1 Lunaire : les Égyptiens s’accommodaient toujours du calendrier lunaire, parce qu’un calage annuel naturel se produisait au moment de la grande crue du Nil. Mais les grandes fêtes de leurs dieux, régies par le sacerdoce ultra conservateur, tournaient tout autour du calendrier et ce mouvement rendait les mythes festif incompréhensibles au commun. C’est cela sans doute qui rendait indispensable la caste sacerdotale pléthorique qui devait corriger sans cesse de menus détails pour justifier son… inutilité !

2 Kronos : racine consonantale KRN “corne” (cf. art. Cernunnos*), crâne, massacre de cerf. Comme nous l’avons précédemment vu, « Atlas* était le fils de Eus, et c’est lui qui fonda les Jeux Olympiques comme fête quinquennale (ce qui veut dire pour les Grecs tous les quatre ans écoulés)n. Il délimita l’enceinte vierge de l’Alt Is, (“Haute Île” ou “Grande Île”, ou “Vieille Île”)n, honora le fleuve Alphée, (“l’Elbe des Alfes-Elfes*”)n et nomma la colline Kronos” (coronos Å corbeau)n.
D’autre part, Karénos est le nom grec du Carême/ Carnaval (Char Naval*) qui est bien une coupure annuelle, sociologique, éthologique, etc. Cette coupure là a lieu maintenant quarante jours après le Solstice d’hiver, mais elle rappelle étrangement les Saturnales du 17 au 19 décembre, fête des Semailles entre la fête* des Greniers (Consuella) et celle de l’Abondance* (Opalia, fêtes de la Terre Ops) : coiffés du piléus symbolisant l’homme libre, chacun rivalisait alors de libertés, de licences, d’inversions sociales et… sexuelles*.
  Il n’y avait pas de culte au dieu Kronos en Grèce d’Europe. Par contre il en existait un chez les Lyciens où l’on célébrait les Grandes Kronéia au début de l’Empire romain : « Dieu des Solysmes, il terrasse les archégètes lyciens qui deviendront les Theoi Skleroi, les “Dieux Durs”. » Plutarque

3 Kronos : Saturne pour les Romains. « Saturne “le vieil homme à la faux” (le vieux sage faucheur du blé)n apparaît au Nouvel An ! » De Sphaéra, ms. du 15ème siècle.

4 Firmament : « C’est notamment dans ce qui ne change pas, dans le firmament, c’est à dire étymologiquement ce qui est fermement établi que l’on trouve les thèmes les plus fondamentaux du Paganisme*. » J. Vertemont, Entretien avec, revue Antaïos N° 12.

5 Serpe : qui se dit harpé en grec. La harpe archaïque avait la forme d’une serpe ! De même, elle était faite avec des bois de cerf…

6 Abondance. La mutation socio-économique induite au néolithique est de taille : auparavant il fallait 100 kM2 pour assurer la subsistance d’un chasseur cueilleur, alors que 1 kM2 de culture élevage pourra entretenir 50 personnes (Histoire des Populations d’Europe, Fayard).

7 Solstice d’hiver. Cf. Ch. Guittard, Recherche sur la nature de Saturne des origines à la réforme de 217 AEC in R. Bloch, Recherches sur les religions de l’Italie antique, 1876.

8 Dans la Mythologie, Kronos a “dévoré” : 1/ Hestia, 2/ Déméter, 3/ Héra, 4/ Hadès, 5/ Poséidon (c’est à dire Terres de l’Ouest, Déesse-Terre, Terre du Marais, sous-sol et mer). Restent donc Eus le Père et leur mère Rhéa (c’est à dire la Grand Sage/ Ase ou Dieu lumineux et l’Abondance des Eaux). Ce qui fait sept, comme les sept corps célestes et les sept sages de l’Inde : curieux n’est-ce pas ?

9 Existait-il un Ordre du Corbeau (astrologues astronomes?), comme il existait un Ordre du Loup ou du Sanglier ? Cela se pourrait fort et correspondrait si bien aux trois fonctions* duméziliennes (ciel, sur terre et sous terre)…

10 Pouvoir séculaire : « çà sert d’os ! » comme le dit notre cher ami Euphronios Delphyné qui confond les ecclésiastiques avec “Teufel” le chien de Luther, ou avec le mien qui s’appelle “Daimon” !

