DE L’ASTROLOGIE À L’ASTRONOMIE
et à l’Écriture phonétique runique

1ère partie : Astro I
  L’Astrologie septentrionale ou “nordique”


SUITE 7ème section g-h

23-b/ Les Constellations anciennes de E à Y-Z


**L’Étoile polaire est appelée chez les Nordiques l’Œil d’Odhin (on se rappelle qu’il l’avait laissé en gage dans la fontaine de Mimir/ Mémoire en échange de la science des Runes* et nous pouvons – avec notre optique “astrologique nordique” – comprendre que cette Science des Runes est inséparable de cet axe du monde que nous verrons aussi au § Clou de l’article Irminsul* et qui, comme constellation de la Petite Ourse, est appelée par certains la Croix du Nord1 ou Rune Algiz (r; du Cerf Alce) mais encore Le Chariot de la Dame qui est le véhicule de Frigg la Grande Mère, la “Dame” de Wotan d’où, plus tard, ce nom de Chariot de Notre-Dame : on comprendra donc que ce Cerf puisse tirer le Chariot de Wotan et, partant, celui du Père Neu Helle pour la joie des petits !
     Notre actuelle polaire, Polaris ou le Clou (!), ou bien l’Ombilic* d’Aurwandil (a de la Petite Ourse) est notre polaire depuis 1400 EC. Le centre de la roue cosmique est l’Ours, comme Arthur est le centre de la Table Ronde/ Zodiaque. Mais, l’Étoile de Tir (Tyr/ Tiwaz), actuellement l’étoile-guide (32 de la Girafe), était la polaire vers 800 EC. En -5.000 c’était Thurban, l’étoile alpha du Dragon (Vertemont, dict.) et en 12.000 ce sera Véga
L’Étoile du Sud*, alpha de la Lyre, repère du Temps nocturne qui aide les voyageurs et les navigateurs.…



     Les Goths sont souvent présentés comme une confédération de nomades qui se déplaçaient sur des chariots en se guidant sur les étoiles, particulièrement les deux Chariots ou Ourses (en grec Amaxa, racine qu’on retrouve dans le nom grec des Goths, les Amaxoluoï2) : pour les Goths, comme pour tous les pasteurs nomades, la seule carte routière était en effet celle du ciel où le principal repère est la polaire qui se trouve au sommet de la petite ourse (Gérard de Sède).
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L’étoile Polaire (Mise à jour du 27 juil. proposée par <fdes1@>) : « H. Wirth, “le foyer primitif des Nordiques” : L’indication, commune à tous les peuples indo-européens, de l’étoile Polaire comme « étoile guide » se réfère à une très ancienne tradition : vieux norrois leidarstjarna (littéralement « étoile du chemin », de leid : « chemin »), anglo-saxon ladsteorra, anglais loadstar, lodestar, « étoile polaire », moyen bas-allemand leiderstern, hollandais leidstar, moyen haut-allemand leitstern, nouveau haut-allemand Leitstern. Dans le plus ancien danois on trouve aussi ici leding, moyen bas-allemand ledinge, anglo-saxon Scipsteorre (étoile des navires), plus vieil anglais steering star, « étoile du timonier ». Après la découverte de la boussole, le vieux norrois leidarsteinn, anglais Loadstone, lodestone, fut formé pour désigner l’« aimant » (6). Depuis les plus anciennes représentations de la rose des vents, des directions célestes de la boussole, le nord a toujours été représenté sous la forme de l’iris stylisé, qui déjà au Néolithique était le symbole de l’Arbre de Vie, et par de nouveaux [symboles], tel le trèfle, comme indication de l’axe céleste méridional-septentrional, employé seulement pour le nord (7).
          De ces très anciennes traditions arctico-nordiques exposées ici, résulte une brève comparaison de l’importance de l’étoile Polaire chez les peuples circum-arctiques. Chez les Indiens Pawnee du Nebraska, « l’étoile qui ne bouge pas » est la principale étoile du ciel (8) ; les Aztèques du Mexique la considéraient carrément comme plus haute et plus puissante que le Soleil lui-même. Chez les Tchoutches, le dieu principal est celui de l’étoile Polaire (9), tout comme au sud de Babylone, l’étoile Polaire est le trône du dieu céleste suprême Anu.
          Dans la poésie populaire islandaise elle s’appelle veraldarnagli, « aiguille du monde » (10). Avec ceci il faut observer que l’indication « dieu du monde », « homme du monde », est une très ancienne dénomination nordico-atlantique du fils de Dieu et de Dieu le père. Tandis que dans l’Ynglinga Saga (c. 13), Freyr, originellement le nom du fils de Dieu de la période de Riete (série –p-, -f-, -b-), le « Seigneur », reçoit encore la désignation de veraldar god, en lapon on conserve encore la dénomination plus ancienne d’« Âge du renne », veralden olma, « homme du monde ». Nous trouvons la même désignation de l’étoile polaire dans le finnois taivaan sarana, « ange du ciel » et pohja nael, « clou de la profondeur (du ciel) » ou « du nord » (pohi, « profondeur » et « nord »). De la même manière, chez les Lapons elle s’appelle bohinavvle, « clou du nord » : quand elle disparaît, le ciel tombe, une conception qui s’est transmise aussi aux Celtes. Les Samoyèdes de la région de Turuchansk l’appellent « clou du ciel », « autour duquel tourne le monde entier » (d’après Tretjakov). Les Korjaks l’appellent, comme les Tchoutches, « étoile du clou ».
          Là où est le « clou du monde », on trouve la cime du tronc de « l’arbre du monde », de la « colonne du monde », qui est donc « tournée vers le nord » : le clou du monde rattache le cime de l’« arbre des mondes », de la « colonne du monde », au ciel, en tant qu’axe du ciel. Les Lapons scandinaves appelaient l’étoile Polaire veralden tsuold, « colonne du monde », les Lapons russes alme-tsuolda, « colonne du ciel » (11), où alme est identique à olma, nom du dieu suprême, veralden olma, « homme des mondes », « dieu des mondes ».
          Le « clou du monde » (veraldarnagli) au sommet de la « colonne des mondes » (veralden tsuold), du symbole sacré du dieu suprême, de l’« homme des mondes » (veralden olma), fut vu et décrit par Knud Leems comme une « colonne du monde » lapone, d’après Porsenger (12). Comme chez les Ostjaks, c’était une poutre quadrangulaire, au sommet de laquelle se trouvait une pointe de fer, le veraldarnagli. La « colonne du monde » se situait entre les « deux montagnes », symboles du solstice d’hiver et de la division de l’année. (…)


