ceux qui attaquèrent le Pharaon Ramsès III et dont la table 46 de Médinet Habou nous parle, ce qu'illustrent les gravures sur les parois du temple? C'est fort probable car si l’on a dit que les Doriens venaient de Dacie, on a dit aussi qu'ils étaient les Héraclides de retour d'Asie Mineure (et d'Êgypte, après leur défaite).

122 Colonnes… d’Hercule : fut pris pour le détroit entre Gibraltar et Gadès, lieux qui se nommaient en fait Calpée et Abyla et il fallut une sérieuse inculture aux journalistes-touristes grecs que l’on baptisa un peu vite du nom de “géographe” pour les baptiser Colonnes d’Hercule. La confusion vint d’une métaphore désignant ces “Colonnes du Ciel” entre lesquelles s’écoule la Voie Lactée plus connues sous le nom de Gémeaux : l’étoile ß (Pollux) s’appelait encore Herculis Stella au XVIIème siècle (Guillaume).
   D’ailleurs l’Homère le disait bien : « Hercule-Atlas, Lui qui veille à lui seul sur les Hautes Colonnes qui maintiennent écartées la Terre et le Ciel. » Odyssée, II-52 : mais, ne parlait-il pas des Colonnes – bien terrestres celles-là – du Vieil Ase, l’Ur-Ahn ? Car, c’est après la Grande Submersion boréenne qu’on reporta les Dieux et leurs Œuvres dans les Cieux, lieux propices aux “Esprits/ Elfes (alphas)/ Mânes*” et autres “Bienheureux” (Makaron)…

123 Tyr : Les princes de (sour) sont rois des Sidoniens. Leur rocher sacré* est dans la langue vernaculaire phénico-sémite le Beth-el “Maison de Dieu” (cf. art. Bétyle*). Leurs dieux sont toujours des “nains*” et auraient donné les “pygmées” des grecs (“hauts comme le coude”, ou “jusqu’au coude”) ; on pensera aussi au Phersou des Étrusques (lat. Personna).
   Tyr (Sour) à donné le nom “moderne” de Syrie (…> Sourie, souris).

124 Le Roman de la Rose : Cette édition en 1896 par la Kelmscott Press de la version anglaise de Chaucer (1340-1400), d’après l’original de Guillaume de Lorris (1245), illustre bien ce Walburg ou Hortus Conclusus qui « est un fondement doctrinal du courant littéraire et initiatique de la Fin Amor (cf. art. Gioïa*)n dès l’École sicilienne de Frédéric II. » Alessandro Grossato, Le Livre des Symboles*, éd. Rocher.

125 Galatée la Gauloise fut épousée par Hercule, fils de Zeus, après que son père eut protégé sa traversée de la Provence en faisant pleuvoir les galets de la Crau sur ses ennemis : cette chute de pierres ne vous rappelle-t-elle rien ?

126 Chypre était appelée Danan par les anciens égyptiens (!) ce qui nous montre bien la provenance de ces peuples Dananéens des Dunes : les ancêtres des Danois. Le fait qu’on l’ait appelée aussi Alaysia ne peut que nous confirmer dans cette voie…

127 L’Égée borde l’Achaie ou Aegéira qui signifie “Site des peupliers noirs où la Pythie boit du sang de taureau” (Graves), ce qu’on pourra rapprocher de la chèvre Æga, cousine d’Abal-théia/ Amalthé. Toujours en Achaïe, un des oracle s’appelait Bura (!)…
Ægyptos est le nom grec donné aux habitants du delta du Nil : “ceux de la chèvre Æga” ou “ceux de l’Égée” ? (cf. note 1, supra) Ce pourrait être aussi “ceux du Mont des Chèvres”, l’Ouranos ? cf. infra…

128 Fontaine … de sagesse, probablement !

129 La Hollande (Ol-Land “Pays Sacré” ?) s'appelle en fait – actuellement – Nederland c’est à dire "Pays Bas"  : c'est un pays entourant l'ancien lac Flevo qui fut réuni à la mer en 1282 EC par un nouveau et terrible raz de marée. Devenu le Zuyderzee ou "mer du sud", il fut reconquis sur la mer par les dam “digues” et asséché par les pompes de leurs célèbres moulins à vent.

130 La Schérie donnera le peuple des Chérusques/ Chauques dont le chef Arminius (cf. les Armanen) vainquit Varus en l’an 9 à Teutoburg “le Château-fort tribal”. Huit siècles plus tard, leur arrière petit cousin Charlemagne* fit décapiter 4.500 Saxons, “ceux à la hache d’armes”, par traîtrise et au mépris de la parole donnée, lors du trop célèbre ethnocide de Verden. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il fit déporter leurs familles et 35.000 Saxons furent alors “déportés” en Savoie…

131 La Belle au Bois dormant que nous retrouvons dans… Brunhilde sauvée par Siegfried.

132 Ronecker a de ces fulgurantes intuitions qui nous remplissent de… Gioia*.

133 Ingvéones : cependant, von List (ß), décrypte le nom de ces trois tribus par la trifonctionnalité*…

134 À tort : l'historien médiéval danois Saxo Grammaticus a fait mention à plusieurs reprises d'un “peuple d'Hellespontins, ennemis des Danois, dans la Baltique orientale”… màj. fdes1@.

135 Tremble : savez-vous comment les Normands appellent le peuplier-tremble? Espri (->Epretôt)

136 « La Phrygie, qui se prononce Fruguie, est un pays de gens frugaux qui ne mangent donc que des fruits, tout comme dans leur ancienne et nordique Fraigie ou Fraisia, le “pays des fraises”. Dans leur bonnet “phrygien”, ils conservent toujours, "pour la soif", une pomme ou une poire dorée qui ballotte de gauche à droite devant leur front, comme le museau d'un vieux phoque à capuchon…» Euphronios Delphyné, Fantasia .