11 Un des sens : au moins trois dans la “logique du tiers inclus” de nos ancêtres…

12 Zeus : dans un article séparé nous attirons l’attention sur une proximité au moins phonique entre Zeus et le Temps chez les Germains : Zeit ! Cela donne à réfléchir sur les pertes de sens que les Grecs avaient déjà subies lorsqu’ils consignèrent leur mythologie par écrit. Ne dit-on pas “La Parole s’envole et les écrits restent” ? (cf. aussi les concepts de “Sacra” et de “Casta” in art. Magie*)…

13 Absents : n’est-ce pas ce que nous ressentons maintenant qu’une occupation ravageuse suivie d’une religion*-idéologie exotique nous a coupé de nos Racines et de nos Valeurs* ?
  Mais, néanmoins indéracinables, les dieux* tutélaires sont devenus les “saints patrons” de la “nouvelle foi”, ce qui leur a permis de subsister jusqu’à nos jours quoique, nageant au milieu d’un fatras de résidus de croyances apportées par les vents (superstitions), on peut craindre qu’ils aient perdu leurs valeurs* propres : un peu comme les “blancs esprits” (Elfes*) sont perdus au milieu du ridicule fatras commercial d’Halloween…

14 Diète, c’est à dire la Démocratie par les représentants de chaque Dème. Certes, ce mot nous vient des Grecs, mais le régime politique par choix, par élection, était pratiqué depuis bien longtemps chez Poséidon/ Posite, le nordique “Président". Ce sont les Héraclides qui apportèrent cette institution au Sud où ils mirent fin aux royautés autoritaires de type oriental (et c’est ainsi que les Israélites élirent leur roi David alors qu’ils étaient encore – un peu – Ébro/ Éburons, cf. art. Celtes*) !
  Le Dag/ Diète était une “assemblée” où l’on ne pratiquait pas la division comme de nos jours (“diviser pour régner”) mais le synécisme, en tranchant le nœud* des dilemmes. Cette Diète (qui rassemblait les “dix Boréades de la Grande Fédération atlante* tous les quatre ans lors des Jeux de Mai qui voyaient ajouter solennellement un jour au calendrier), se réunissait annuellement pour le Solstice d’hiver “dans la Citadelle de Cronos, la Turris Éburnéa” (Pindare) : cette expression a deux sens en latin, soit la “Tour des Éburons” ; soit/ et “la tour d’ivoire” ou “dentelée” éburnéus.
  Ce roc Rökr  était donc “la citadelle de Kronos”, c’est à dire en un mot l’Atlantis*/ Noatun des Boréens d’Héligoland (cf. aussi art. Blasons*).

15 L’Aïon, màj 26 juil. 05 : « dieu* à tête de lion, avec un serpent qui s'enroulait autour de lui, quelques fois ailé dans les temples* mithraïques Rome), puis statue colonne médiévalo-alchymiste* ; probablement une figure mystérieuse initiatique*. »
   C'est en fait le Soleil-Lion et sa spirale autour de Notre monde qui figure le Kosmos qui tourne autour de lui et le temps qui passe figuré par l’ascendance de la spirale…

16 Saturne : Satr (es) = Vega/ Lyra, grec saturos, latin satirus - le marteau d'Hercule. Fête des Saturnalia (Kaulins)… Au commencement, pour les Indous, ce monde n’était que l’Être sans dualité : Sat !
Une rivière de Toscane (Êtrurie) qui est chauffée par un volcan, s’appelle la Saturnia; et il existait une cité volsque, Satricum, dans le Latium étrusquisé.

17 Kronos : Màj 21-9-03 : « En grec, Kronos est souvent appelé vétéros (Hésiode, Théogonie) et, dans certaines traditions italiennes Noachus. En Roumanie/ Dacie il est le “héros populaire” Novac (nouveau), en français Novel… (cf. Noël)n. Ce Novac (qui est appelé quelquefois Manea, Minea ou Milnea, noms qui dérivent de Manu –> Minos, Ménès, Numa) ou Noachus est identique au Noah/ Noé biblique… » Geticus, La Dacie Hyperboréenne, Pardès 2003. < fdes1@ >

18 Ops “visage, ouverture, germination”, régnait dans la Rome archaïque “à l’Âge d’Or du Temps” et était associée à Saturne/ Kronos l’époux de Rhéa. Ops (la Terre) était l’épouse de Saturne et Picos leur fils, le roi du Latium, était aussi le dieu de l’agriculture. Premier roi de l’Italie, il était doté de pouvoirs prophétiques (interprète des Dieux) et prenait l’apparence (cf. Masque*) de l’oiseau sacré des Marses, le pivert. Cet oiseau avait une grande importance dans l’art des augures : on tirait des présages de son observation et de son chant. Selon la légende, Picos fut changé en pivert par Circé, l’Initiée de l’Ordre du Faucon, dont il avait rejeté l’amour. Virgile fait de lui le père de Faunus et le grand-père de Latinus” (Howatson). Remarquons que Faunus était donc le petit fils de Saturne ce qui est normal pour un Satyre compagnon de Dio-Nysos, portant le masque* du pouvoir printanier fécondant, “orné” d’une queue et d’oreilles de cheval et de pieds de boucs. On trouvera quelques diffus parallèles à ce Picus dans l’Odyssée (Ulysse* et Circé). On retrouve la racine de cette “bonne terre” dans le nom d’Eu(r)ope* !