Les Gémeaux (màj 29 juil. 05) : « la Constellation que le langage populaire appelle la civière, le brancard, comme le rapporte Grégoire de Tours (540-594). C'est sur ce brancard que Blanche-Neige ressuscite et que le printemps revient.
        Le Soleil était dans la Constellation des Gémeaux en 5500 avant notre ère (en 2300 avant notre ère, il était dans les Pléïades). Et en effet, dans les gravures rupestres scandinaves de l'Age du Bronze, on trouve un brancard portant le Soleil ! L'histoire de Blanche-Neige remonte donc à près de 7500 ans ! Plus tard, quand la carte céleste s'est modifiée, est née la légende du Petit Chaperon Rouge, autre figure solaire, parce que le Soleil entre dans la Constellation du… Loup [cqfd !!!]n

L'interprétation astronomique des légendes permet leur datation précise. » L'Astronomie des plus anciens Indo-Européens, Ralf Koneckis, in Synergies Européennes, Combat Païen, Juillet 1990.


Màj du 21 Oct. 05 - L’escarboucle héraldique et les Templiers* :
 Sur le “portail royal” de la cathédrale de Chartres – reconstruite par les Templiers après l’incendie de la précédente cathédrale romane – vous remarquerez les voussures de la Porte de droite de l’ancienne cathédrale romane probablement construite aussi par eux :



          Dans le livre de Pierre Dupuis (B infra) nous voyons sur l’illustration de la page 32, de haut en bas :
a / les Gémeaux fils de Zeus ou Dioscures (dios kouroi) un symbole astral, certes, mais figurant ici – déjà – les Templiers présentant leur Blason* “mystique” meublé de l’Escarboucle – ou Étoile octoradiée de Wotan* – que l’on retrouve sur le Bouclier d’Achille ou de celui Numa3, héritiers méditerranéens du “Disque du Ciel*” de Nebra (D). Cette véritable Table Ronde de méditations des initiants*, n’est autre que la Pierre Philosophale… donc, en un mot, LE GRAAL* !
b / Comme vous l’avez remarqué, ces Dioscures/ Templiers sont sur un socle qui pourrait bien figurer un… pavois, donc une “élection” : n’est-ce pas le propre des Initiés !
c/ Dessous : les deux corbeaux Huginn et Muninn d’Odhin/ Wotan* posés entre les trois branches feuillues ou fruitées de… l’Arbre* du Monde Yggdrasil/ Irminsul* ?
d / Et, dans ses racines, on trouve habituellement la terrible Niddhog, serpente-dragon* qui provoqua le Ragnarök/ Gigantomachie mais, elle est devenue ici un poisson mangeant le Wurm/ vers du Ragnarök/ gigantomachie des Nordiques. Ce poisson qui ouvre l’ère des Poissons (signe zodiacal) fut évidemment intrprété comme étant le christianisme des catacombes… ? 

          Ce sont ces Templiers* que Pierre Dupuis appelle “Les Gardiens du Château du Graal” dans son livre ‘La Cathérale de Chartres, Sur la trace des Templiers” (éd. Dupuis 2005), un excellent ouvrage dont nous avons tiré ces quelques notes en y mettant toutefois notre propre “grain de sel” ! TT.


** Le LION (Màj 29 Juil. 05) : La constellation du Lion, animal qu'ils ne connaissaient pas, est appelée par les Européens du Nord) la Constellation du Cheval (L'Astronomie des plus anciens Indo-Européens, Ralf Koneckis, in Synergies Européennes, Combat Païen (B), Juillet 1990.

**Le Loup Fenrir : est Antarès°, alpha du Scorpion (l’Écrevisse des nordiques), scorpion qu’on retrouve attaquant les bourses du Taureau dans les bas reliefs Mithriaques … (cf. Le Petit Chaperon Rouge, ci-dessus)

**Les Mâchoires du Grand Loup qui font un demi cercle d’étoiles depuis Pégase dans la voie lactée jusqu’au Cygne en comprenant Le Mordeur° (Fenrir ? Deneb Adige ou al Gedi), la Queue du Bouc nordique, c. à d. delta du Capricorne. Ces mâchoires ouvertes font face au Pilier du Ciel Irminsul* car ce terrible loup Fenrir menace toujours l’axe cosmique, l’Yggdrasil scandinave…

**Les Mâchoires du Petit Loup : en face de la Bataille des Dieux se trouve cette constellation, les Hyades et le Suiveur (ou alpha du Taureau/ al Dabaran), qui repose directement sur l’écliptique, interceptant la course du soleil ce qui provoque un rafraîchissement, la pluie, les tempêtes. On les appelle pour cela des “étoiles violentes et fautrices de troubles”…

**La ceinture d'ORION : cette importante constellation dont le point de lever se trouve plein Est, est proche des deux étoiles feu de l'Hiver, le Porte Flambeau (Procyon) et la plus lumineuse de toutes, le Flambeau de Loki (Sirius47).
          Orion est une des constellations les plus saisissantes. Les Égyptiens antiques l'ont identifié avec leur Dieu Osiris et il a une signification spéciale pour beaucoup de cultures partout dans l'histoire, et dans le monde entier.
          Orion amène la pluie quand elle se lève et quand elle se couche. Orion (Arion est l’équivalent d’Aryen) est “celui qui habite la montagne” (Ouranos) : « Né de la Terre, Orion était un Géant Chasseur doté d’une force prodigieuse, mais une trop grande fureur sexuelle l’aveugla à tel point qu’il voulut porter atteinte à la redoutable Thémis “ordre juste”, déesse de la chasse. Elle le fit alors piquer mortellement au talon par un scorpion. Ils furent alors projetés dans le ciel où ils sont depuis en opposition sur le zodiaque comme des ennemis éternels.
          Orion (l’Aryen/ l’Archer ou Sagittaire) est donc la constellation d’Ouranos, ur–Ahn le Vieil Ancêtre et Grand Sage, l’Ase qui arrive pour fêter le solstice d’hiver et la naissance de son remplaçant, le Dieu-fils solaire qu’à son adolescence nous avons folkloriquement identifé au
Prince de Mai !
          “L’épée de lumière sur le baudrier d’Orion” que les Nordiques nomment “la Frija rokr ou
Quenouille de Frigg”, ne serait autre que le Lycornu (cf. nos articles Licorne* et Narval*). On pensera ici à la tradition nordique qui fait que lors d’un mariage traditionnel, la belle-mère offre une arme blanche/ dague à son gendre pour la défense du foyer. Ce rite* s’était conservé chez les Doriens ou Héraclides, ces Nordiques qui avaient été chassés de leur Matrie par la Grande Submersion Boréenne (cf. art. Atlantide* boréenne et aussi Déluges*)…

Màj 29 juil. 05, Proposée par Fdes1@, vu sur Eden de Felipe Vinci : « Note16 : Dans son Orion, B.G. Tilak montre que la civilisation védique d’origine se développa dans la " période d’Orion ", quand l’équinoxe vernal correspondait à peu près à la constellation d’Orion (4000-2500 av. JC). Cependant, Tilak ne savait pas que cette période coïncidait exactement avec l’apogée de l’optimum climatique. Il y a un souvenir de cela dans la mythologie grecque aussi : la période d’Orion coïncide probablement avec l’âge heureux de Chronos, le roi de l’Age d’Or.