19 Chassé du “ciel”, c’est à dire d’Ouranos/ Urania… l’altiplaine d’Héligoland le Pays Sacré des “Vieux Ancêtres” Ur-Ahn ? (cf. aussi notre art. romancé sur Ulysse* et Nausicaa)…

20 Cronos : d’après la Théogonie d’Hésiode (138-f) – mais en rajoutant quelques parenthèses afin “d’éclairer” un peu plus nos lecteurs : « Kronos était un fils d’Ouranos et de Gaïa/ Gê qui s’empara de la domination du monde avec les autres Titans en “mutilant et détrônant son père” (ce qui peut faire référence au rite* de la cueillette du Rameau d’Or de gui sacré pour l’intronisation du Roi Annuel). De son mariage (hiérogamie*) avec sa sœur Rhéa (nymphe du fleuve, écoulement, cf. le Rhin) naquirent Poséidon et Zeus l’Olympien (l’Ouranien –> Ur–Ahn “le vieil ancêtre”). Selon la tradition crétoise transmise par Diodore le Sicule en 61/ 70 AEC, Kronos était un frère d’Ouranos et régnait sur la Crète ». Ces alliances matrimoniales des “meilleurs” (cf. art. Aristo*) étaient caractéristiques de la pacifique Grande Fédération Nordique et prouvent les échanges – mieux : la parenté, au moins culturelle – entre ces civilisations que le Hollandais Herman Wirth appelle les Atlantes du Nord et les Atlantes du Sud : citons en particulier la colonne/ gnomon cultuelle, la capture cultuelle du Taureau blanc sacré* avec un lien* et le sacrifice de ce Taureau.

21 Satre : par une curieuse coïncidence – mais en est-ce une ? le "dénombrement des runes* par Odhin" dans le Havamal, se nomme Runatals thattr Odins en norois ! Quoique ce mot thattr signifie “un récit”, “un “dit” – proche de diké en grec “décision, loi” – ou “un extrait” (une coupure), mais aussi “mesure poétique” (mètre) ainsi que “poésie satirique”, il induit la parenté phonique thattr avec satre, pour le moins car, dans le Grimnismal 47, ou Einar Gilsson ou même les Thulur, Sadhr (ou Sànnr “le véridique”) se référerait au “véritable” Odhin, faisant de lui à l’origine un véritable laboureur semeur : ainsi, après avoir conservé le rite de l'Arbre de Mai le plus pur, nos Provençaux nous auraient aussi conservé le nom d'origine de Saturne, "lou Satre", le tailleur couseur (STR–>suture) des étoiles ou le coupeur-assembleur du destin* et le laboureur semeur du ciel ? “Braves” Provençaux !…
  Or, les Latins venaient du Nord paraît-il et pour recoudre une coupure, ils faisaient une sutura. Pour rester dans la coupe-couture remarquons qu'en Sanskrit, le "fil conducteur" pour comprendre le Monde, est une sûtra, ce qui est le nom de leurs poèmes/ récits cultuels ! Quand à la satire (latin satura), ce serait un “mélange” littéraire (–> satur “plein”) mais rappelons que les saturae étaient précédemment “des représentations dramatique d’époque ancienne instituées à l’origine pour apaiser les dieux en temps de désastre : elles combinaient le chant, la musique et la danse* mimétique” (Tite–Live) : c’était donc un “art total” cher à Richard Wagner ! Chez les Nordiques, on l’a vu, il existe aussi un Sadhr “le véridique” qui est un des nom d’Odhin-Wotan* : intéressant ! Mais, peut-être est-il temps de faire ici une… “césure” ?

22 Sator : cf. in art. Alchimie*, le cryptogramme Sator Arepo tenet opera rotas lisible dans les 4 sens : “Le laboureur (du ciel) tient la roue de l’Œuvre (divine)”, la Roue du Grand Oeuvre c’est à dire la roue du “Moulin de la Grande Chanson” des Nordiques : le Cosmos !

23 Sauveur : notre ami Euphronios Delphyné leur rapproche même “sauteur” à cause des prêtres Saliens, mais cet Euphronios est “un drôle” (Kerl) comme on dit “par chez nous” !