Màj du 21 oct. 05 : Pour les Égyptiens, Osiris était Orion et Isis était Sirius !


**L’orteil d’Aurvandil : est al Phecca ou alpha de la Couronne Boréale. L’orteil de ce Géant* fut lui aussi projeté dans le ciel par Thor le Dieu tonnant, mais antigrêle !

**« Ours et Cygne, ces deux polaires sont en opposition sur le cercle de l’année, donc décalées d’une demi année cosmique, soit 25.900 ans/ 2. » G. de Sède, d’un demi Ouroboros* (cf. Précession, in Astro III, Astronomie*).
Chez les Nordiques : « Völund “le chasseur qui connaît le temps” (Vili “volonté” + Lund4 “bosquet sacré”), poursuit l’Ourse et rejoint le Cygne. » C’est ce que l’on retrouve chez nous dans la devise gravée sur le tombeau de Jean de Berry : « Oursine le temps viendra. »


La Grande Ourse est dessinée sur la Normandie par l’implantation des abbatiales
qui furent construites sur de vieux lieux de culte et d’initiation païens nordiques.


**LA GRANDE OURSE, autrefois appelée la Biche, était consacrée au loup (!), en gaulois : bliez d’où vient le nom de la ville de Blois, parent de Bélénos.
         Pour les Grecs et les Celtes éburons, la Grande Ourse était le Sanglier et la Petite Ourse était Arctos.
          Dans nos légendes nordiques, on trouve la Grande Ourse sous le nom de
Chariot de Wotan/ Woden, Grand Chariot ou de Chariot d’Arthur. Les Anglais la nomment “la charrue”.
          La Gde Ourse s’appelait autrefois chez les pré-Celtes/ pré-Indo-européens le Sanglier (cf. les Éburons)
          Et chez les Chinois “le Blason du Seigneur d’en haut gardé par le Loup céleste” (Sirius, notre “étoile du chien”).
          Chez les Dogons5 d’Afrique, elle est représentée par une figure très géométrique et bien proche de l’escarboucle (cf. art. Blason*) constituée d’une croix* régulière dont les quatre branches sont prolongées par un cercle. Il s’agit là d’une symbolique non réaliste sans rapport avec la position de cinq des étoiles de la Grande Ourse. Pourrait-elle être en rapport avec la figuration de la clairière/ tertre d’observation, le téménos propre à un de leurs ancêtres accultureur ?



**LES PLÉIADES ou la Harde de Sangliers°, d’après la forme en coin (groin) –> des guerriers nordiques Svinfulking : elles font face, avec les Mâchoires du Petit Loup à l’ensemble stellaire de la Bataille des Dieux (Capella).
          L’étymologie du nom des Pléiades passe pour être « d’interprétation difficile et serait d’origine indo-européenne. » cependant, en grec, plein signifie “naviguer”, de *pleu “agiter l’eau avec une rame” (et aussi “pleuvoir”) ce qui explique qu’elles soient “
les navigatrices” (la forme pindarique péléiades signifie secondairement “petite troupe de colombes” – des esprits ? des Mânes* ? C’est probable !
          Ces sept étoiles se lèvent à la belle saison quand commence la navigation qui se termine quant elles se couchent. Ces lever et coucher servaient à déterminer les équinoxes. Leur lever était, chez les anciens Indo-Européens, la “fête du nouveau jour”, ce qui peut explique la présence d’un “nouvel an” à l’équinoxe.

Excursus –> «« Dans la mythologie grecque, l’histoire des Pléiades, qui étaient les filles d’Atlas et de Pléioné, est fort intéressante. Reprenons leur nom individuel, avec leur qualificatif selon Robert Graves : Taygeté/ tanygennetos “longtemps réprimé” ? ; Électre “ambre*” ; Célaeno “basanée” [? - ou plutôt “céleste”!)n ; Maïa “grand-mère” ; Méropé “éloquente, ou mangeuse d’abeilles” [ou de miel?]n ; Alcyoné “reine qui protège des tempêtes” (élan blanc ?)n et Asteropé “face du soleil” (ou sol d’Astraïa)n sont les filles d’Atlas “celui qui ose” ou “qui supporte” et de Pléioné “reine voyageuse” (…abondance)n, fille d’Océan. Elles s’unirent toutes à des Dieux, sauf Méropé qui épousa Sisyphe et “qui en eut honte : c’est pourquoi son étoile est la moins brillante” ! Orion (l’Aryen?)n “l’habitant de la montagne” (ouranos)n, tomba amoureux des sept sœurs et les poursuivit pendant cinq ans. Mais Zeus, par pitié, les transforma en colombes (après leur mort)n puis en étoiles.
     «« L’aînée des Pléiades était Maïa déesse de la croissance, donc sage-femme, fille d’Atlas et mère de Mercure et déesse de la Terre qui nourrit les hommes. « Elles étaient sept autrefois et Électre (ambre*)n disparut à la fin du IIème millénaire (Å 1.250 AEC, lors de la Grande Submersion de la Mer du Nord?)n, à cause de la douleur que lui avait causé l’anéantissement de la maison de Dardanos » : Ce n’est pas nous, mais l’Espagnol Hygin (-64, +17), un ami d’Ovide, qui le dit dans ses Fables
     «« On retrouve à nouveau dans ce passage
les Danaéens anéantis. Mais cette “connaissance” de la disparition de la septième Pléiade est d’ordre mythologique : l’île d’Électre/ Ambre* a disparu, c’est un “fait”, un fatum. Elle n’est donc plus avec les six autres îles britanniques et baltes qui ont leur correspondantes dans les étoiles car “ce qui est en haut est comme ce qui est en bas”. Le mythe littéraire enjolive les souvenirs historiques et se télescope (!) avec les résidus de l’astrologie.
     «« Si ce fait devait être reconnu par la communauté scientifique (mais comment le pourrait elle ?) et qu’il fut survenu au même moment que la catastrophe de l’Atlantique nord, on comprendrait mieux l’idée “astrologique” (au sens “pataphysicien”) qui prête une influence des corps célestes sur les humains et, donc, cette curieuse téléologie moralisatrice qui apparaît chez les Grecs – et les Ébro/ Hébreux ! d’où elle freya ensuite une voie au syncrétisme chrétien…



     «« Sur cette miniature du manuscrit du XIIème siècle nommé Aratéa (un nom évocateur ou l’on retrouve Ar et Aétéa) les Pléiades sont figurées nageant sur l’Océan avec un bijou d’or en forme d’étoile (et de forme assez “runique” nous semble-t-il) piqué sur leur chignon ou sur le voile de deuil que porte Méropé…
     «« Ce dernier élément nous met en éveil, ainsi que leur nombre qui rappelle celui des sept servantes de Frigg (cf. in Wotan*) et les “sept sages” (les sapta riksha des Hindous) – leurs maris sans doute, qui sont six des sept rois, le septième étant Sisyphe, “celui qui passe son temps à remonter les rochers”. Le fait qu’elles soient filles d’Atlas l’Alt-Ase, et de la déesse Abondance* fille d’Océan (Posite-Poséidon*), qu’elles se transforment en colombes qui représentent l’âme des morts (cf. articles Elfes*, Mânes* et Sirènes*), tout ceci ne peut que faire penser à la submersion de l’Atlantide* boréenne. Ce raz de marée, qui succéda à un tremblement de terre ou/ et à la percussion du bolide Surt/ Seth en Mer du Nord, ne fit-il pas s’écrouler les roches de l’Olympe d’Héligoland. Est–ce contre cet éboulement que Sisyphe6 ne put rien quoi qu’il tenta de remonter les rochers pour libérer son pays, surtout si “le cataclysme dura cinq ans” selon la Mythologie* ?
     «« On peut facilement comprendre que ceci laissa Méropé dans le besoin, ce dont elle ne pouvait qu’avoir honte ! C’était l’époque terrible où les Danaïdes, les filles de Danaos le Danaéen, tentaient en vain de vider l’eau des polder de leur pays avec des tonneaux, et avec un évident insuccès ! Leurs descendants bataves, à force d’acharnement, d’ingéniosité, de masses de rochers (de Sisyphe) “pour construire à grand dam leurs Grand Dam de digues”, et de moulins à vent qui, pompant l’eau, allaient finalement y parvenir tout en rythmant leur travail avec les “joyeuses chansons du Meunier Cosmique”.