24Le Foie de Plaisance est connu comme servant à l’hépatoscopie hygiénique, mais on a jamais dit hépatomancie ! Cette hépatoscopie, qui était connue à la même époque chez les Assyro-Babylonien, ne serait donc qu’un art vétérinaire balbutiant : la douve du mouton est mortelle pour l’homme et le devoir du sacrificateur/ mageiros était d’éliminer les bêtes contaminées, par l’holocauste intégral tout comme nous le faisons de nos jours, surtout avec la “vache folle”…
Si notre hypothèse s’avérait exacte (cf. art. Rite*-romu), ce foie-île de Plaisance serait une maquette commémorative de l’Atlantide* boréenne servant aux initiations*… astrologiques* (astronomiques) du Grand Ase “Alt-Ase”, le “vieil ancêtre “Ur-Ahn” : c’est donc un calendrier “astro” agricole et maritime !  Màj. 15-3-03 : nous reparlons de cet “ilho” de bronze dans notre article Rite* où figure un bouton d’appel “piacenza.pdf” pour consulter un supplément qui conforte définitivement notre intuition !

25 Matralia : rite que notre Maître Dumézil expliqua par son équivalent mythologique indien…

26 Satricum est une des principales zones archéologiques du Latium ancien qui remonte, probablement, au IXème siècle AEC, même s'il semble que la fréquentation de l'aire de la part de tribus nomades remonte même à 1400 ans AEC.
    Le village est né sur une hauteur, servant de base à l'Astura et, donc, dans une position favorable tant du point de vue défensif, que de l'utilisation des eaux, dans des buts d'approvisionnement, de navigation et de transport. La présence des Étrusques est attestée autour du VIIème siècle AEC, lorsque Satricum, grace à son ancien temple*, devient même une sorte de sanctuaire, but de visites de la part de la population voisine. Au Vème siècle les Volsques développent leur puissance, et Satricum s'affirme encore plus comme lieu de pèlerinage, d'échange de cultures, d'économie. La Cité entre, cependant, en conflit avec les Romains et au cours de trois ou peut-être quatre incursions elle est détruite et romanisée. Seul le temple de Mater Matuta est épargné. » Màj vu/ <antikiterra.net> 4 oct 04.

27 Essarts : tous noms où l'on retrouve la même racine “satr”…

28 For : ce qui, de notre humble point de vue, n’est pas contradictoire : siège, thrôn(e) du Président du Conseil des anciens, le Dag. Plus qu’une signification, c’est une conséquence. Mais il est vrai que c’est ainsi que la Mythologie peut se gauchir et se dégrader et, ensuite, une nouvelle Foi de passage aura tôt fait de rejeter ce qu’elle appellera pour cause de concurrence, des légendes et des superstitions! Ce nom est aussi conservé dans celui de la ville de Forsettelund, au Nord de Fredrickstadt (N).

29 Jul* : en vieil-anglais yule signifie “roue”. Le Yuletide est le temps où la roue de l’année termine sont périple dans une apparente immobilité : c’est le temps et la fête* du Solstice d’Hiver et de l’apparition/ épiphania de la “nouvelle clarté” Neu Helle.

30 Guido von List, 1848/ 1919, était natif de Vienne, une très ancienne ville que les Romains avaient rebaptisée Via Nomina, d’où son actuel nom.

31 Setaneios ou setanaios “le Dieu de la Nouvelle Récolte” ! Voilà qui éclaire différemment les cultes dits “sataniques” qui ne sont évidemment pas ce que leur “adversaire” en dit !

32 Samedi. Son origine n'est pas, selon la légende chrétienne, le Shabat hébraïque qui se réfère – à l’origine – aux menstrues d’Astartée chez les Mésopotamiens : il ne s'agit là que d'un placage post évangélique pour effacer le souvenir d'un Dieu ou d'une Déesse Saetera qu'on retrouve chez les Latins (qui venaient du Nord) sous le nom de Saturne ! Quoique… l’idée de coupure mensuelle (nous allions écrire menstruelle) ait dû être ressentie péniblement par un Dieu* Cerf, ou un Hermès*/ Hercule éternellement ithyphallique…

33 Tradition nordique : « Il y a, dans l’expression ‘tradition nordique’, un élément fondamental qui ne peut être réduit à la seule entité ethnico-linguistique : c’est le Nord lui-même. Les nordisants – et, par ce terme, nous entendrons les personnes se réclamant de cette tradition – voient le Nord et la référence à celui-ci comme un axe central de leur spiritualité (...) Le Nord est la référence : le pôle magnétique, l’axe de l’étoile polaire, sur lequel s’oriente les voyageurs. Longtemps, ce Nord symbolique a été vu comme le séjour bienheureux des morts, la terre originelle vers laquelle les âmes désincarnées retournaient, le point de liaison entre les mondes. Ainsi l’étoile polaire aurait marqué dans le ciel le lieu d’ancrage, de passage de l’axe cosmique (Yggdrasill ou Irminsul*) dont le reflet terrestre aurait été Thulé ou Hyperborée*, la patrie d’origine, l’Ur-Heimat. » Arnaud d’Apremont, Tradition nordique, 1999.