          «« Essai d’iconologie : contrairement à van Lennep (Art et Alchimie) – qui commente cette gravure de Mérian extraite de Philisophia reformata7 de Mylius (Francfort 1620) – nous sommes persuadés que ce sont les Pléiades/ Servantes de Frigg que l’on voit en médaillons autour de
l’Arbre du Monde, arbre dont les fruits sont le Soleil, la Lune et les cinq Astres alors connus !
          «« De mythiques Alcyons (dont nous disons un mot dans l’art. Bestiaire*) figurent dans les cinq premiers médaillons, la Licorne* sous le pommier d’Avallon est dans le sixième : c’est la servante de Frigg chargée de la Justice*, et dans le septième, entrant dans sa tombe, c’est Électre/ Ambre*. À gauche de l’Arbre se trouve le rossolis ou Dieu-Fils armé de son Bouclier (aégide, Méduse solaire) et de son Sceptre Fleur de Ly(s). Il chevauche une Chimère/ Fenrir/ Lion de mer qui domine la grotte d’où sort le dragon*/ Niddhog du raz de marée qui vient juste de “monter sur l’île” alors qu’il crache encore les flammes volcaniques de Surt. A droite, nous voyons la Reine Lune Diane, avec son diadème lunaire. Elle chevauche le monstre Céta ou un narval femelle (ou un dauphin, ce qu’il est devenu tardivement par adaptation locale à la Mer Égée, après la confusion avec le nom de la grue Delphis des marais). Elle tient un arc de sa main gauche et une lance défense de narval* dans la main droite ! Au premier plan, le grand sage, l’Alt Ase, en son costume “d’Ase-trologue” (E.D.), sa lance à la main tel Wotan*, et il fait face à un initié/ Thuler qui prête serment !

Màj 30 juil. 05 : «« Homère, dans l’Odyssée, décrit l’utilisation des constellations par les marins. Ulysse quittant Calypso : « Assis près de la barre, …/… son œil fixait les Pléiades et le Bouvier, qui se couche si tard, et l’Ourse, qu’on appelle aussi le Chariot, la seule des étoiles, qui jamais ne se plonge aux bains de l’Océan, mais tourne en même place en guettant Orion ; l’avis de Calypso était de toujours naviguer en gardant l’Ourse à gauche de la main. ».

Màj 30 juil. 05 : «« Les Pléiades ont comme pendant zodiacal les Hyades “les faiseuses de pluie” dans le Taureau, entre les Pléiades et Orion, 5 filles d’Atlas (devenues sept), nourrices de Dionysos. Elles se couchent juste avant le début du lever héliaque début novembre et marquent le début de la période pluvieuse. « Deux mille trois cent ans avant notre ère, des conjonctions exactes de Mars avec les Pléiades se produisaient environ tous les deux ans, car les Filles d’Atlas, installées sur l’écliptique, marquaient le point vernal. Or, c’est près du point vernal que le parcours de la planète croise la route du Soleil. » Reznikov.
          «« Aux Indes, cet astérisme est nommé Krittika, mot qui a aussi le sens de “découpé8” comme Osiris – comme le Téménos9 / Tertre/ Temple* de plein air ou comme son homologue gaulois németon, “clairière sacrée” servant à l’observation astronomique ?
          «« À Sumer : le nom Temennu (!) que les prêtres astrologues donnaient aux Pléiades signifie aussi “Omphalos” (R. Reznikov), le centre du Cosmos, le lieu du Clou* de l’Univers, car il fut un temps où les Pléiades occupaient ce lieu (cf. archéo-astronomie in Astro III). »»



** Le Porte Flambeau° : Procyon ou alpha du Petit Chien Canis Minor.

** Les Portes de l’écliptique : (Màj 30 juillet 05, Vu sur <cromlechpyrene>) « les portes de l'écliptique traversent la Voie Lactée, du Taureau aux Gémeaux au nord, la porte des hommes par oú descendaient les âmes des cieux en route vers la terre et la porte sud, celle des dieux, qui allait du Scorpion au Capricorne, par laquelle montaient les âmes, après la mort, vers le lieu de leur propre immortalité pour se placer à côté des dieux* selon ce que nous dit Macrobe dans le chapitre XII de son Commentaire du Rêve de Scipion, de Cicéron, bien que cet auteur du Vème siècle situe concrètement les portes dans les constellations solsticielles de son époque, Cancer et Capricorne, qui suivent, dans le firmament, les croisements cités de l'écliptique dans la Voie Lactée. »

**La Queue du Bouc (de Thor) est delta du Capricorne ou al Gedi°

**Le Seigneur : est Régulus°, alpha du Lion…

**Sirius la Grecque : est nommée le Flambeau de Loki° par les Nordiques et Sothis en Égypte – du nom de son pharaon astrologue. Sirius est l’étoile que les Hindous nomment Rudra !
          C’est notre Étoile alpha du Grand Chien ou du Loup qui se situe à la base de la Voie Lactée.
Cet “Œil du Chien” se couche le 21 avril (probablement un antique “1er Mai”) et se lève à nouveau à la mi juillet :
« Lorsque le Lion commence à nous montrer sa terrible gueule, le Chien se lève, la Canicule aboie des flammes, l’ardeur de son feu la rend furieuse et double la chaleur du soleil (…) la Terre, prête à être réduite en cendre, paraît être à son dernier moment… » L’Astronomicon, Manilius.
          Les mythes* dogons – peuple africain de l’Ouest – célèbrent une fête, le Sigui, qui à lieu tous les soixante ans à l’occasion de l’éclipse de Sirius avec son
satellite… qui ne peut être vu à l’œil nu ! L’archéo-astronomie à pu décrypter ce mythe* apparemment impossible : Sirius était jusqu’en 50 AEC une étoile double et, depuis la très brillante collision entre les jumelles, elle est entourée d’une couronne de satellites invisibles à l’œil nu : on pensera bien sûr à cette autre légende de “l’étoile de Béthléem” guidant les pseudo-Mages jusqu’à la pseudo-crèche (cf. art. Santons* et Père Noël*) !

Màj 30 juil. 05 : « Le simple contemplateur d'étoiles, bien qu'il ne doive pas être nécessairement indifférent à ce qui se passe en leur intérieur, aux atomes et aux composants des atomes avec lesquels se divertissent les astronomes modernes, conserve cet amour, ce goût pour l'aspect du ciel étoilé qu'a possédé l'homme depuis qu'il a été élevé à la dignité humaine, et qui peut-être lui a permis de l'atteindre. Pendant qu'il les contemple, il peut encore sentir la joie du berger homérique, la vénération des égyptiens et des chaldéens, la curiosité des premiers mathématiciens. L'étincelante Sirius, aimée, nommée et étudiée par des hommes qui ont vécu il y a cinq mille ans, est encore plus attrayante pour lui, encore plus que sa compagne découverte récemment, une naine blanche qu' à première vue aucun œil humain n'a vu ni ne verra jamais. Et quand il s'agit de découvrir le développement de l'astronomie antique, le contemplateur d'étoiles est clairement avantagé par rapport à l'astronome qui n'est pas un contemplateur. Parce que les premiers astronomes furent des contemplateurs, sans qu'importe ce que soient devenus leurs successeurs. » Edmund James Weeb, Les Noms des Étoiles.

**Le Spica° : est l’Épis de Blé ou alpha de la Vierge

**Le Taureau : « La lune d'Ostara (Pâque), Avril, signe du taureau : Wotan est à Glastheim. Le Soleil a remporté une victoire totale à l'équinoxe de printemps et Wotan apparaît comme l'époux, de même qu'au mois précédent il s'activait comme fiancé de la Déesse de la terre – qui a autant de noms que lui-même dans ses divers avatars – Freyja. Elle était auparavant Saga et s'appelle maintenant Ostara et les noces du couple divin ont lieu à la première pleine lune après l'équinoxe. » R. Boyer.
Qu'une de ses étoiles se nomme Alcyoné est intéressant parce que :
- 1/ c'est l'étoile “n” du Taureau et, depuis l'antiquité, on savait que le ciel étoilé Ouranos tournait autour de ce pôle céleste mais "l'obscurantisme post évangélique" avec sa conception géocentrique de l'Univers, allait voiler cette évidence pour de trop nombreux siècles…
- 2/ on dit aussi que ce serait elle que les Babyloniens appelaient la "Pierre de Fondation" Temmenu, nom qui nous fait penser au mot grec témenos "partie du ciel à observer" et à son anagramme gaulois Németon : clairière du tertre sacré. Cette Pierre de Fondation devrait avoir été, si notre supposition est exacte, le clou/ cheville que le Roi de Sumer plantait rituellement pour "fixer l'Univers" après la Grande Catastrophe.
- 3/ Les musulmans l'appelèrent beaucoup plus tard, El Wasat, "
la centrale".