34 *N. B. : Les mots avec astérisques* sont des titres d’articles consultables dans le “Livre CD” de l’association et correspondent à un deuxième volume de notre étude sur Les Origines de l’Arbre de Mai comme étant issu d’une Atlantide boréenne pré cataclysmique du XIIIème s. AEC.
Les articles de ce 2° tome “Les Sources” sont chargés progressivement sur le site et, mis à jour, souvent selon vos interventions.

Visitez nous donc régulièrement puisque :
“Il y a toujours du nouveau” sur < racines.traditions.free.fr > !

35 « Les hypostases sont les modalités d’une divinité c’est à dire les manifestations de ses qualités, de sa puissance et de son action. » André Neyton, op. cit.
  « Bien que Dieu* soit unique, il est appelé de plusieurs noms à cause de la multiplicité de ses attributs qui font en quelque sorte de lui autant d’êtres divers. » Aristote.

36 Lug : Initiés de l’Ordre du Loup, en grec Lukos (–> Lycée)…

37 Émasculé : ou… “coupé”, car le mot Kronos est aussi traduit par “coupure”…

38 Révolution culturelle : la grande Coupure culturelle amenée par le calendrier solaire de Cronos a dû rester assez intellectuelle et propre à la première fonction* car les paysans, les arboriculteurs et les pêcheurs sont probablement restés attaché au calendrier lunaire pour la germination, les greffes ou les marées. Mais, tolérer le calendrier lunaire comme durent encore le faire les Romains si longtemps après, entraînait un décalage des Fêtes* dont on verra l'importance dans l'article portant ce nom. C'est la raison pour laquelle Jules César – qui avait beaucoup "voyagé" en Gaule et en Europe du Nord – imposa "son" calendrier solaire, plus exactement luni-solaire, celui que nous appelons le calendrier "julien", mais selon des précisions apportées non pas “par certain prêtre Égyptien” comme on peut le lire de temps en temps, mais par l’astronome grec Sosigène d’Alexandrie de sorte qu’en 45 AEC, 90 jours sont ajoutés d’un coup au calendrier : « On voit d’ici le cirque! (Euphronios Delphyné) »…

39 Hiver : selon Théopompe, Cronos était aussi le nom donné à la saison hivernale par les peuples d'Occident ! Ainsi celui dont le nom signifie "coupure", coupait l'année. "Il était étroitement enchaîné et garrotté, lié* (penser ici à Prométhée le “prévoyant”) et ce sont les rites* bachiques qui le réveillaient au printemps". On comprendra mieux que le nom du printemps ait pu être, dans ce cadre, celui d'Aphrodite née de la séminale “écume” d’Ouranos dans la Mer qui menait cette transfuge dans sa nouvelle patrie de Chypre.

40 Nouvelle végétation : après cela, il ne faudrait plus jamais prendre "à la lettre" les fantaisies littéraires des tardifs mythologues grecs ou latins, mais systématiquement chercher à décrypter leurs images littéraires comme pour n'importe lequel de nos propres contes ou résidus folkloriques de l'ensemble européen, si ce n’est pièces de théâtre de boulevard !

41 Main : comment ne pas penser à Chiron “Main”, le centaure qui était fils de… Kronos et l’initiateur d’Apollon et d’Artémis.

42 Alphabet : cependant, que le futhark en soit l’origine ne fait pour nous aucun doute !…

43 Neuf : chiffre de l’enfantement, chiffre de la perfection chez les nordiques (grossesse à terme) !

44 Llys “la Cour”… du roi Louis ? Curieux, n’est-ce pas ?

45 Reznikov : j’aimerais profiter de cette occasion pour signaler que le livre de Raimonde Reznikov contient un foule de données plus intéressantes les unes que les autres et en particulier quantité de données astronomiques* ou paléo-astronomiques qui, quoique notre ouvrage fut pratiquement terminé, nous ont conforté dans notre point de vue. Les citer toutes ici est hors de question : citation n’est pas plagiat ! Nos lecteurs auront d’ailleurs un grand plaisir personnel à les y découvrir