**La Torche° : est al Gol, l’étoile bêta de Persée.

**La Voie Lactée : elle est, pour les nordiques, le lieu où s’esbat la Chasse Sauvage de Wotan*/ Hellequin d’où son nom de “Chemin de Wotan” c’est à dire La Rue d’Irmin ou la Voie d’Iring ou de Walsingham c’est à dire Bifrost ! Elle est Hvergelmir chez les Scandinaves, le Fleuve du ciel, qui est source de toute vie10 »
          Chez les Celtes des îles, la Voie Lactée est nommée Caer Gwydyon “le Château du Bon dieu” (ou le “Château des Initiants” ?)
          Pour les Grecs, elle était “
la Route des cygnes d’Apollon” (cf. Grues sacrées).
          C’est elle la “Combe aux Étoiles” ou
Combostella/ Compostelle 11 ! dont le pèlerinage dessine sur notre sol un trajet équivalent à la Voie Lactée (le Lait de la Vierge) avec ses deux queues de mélusines*, l’une venant du Nord et l’autre de Genève et nommées Wil et Wan : les deux flots de salive qui coulent de la gueule des Mâchoires du “Grand Loup”, Fenrir…
          Remarquons que cette voie Nord-Sud, la tête au Nord et les 2 queues de Mélusine* au Sud, qui est “la route des oiseaux sauvages” des Estoniens et des Lapons ou celle des Grues sacrées* du Maglemosien, n’est que notre propre galaxie spirale vue par la tranche !



**Vénus : en Étoile du Matin, était nommée par les Nordiques Aurvandils ta : “le Voyageur doré”. Elle est nommée Phosphoros par les Grecs et Lucifer “le porte lumière” par les Romains (un Daimon ou “force créatrice” (avant que l’Église* ne déprécie les deux d’un coup). On se rappelle que Vénus était née de l’écume d’Ouranos castré par Kronos/ Coupure du Temps (cf. supra et art. Astrologie* nordique et aussi Déluge*) et, selon une des versions ethniques de la Mythologie, elle était originaire de Paphos dans l’île de Chypre. On remarquera ici que aphros signifie “écume”  : n’aurait-on pas confondu avec l’écume de la mer qu’est l’ambre* d’or, l’ambre étant la parure du collier de Vénus/ Aphrodite ; et ce nom de Paphos n’aurait-il pas été donné par les transfuges du grand cataclysme boréen ? En effet, Paphos – un “port écumant”, c’est typique d’une zone océanique dont les marées provoquent un mascaret dans les embouchures portuaires (Fors) – est-il un souvenir de l’archaïque Port de l’Ambre ? Et la ceinture brodée d’Aphrodite, sa kestos12, était-elle garnie de “pierres d’ambre” ?
« Uen en Germain signifierait “le bois”, et ueneti “il laboure”, c’est à dire il creuse le sol au moyen d’un bâton pointu comme le font encore les Australiens dans le jeu* symbolique du coït. Ce terme se serait appliqué ensuite au champ lui-même : Gothique vinga, Irlandais vin13. Cette racine aurait enfin donné Vénus, la déesse des délices de l’amour, venos. » Gilbert Durand, op. cit.
          Archéo-Astro : dans la Haute Antiquité, le 6 janvier voyait la sortie du Soleil dans la constellation de la Vierge : À l’aurore de l’Année, c’est la date de l’épiphania ou “apparition de la lumière” chez les grecs, à l’occasion de la “nouvelle clarté” Neu Helle qui voit les peuples indo-européens aller à dorer le Dieu-Fils solaire, le jeune Apollon : « à Rome, c’est la fête de Sol Invictus, le Soleil Invaincu des Romains, qui présentaient le jeune Phœbus nu sur une natte d’épis blonds tressés en Soleil rayonnant qu’on retrouve dans la crèche provençale avec les douze signes du Zodiaque autour de lui, zodiaque figurant l’astronomie* de Wotan*, le chef des Ases, et qui n’est autre que la “suite annuelle” des astérismes runiques* ou Trinôme sacré* » extr. art. Fêtes*…
     Remarquons que notre calendrier mensuel – s’il peut avoir été fait sous ces noms par les dieux de la semaine gréco-romaine – ne dépend que du “surgissement” des ces 12 constellations. En effet, les 7 luminaires célestes ou astres du même nom, tels des dieux se promènent dans le ciel où et quand ils veulent dans leur activité hebdomadaire, parmi ce monde stellaire “parfait” dans sa stabilité : ils ne peuvent donc servir de repère horaire ou calendaire à personne.


**Les Yeux de Thiazi : sont Castor et Pollux (alpha et bêta des Gémeaux), les yeux du géant* projeté dans le ciel par Thor afin de commémorer éternellement ses actes de bravoure.

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1ère parution le 29 sept. 01, 4ème màj le 5 nov. 05

     

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